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Les chips de Ferm Fabrik à Itancourt se lancent à la conquête du pays

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L’aventure a démarré en 2021 dans un bâtiment d’une ferme de Picardie. Deux amis, qui s’étaient rencontrés à UniLaSalle Beauvais, d’où ils sont sortis ingénieurs, y ont commencé la production, alors très artisanale, de « chips » pour l’apéro… en misant tout sur le « local », dans l’air du temps.

Bien conseillés et bien aidés par des structures de soutien aux start-ups, comme ITerra dans l’Oise et Euralimentaire à Lille, ou encore la banque Bpifrance, Charles Delbaere et Pierre-Louis Lambert ont réussi leur lancement et viennent de passer à la vitesse supérieure.

Ayant investi 400 000 euros dans une partie de l’ancienne usine Maggi (groupe Nestlé) à Itancourt, au sud de Saint-Quentin, ils y ont inauguré au printemps leur « fabrik ». Ils y produisent à tire-larigot leurs chips « poppées ». Celles-ci ne sont pas à base de pomme-de-terre, mais de blé entier, non pas frit, mais chauffé à sec au four, avec les ingrédients qui leur confèrent du goût. Elles sont plates, légèrement plus épaisses que les traditionnelles et bien moins grasses.

Et maintenant les chips de lentilles

Le blé vient de la ferme de Pierre-Louis dit Pilou, à Bellenglise, au nord de Saint-Quentin. Les compléments, betterave, oignon, basilic, piment doux, sel fumé, etc., arrivent tous des Hauts-de-France. Il y a deux mois, Ferm Fabrik a démarré la production de la chips à base de lentilles, qui sont cultivées par Hilaire à Vergny, près de Soissons.

Elles ont remporté un succès immédiat, notamment celle au pesto. Leur gamme, qu’ils appellent « Ferm Fabrik » ou bien « Les poppés », se compose de 4 produits à base de blé et de 2 de lentilles aux saveurs variées, vendus 2,90 € le sachet. Ils sont distribués dans des commerces locaux et des réseaux régionaux qui s’étendent et aussi expédiés depuis l’Aisne dans tout le pays. Leur réputation se nourrit des avis élogieux semés sur internet, mais aussi des distinctions récoltées : les labels « Entrepreneuriat UniLaSalle » et « Terroirs Hauts-de-France », ainsi que le prix « Local » attribué lors du concours Food Creativ. Et ce n’est pas fini.

Qui dit innovation, dit risque

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C’est l’innovation qui nous permettra d’adresser les défis environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Mais créer une startup est une aventure périlleuse.

Face aux défis environnementaux auxquels notre planète est confrontée, il est impératif de développer de nouvelles solutions et technologies durables. L’innovation permet de repenser les modèles économiques et industriels traditionnels et offre l’opportunité de construire un avenir où la croissance économique et le bien-être social sont en harmonie avec la préservation de notre écosystème.

80% de taux d’échec des startups

Selon les statistiques de l’INSEE, 25% des entreprises échouent dans les deux premières années et 49,5% dans les cinq premières années. Pour les startups, le taux d’échec est encore plus élevé : 80% d’échec.

La solution face à ce risque, c’est l’incubation.

L’incubation c’est d’abord ne pas rester seul, mais aussi se doter de tout ce qu’il faut pour réussir. Une startup incubée a 2 fois moins de risque de faire faillite dans les 5 ans !

Un incubateur, structure d’accompagnement de projets innovants, a pour mission de mettre son expérience au service des porteurs de projets innovants :

• Un start up manager dédié pour un accompagnement personnalisé.
• Une communauté de 260 entrepreneurs et des membres de l’eco-système pour partager avec des experts et des pairs.
• Des programmes collectifs et individuels, pour monter en compétence sur la structuration de son projet.

INNOVACT, incubateur public du territoire marnais, est membre de Quest for change, réseau des incubateurs labellisés d’excellence du Grand Est avec 3 filières d’excellence : BIO ECO ; SANTE ; INDUSTRIE

Avec des experts métiers, des solutions de financement adaptées et des partenariats avec des acteurs clés du secteur. INNOVACT accompagne de l’idée éprouvée à la série A.

L’incubateur INNOVACT lance son nouvel appel à projets innovants : 10 places disponibles

Pour être éligible à l’incubation, il faut :

• Être un projet INNOVANT
• À POTENTIEL
• Implanté ou bientôt implanté sur le TERRITOIRE MARNAIS
• Dans les axes stratégiques du territoire : SANTE / BIO ECO / INDUSTRIE et NUMERIQUE

Que vous soyez un particulier porteur d’un projet innovant ou une entreprise ayant un projet de start-up, visionnaire dans le domaine de la technologie, écologiste passionné ou entrepreneur innovant, l’équipe INNOVACT est prête à vous soutenir dans votre parcours vers le succès.

Rubrique réalisée en partenariat avec INNOVACT

Un hiver rigoureux pour les entreprises des Hauts-de-France

Entreprises
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La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Hauts-de-France et la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ont rendu publique une enquête menée de concert sur les résultats des entreprises de la région au premier trimestre 2023. Le contexte défavorable, marqué par l’inflation et la guerre en Ukraine, a engendré de nombreuses difficultés pour les entrepreneurs.

Tous les secteurs sont touchés, ceux du commerce, du transport et logistique et le HCR (hôtels, cafés, restaurants) le sont plus que les autres. Suivant les réponses des dirigeants collectées, 40 % d’entre eux évoquent une baisse d’activité. Leur chiffre d’affaires a reculé de 25 % en moyenne.

De plus, 11 % d’entre eux indiquent une baisse de leurs effectifs durant ce trimestre et 36 % se plaignent d’une situation de trésorerie inquiétante. Les artisans sont plus affectés que les autres : 55 % ont vu leur chiffre d’affaires baisser et 64 % leur trésorerie se dégrader.

Dans ces conditions, le nombre des défaillances d’entreprises s’est très nettement accentué dans la région. Il est passé de 764 au premier trimestre 2022 à 1 065 un an plus tard, soit une hausse de 67 %. Les secteurs où il enregistre ses pires augmentations sont l’hôtellerie restauration (+ 125 %), les débits de boisson (+ 102 %), le commerce de détail (+ 75 %) et les services aux particuliers (+ 73 %).

Pas d’éclaircie en vue

Dans ces conditions, rien d’étonnant si les entrepreneurs se disent inquiets : ils sont 55 % du côté de la CCI et 62 % chez les artisans. Sans surprise, les facteurs qui pèsent sur l’avenir de leurs entreprises sont pour plus de la moitié d’entre eux la hausse des coûts de l’énergie et celle des matières premières.

La première menace demeure l’inflation tirée par les prix alimentaires. Elle devrait se maintenir à 7 % cette année. Une entreprise sur deux a constaté une diminution des dépenses moyennes de ses clients, voire une baisse de fréquentation, notamment dans le commerce et l’industrie. Et 23 % des entrepreneurs du côté de la CCI et 15 % chez les artisans ont déjà dû faire face à des reports ou des annulations de commandes.

Les clubs et réseaux d’entreprises de la Marne retrouvent leur journée spéciale le 21 juin 2023

Collectivités
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Depuis 2018, la Journée des Réseaux revient pour une 3ème édition très attendue. Depuis la crise sanitaire, les entrepreneurs qui ont vécu l’isolement et la fermeture temporaire de leurs activités réclament des opportunités pour se connecter à d’autres entrepreneurs et tisser des liens.

Les clubs et réseaux d’entreprises sont les structures associatives qui permettent à tous ces entrepreneurs de rompre l’isolement, développer leur carnet d’adresses et faire connaître leur activité dans un esprit de partage et de communauté.

Afin de permettre à tous ces clubs et réseaux d’entreprises de se faire connaître et pouvoir attirer de nouveaux membres, la CCI Marne en Champagne, 1er réseau d’entrepreneurs, et ses partenaires [1] proposent une journée spéciale au Kabaret Champagne Music-Hall le mercredi 21 juin 2023 de 10h à 18h.

Au cours de cette journée, une quarantaine de clubs et réseaux d’entreprise seront réunis dans ce lieu unique pour présenter aux visiteurs toute leur richesse et leur diversité au service des entrepreneurs, cadres et dirigeants du territoire.

Informations pratiques :

  • Mercredi 21 juin 2023 de 10h à 18h
  • Au Kabaret Champagne Music-Hall 18 rue Nicolas Appert – 514 30 Tinqueux
  • Cocktail de clôture de la manifestation à 18h30

Magali grandfils nommée Directrice du campus de Reims de NEOMA

Hommes et chiffres
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Photo de Magali Grandfils
Magali Grandfils (Crédit : DR)

Magali Grandfils est nommée Directrice du campus de Reims de NEOMA Business School à compter du 1er juillet 2023. Elle succèdera à Pascal Choquet qui fera valoir ses droits à la retraite. Sa principale mission, outre l’animation des équipes et de la vie du campus rémois, sera de participer à la diffusion de la stratégie de l’école auprès des parties prenantes locales, de soutenir le développement de l’Ecole sur le territoire et d’animer ses relations avec l’écosystème économique, institutionnel et académique de Reims.

En plus de 20 ans de carrière, Magali Grandfils a développé une forte expertise en Ressources Humaines comme en Consulting, en accompagnant des entreprises nationales et internationales dans leurs enjeux de réorganisation. Elle a rejoint NEOMA Business School en 2015, en tant que Responsable du pôle Gestion Administrative Ressources Humaines.

A la CAF, la traque des fraudeurs porte ses fruits

Collectivités
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La publication toute récente des résultats de la lutte contre la fraude par les services de la CAF (Caisse d’allocations familiales) démontre une efficacité accrue des contrôles.

En 2022, ils ont permis de déceler 49 000 cas, représentant un montant total de 351 millions d’euros. L’année précédente le bilan était de 43 200 cas, pour 309 millions d’euros de préjudice.

Il faut savoir que la CAF ne verse pas seulement les allocations familiales, mais aussi l’allocation logement, ainsi que les principaux minima sociaux, comme le RSA.

L’an dernier, ses versements ont atteint au total près de 100 milliards d’euros. Pour lutter contre la fraude, elle a renforcé depuis deux ans et décentralisé davantage ses services compétents, en embauchant plusieurs dizaines de contrôleurs.

L’Aisne dans la moyenne

Lesdits contrôles ont ainsi détecté des fraudes pour un montant de 4,5 millions d’euros dans l’Aisne. Pas de quoi jeter l’opprobre sur le département. Ce montant ne représente que 1,3 % du total de celles découvertes en France. Autrement dit, il situe l’Aisne dans la moyenne des départements, alors que la proportion des allocataires y est une des plus élevées.

En 2020, elle se situait au 85ème rang sur 100 départements pour le revenu imposable par foyer et le dernier des Hauts-de-France. Ce qui prédispose sans doute davantage à avoir une situation sociale précaire qu’une grande maîtrise des procédures administratives.

Pièces détachées dans le bricolage et les articles de sport

Informations Juridiques
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La loi pour l’économie circulaire impose aux fabricants et importateurs de certains produits d’assurer la disponibilité des pièces détachées pendant au moins cinq ans après la mise sur le marché de la dernière unité produite. Dans un premier temps l’obligation a concerné l’électroménager, l’informatique et les télécommunications.

  • La loi « Climat » a étendu cette obligation à compter de janvier 2023 aux outils de bricolage et de jardinage motorisés, articles de sport et de loisirs, bicyclettes, bicyclettes électriques et engins de déplacement personnel motorisés (Code de la consommation, article L 111-4-1). Plusieurs décrets viennent de préciser les modalités d’application de cette obligation à ces derniers secteurs. Ces décrets entrent en vigueur le 23 avril 2023 et s’appliquent aux produits mis sur le marché national depuis cette date.
  • Le décret 2023-293 détaille les produits et l’ensemble de pièces détachées concernés Les pièces détachées doivent être mise à disposition dans des délais variant selon les pièces concernées : dès la mise sur le marché ou au plus tard deux ans après. Les pièces détachées doivent demeurer disponibles pendant une période de cinq à dix ans selon les produits.
  • Par ailleurs, pour les mêmes produits, les entreprises d’entretien et de réparation doivent offrir des pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place de pièces de rechange neuves.

Décrets du 19 avril 2023, 2023-293, 2023-294 et 2023-295

Un hiver rigoureux pour les entreprises des Hauts-de-France

Collectivités
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La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Hauts-de-France et la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ont rendu publique une enquête menée de concert sur les résultats des entreprises de la région au premier trimestre 2023.

Le contexte défavorable, marqué par l’inflation et la guerre en Ukraine, a engendré de nombreuses difficultés pour les entrepreneurs. Tous les secteurs sont touchés, ceux du commerce, du transport et logistique et le HCR (hôtels, cafés, restaurants) le sont plus que les autres.

Suivant les réponses des dirigeants collectées, 40 % d’entre eux évoquent une baisse d’activité. Leur chiffre d’affaires a reculé de 25 % en moyenne. De plus, 11 % d’entre eux indiquent une baisse de leurs effectifs durant ce trimestre et 36 % se plaignent d’une situation de trésorerie inquiétante.

Les artisans sont plus affectés que les autres : 55 % ont vu leur chiffre d’affaires baisser et 64 % leur trésorerie se dégrader.

Dans ces conditions, le nombre des défaillances d’entreprises s’est très nettement accentué dans la région. Il est passé de 764 au premier trimestre 2022 à 1 065 un an plus tard, soit une hausse de 67 %. Les secteurs où il enregistre ses pires augmentations sont l’hôtellerie restauration (+ 125 %), les débits de boisson (+ 102 %), le commerce de détail (+ 75 %) et les services aux particuliers (+ 73 %).

Pas d’éclaircie en vue

Dans ces conditions, rien d’étonnant si les entrepreneurs se disent inquiets : ils sont 55 % du côte de la CCI et 62 % chez les artisans. Sans surprise, les facteurs qui pèsent sur l’avenir de leurs entreprises sont pour plus de la moitié d’entre eux la hausse des coûts de l’énergie et celle des matières premières. La première menace demeure l’inflation tirée par les prix alimentaires.

Elle devrait se maintenir à 7 % cette année. Une entreprise sur deux a constaté une diminution des dépenses moyennes de leurs clients, voire une baisse de fréquentation, notamment dans le commerce et l’industrie. Et 23 % des entrepreneurs du côté de la CCI et 15 % chez les artisans ont déjà dû faire face à des reports ou des annulations de commandes.

Le groupe FCN lance une promotion d’alternants comptables et favorise le mentorat pour les jeunes

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Châlons-en-Champagne, le Groupe FCN s’engage dans un projet novateur pour les ressources humaines de l’entreprise, en misant sur l’accompagnement de jeunes. Dès septembre prochain, une douzaine d’étudiants pourront suivre leur diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) grâce à cette initiative.

Dans la continuité de sa démarche RSE, le cabinet d’expertise comptable promeut également un projet de mentorat qui permet aux alternants volontaires d’apporter leur soutien à des enfants confrontés à des difficultés dans leur parcours éducatif.

Pour anticiper ses futurs besoins de recrutement, le cabinet comptable FCN s’associe à CFAFLOR, un centre d’apprentissage spécialisé dans la comptabilité, pour donner le coup d’envoi d’une formation au diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) dès septembre.

La future promotion sera hébergée au campus In&ma de Châlons-en-Champagne, inauguré en 2022. « Depuis longtemps, nous accompagnons les jeunes dans leur projet professionnel, souligne Noémie Gogul, chargée de communication. La transmission de nos savoir-faire et de nos valeurs fait partie de l’ADN de FCN, tout en restant très à l’écoute des idées des jeunes générations. Avec cette promotion à Châlons, une aventure d’une autre envergure démarre ».

Une douzaine d’étudiants ayant suivi un BTS ou un DUT en gestion d’entreprise auront l’opportunité d’intégrer cette formation, au rythme de l’alternance avec un temps partagé entre leur scolarité à Châlons-en-Champagne et leur activité en entreprise sur l’un des sites FCN situé dans le quart Nord-Est.

« Nous avons pensé aux personnes extérieures à la région, déclare Jean-Pascal Larratte, DRH chez FCN. Le cabinet prendra en charge les frais de transport et de restauration. En ce qui concerne l’hébergement à Châlons-en-Champagne, nous avons prévu un soutien personnalisé pour la constitution des dossiers administratifs en collaboration avec Plurial Novilia notamment pour les demandes d’aides et d’allocations afin de faciliter l’accès à des logements étudiants. Nous souhaitons proposer un package complet et pratique pour ces jeunes, en couvrant tous les aspects, de la formation à l’accompagnement administratif en passant par la mobilité sur le territoire ».

En parallèle, le cabinet comptable recherche des alternants dans d’autres domaines que la comptabilité, tels que des gestionnaires de paie, des assistant( e)s RH ou en informatique. Au total, FCN a besoin de pourvoir une vingtaine de postes en alternance pour la rentrée de septembre.

Les 10 ans de Picardie Emballages à Vervins consacrent la réussite d’un chômeur devenu patron

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Ce qui réjouit Eric Lamendin en ce moment, c’est la réussite des jeunes footballeurs de l’US Vervins, dont il est l’un des animateurs. Surgis du milieu de tableau, les U18 ont enquillé les victoires, pour prendre la tête de leur championnat de D1.

Une dernière victoire à domicile et les voilà champions. Eric Lamendin a salué leur esprit de combativité, courage et solidarité. Il a tout de même pris le temps de remercier la METS (Maison des Entreprises de Thiérache et de la Serre) pour avoir organisé des visites de son entreprise et marquer ainsi l’anniversaire de sa création.

En 2013, il a fait sortir de rien Picardie Emballages, adhérant dans la foulée à la METS. Un an plus tôt, Eric Lamendin a été licencié et s’est retrouvé au chômage. Frappé en même temps par un douloureux deuil familial, il a réagi en rénovant sa maison.

Ce faisant, il a alors trouvé la motivation pour créer sa propre entreprise et l’objet de celle-ci. Il a remarqué que les marchands de matériaux de même que les industriels avaient de gros problèmes d’emballages. En 10 ans, à force d’énergie et de formations, d’inventions et de réactivité, il s’est imposé comme une référence dans ce secteur.

Nouveaux défis

Picardie Emballages fournit aussi bien les industriels que les professions de l’alimentaire. Pour les premiers, il déniche les solutions les mieux adaptées à leurs besoins spécifiques et au meilleur prix.

Aux seconds, il propose toute une gamme d’emballages alimentaires répondant à toutes les normes. Il les incite et les aide tous à faire le choix de « l’éco-responsabilité », y compris pour leurs emballages, auxquels les acheteurs se montrent de plus en plus attentifs.

Comme bien d’autres entrepreneurs, il est confronté à la pénurie de main d’œuvre. Un des nouveaux défis auquel il ne s’attendait pas en se lançant il y a dix ans, c’est de trouver et de former les nouveaux collaborateurs qui vont permettre à son entreprise de prendre l’ampleur qu’elle mérite.

La bioéconomie, l’économie de demain

Collectivités
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Photo de l'amphithéâtre du Lycée Bazin
L’amphithéâtre du Lycée Bazin (Crédit : DR)

L’Université de Reims Champagne-Ardenne, la CCI, le Campus des métiers et des qualifications d’excellence et Générations Bazin ont co-organisé un événement sur la bioéconomie dans les Ardennes à l’amphithéâtre du Lycée Bazin. Rassemblés autour des grands principes de la bioéconomie, les acteurs du territoire ont pu échanger sur les enjeux à l’échelle de la région particulièrement motrice sur ce sujet.

La première partie de cette manifestation, organisée autour des conférences, a permis d’appréhender la bioéconomie sous plusieurs angles, aussi bien techniques que sociétaux, prenant en compte l’acceptabilité sociale et l’impact sur l’emploi. La seconde partie était articulée sous forme d’une table ronde dont les invités représentaient la chaîne de valeur de la biomasse.

Avec un agriculteur, fournisseur de biomasse, un transformateur par méthanisation, un plasturgiste utilisateur de bioplastique et aussi des chercheurs dans les domaines scientifiques et économiques.

Toutes les compétences régionales étaient présentes, avec le Conseil Régional Grand Est, l’Université de Reims, le pôle de compétitivité Bioeconomy for Change, le CESER Grand Est et de nombreuses entreprises. Les premiers retours sont très positifs tant au niveau de la pertinence du sujet que de la complémentarité des différents intervenants.

Ainsi, Mylène Vannet, responsable du service aménagement de la CCI Marne, Benoît Couiter, directeur commercial de Ceva Technologie à Vrigne-aux Bois et Nicolas Belfort, directeur de la Chaire de bioéconomie et développement soutenable de Neoma Business School ont débattu du potentiel de la bioéconomie dans les Ardennes avec une production importante de biomasse agricole et forestière. Une réflexion s’est ensuite engagée sur la complémentarité de la bioéconomie avec l’industrie séculaire de la métallurgie.

La semaine de l’Artisanat dans le Grand Est

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« On ne s’invente pas artisan ! » déclarent les Chambres de Métiers et de l’Artisanat pour la Semaine de l’artisanat 2023.

Dans le Grand Est, l’objectif de ces sept jours est de montrer qu’être artisan nécessite un apprentissage rigoureux afin de garantir une excellente qualité de service avec l’aide de diplômes et qualifications.

Mais ce n’est pas son seul but puisqu’ils permettent également de découvrir tous les savoir-faire de l’artisanat. De la construction d’aéronef à la conservation et à la restauration de documents, au total, le secteur de l’artisanat regroupe plus de 250 métiers, tous plus spécifiques les uns des autres.

Et à travers ces découvertes, la question du développement durable sera abordée en réfléchissant aux actes d’achat en circuit-court.

Dans la Marne, plusieurs événements sont programmés du 7 au 9 juin :

Vendredi 9 juin à 9h15 : Visite de l’atelier d’Olivier Pineau, réparateur de sabre. Au 11 rue Villers 51400 Les Petites Loges.

Mercredi 7 juin à 10h00 : Job Dating à la Mission Locale à Reims.

Jeudi 8 juin à 17h00 : Rendez-vous de l’apprentissage à la Mission Locale de Chalons-en Champagne.

Isabelle Francannet, Consultante Senior Partner Chez Euro Consulting Carrières

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Photo d'Isabelle Francannet
Isabelle Francannet (Crédit : DR)

Diplômée de Grenoble Ecole de Management, 41 ans, Isabelle Francannet débute sa carrière chez Chanel en y évoluant pendant près de 10 ans, sur des fonctions Marketing et Développement produit.

Après une pause de 5 ans pour élever ses 4 enfants, elle intègre la Maison Bollinger comme Responsable Développement Produit.

Son expertise dans l’univers du luxe, des vins et spiritueux, et sa compréhension aiguisée des postes sur tous types de profils et organisations lui permettront de développer le marché local « Grand Est » et national – (Paris et Lyon) - sur des profils « Cadres en Middle et Top Management » sur les secteurs agroalimentaire, retail, luxe, industrie et services.

Présoa organise le Salon « Manutention facile » à Laon

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Le saviez-vous ? Selon Santé publique France, les troubles musculosquelettiques (TMS) sont la première cause de maladies professionnelles indemnisées en France. Cela représente 88% des maladies professionnelles reconnues par le régime général.

Présoa, Service de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) organise pour la seconde édition, le Salon « Manutention Facile », jeudi 8 juin 2023 au Palais des Sports de Laon (02), de 9h30 à 16h00. Avec le soutien de Cap Emploi, la Carsat Hauts-de-France et l’Assurance Maladie Risques professionnels, cette journée est dédiée à la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) dans les secteurs de l’Industrie et du Sanitaire & Sociale. Au programme : ateliers, découverte et conférences.

Dirigeants, managers et responsables HSE des entreprises du secteur de l’industrie et du secteur sanitaire et social sont invités à découvrir et à tester le matériel d’aide à la manutention. Les fournisseurs spécialisés dans le matériel médical et le matériel dédié à la manutention, seront présents : Loxam, Lenormant Manutention, Liftop, Auptinov, Inmasys, Scemed, Japet Medical, Bastide le confort medical, Ergosanté, Alter éco santé, Sapelem, Distri club medical, TMS Manutention, Ysitek, Guldmann…Des ateliers de mise en situation sont également organisés durant la journée.

Parmi les matériaux conçus pour limiter les TMS, les visiteurs pourront découvrir des chariots à fonds mobiles, des tracteurs pousseurs, des diables monte-escaliers électriques, des transpalettes à hautes levées permettant de supprimer les flexions du dos, des petits gerbeurs électriques pour remplacer les efforts sur le transpalette manuel…

Quatre conférences rythment l’événement. Avec le témoignage d’entreprises, un temps d’échange est prévu afin de répondre aux interrogations des visiteurs. Nos partenaires, Cap Emploi et Carsat Hauts-de-France, ainsi que l’équipe de Présoa seront également à la disposition des participants tout au long de la journée, pour apporter des réponses aux diverses questions et notamment sur les aides financières possibles.

L’État soutient le SDIS de l’Aisne dans l’acquisition de moyens de lutte contre les feux de forêts

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Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a mis en place, suite au discours du président de la République du 28 octobre 2022 contre les feux de forêts, des « pactes capacitaires », dont une grande partie couvre ce danger.

150 millions d’euros sont prévus par l’Etat dans les prochaines années afin de soutenir l’investissement en matériels des services départementaux d’incendie et de secours à ce titre.

Danger qui ne cesse de s’accroître et s’étend également dans l’Aisne, à en témoigner par les feux de culture lors de l’été 2022. Le risque incite le préfet Thomas Campeaux a créé par arrêté du 23 mars 2023 une sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie de forêts et autres espaces naturels combustibles.

La première réunion de cette commission le vendredi 5 mai aboutit à plusieurs réflexions dont une mise en place plus stricte de l’emploi du feu dans le département ainsi qu’une meilleure coopération entre les acteurs jouant un rôle dans la prévention d’incendies.

Le préfet se félicite que l’intégralité des demandes du SDIS de l’Aisne a été retenue par la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion de crise (DGSCGC).

Le coût de l’opération, à savoir l’achat de huit nouveaux camions citernes feux de forêt et la mise à niveau du matériel s’élève à 3 121 000€ TTC.