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L’association FLaP prolonge son engagement écologique en se lançant dans une stratégie bas carbone pour son éco-festival Le Cabaret Vert et dont la dernière édition a rassemblé 125  000 spectateurs à Charleville-Mézières du 17 au 21 août 2022. Avec le soutien de Music Moves Europe et de MusicAIRE (An Initiative Recovery For Europe), le festival va initier la première étape de sa transformation par un ensemble d’actions et d’expérimentations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre de ses activités. Ce programme intitulé DECARB-ON  !  vise à expérimenter et partager des pistes concrètes inspirantes pour la décarbonation des grands festivals. Cette initiative se décline selon plusieurs thématiques.

Sensibiliser en développant une culture bas carbone dans le secteur des festivals (ateliers de compréhension partagée du défi que représente le changement climatique, étude pour la mise en place d’un module numérique visant à la transformation des comportements des publics)
Diagnostiquer en mesurant l’empreinte carbone du Cabaret Vert pour définir un plan d’actions ambitieux et réaliste (déploiement de la méthodologie Bilan Carbone©, identification des principaux enjeux carbone, risques et opportunités associés à la mise en place d’une stratégie bas carbone, étude de mobilité des parties prenantes). Essaimer en partageant les travaux et résultats obtenus auprès du secteur des musiques actuelles en vue de la massification des bonnes pratiques en matière de décarbonation et participer à la transformation des pratiques de notre secteur culturel selon les objectifs fixés dans le pacte européen de relance verte et les accords de Paris 2021. Toutes ces actions déboucheront sur l’acquisition d’un savoir-faire partageable avec d’autres festivals européens.

Après avoir lancé il y a 2 ans la première opération d’autoconsommation collective pour un immeuble de 17 logements, Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, annonce la signature ce vendredi 21 octobre de conventions avec Enedis pour quatre opérations du programme 1.2.3 Soleil, 1er projet d’autoconsommation collective dans le Grand Est pour des pavillons individuels. Ce partenariat rend, à partir du 1er novembre, effectif l’échange d’excédent d’électricité entre les logements équipées de panneaux photovoltaïques.

En plus de l’échange d’excédent d’électricité entre les logements (objet de la présente signature de la convention), le programme 1.2.3 Soleil s’appuie sur une solution industrielle nationale comprenant des panneaux photovoltaïques d’une puissance de 3 kWc (kilowatt-crête), un système de stockage électrique de 6kWh ainsi que le pilotage du ballon d’eau chaude électrique afin de partager et consommer une énergie à la fois locale et naturelle.

Dans un premier temps, 59 logements seront concernés sur les communes de Sillery, (7 logements), Bezannes (33), Tinqueux-Champigny (9) et Fismes (10). À terme, le programme 1.2.3 Soleil permettra d’équiper 123 pavillons du patrimoine de Plurial Novilia répartis dans la Marne et les Ardennes à travers 14 opérations d’autoconsommation collective.

Spécialisée dans l’accompagnement professionnel des détenus en fin de peine, la structure d’insertion par l’activité économique de Coucy-le-Château s’est vue remettre un chèque de 40 000 euros par la délégation régionale de la Fondation de France. Ce soutien a permis de financer l’intégration d’une phyto-station sur le domaine agricole. Cet investissement traduit la volonté du conseil d’administration d’évoluer vers un système écologique de traitement des eaux usées. Accueillant une vingtaine de résidents pour une durée moyenne de neuf mois, la Ferme de Moyembrie s’est engagée dans le maraîchage biologique, l’élevage de poules pondeuses et la fabrication de fromages et de yaourts. Elle fournit par ailleurs près de 150 paniers de légumes, par semaine, toute l’année, écoulés en partie dans les Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) de l’Aisne et d’Île-de-France.

Le 14 octobre dernier, La Maison des entreprises de la Thiérache et de la Serre (Mets), les chambres consulaires de l’Aisne - la CCI, la chambre de métiers et de l’artisanat et la chambre d’agriculture - et BGE Picardie ont officialisé la création d’un tout nouveau dispositif, le Guichet entreprises de Thiérache. Ce service itinérant vise à renforcer l’accompagnement individuel des porteurs de projet, des créateurs ou repreneurs d’entreprises et des entrepreneurs dans leur phase de développement. Des permanences de proximité, disponibles sur rendez-vous, se dérouleront à Hirson, à Rozoy-Sur-Serre, à Montcornet, à La Capelle et à Guise. Elles ont pour objectif d’améliorer l’activité de conseil des différents acteurs sur le territoire des communautés de communes de la Thiérache, des Trois-Rivières, de la Thiérache du Centre, des Portes de Thiérache, et de la Thiérache Sambre et Oise.

Dans le cadre de la Team France Export, CCI International Grand Est, avec le soutien de la Région Grand Est, organise un espace dédié aux entreprises de l’industrie du cycle du Grand Est, lors du salon EUROBIKE qui aura lieu du 21 au 25 juin 2023 à Francfort. Cette plate-forme internationale pour le monde du vélo et de la mobilité du futur est le lieu de rencontre des professionnels du secteur, pour élargir leur réseau, identifier de nouveaux partenaires commerciaux, distributeurs, importateurs... C’est sur ce salon que les tendances émergent et que les innovations apparaissent. Les entreprises pourront présenter leurs nouveautés à plus de 30 000 visiteurs professionnels issus de 105 pays. L’occasion de rencontrer les acteurs, les experts et les autorités publiques du marché allemand et européen. La Région Grand Est peut accorder une subvention pouvant aller jusqu’à 50 % du coût net du stand (sous réserve d’éligibilité).

Date limite pour réserver son stand sur le salon EUROBIKE 2023 : le 1er décembre 2022

La 4ème édition du Forum sanitaire et social s’est tenue à la salle l’Atmosphère de Rethel, organisée par la mission locale Sud Ardennes et l’Espace Promotion des Métiers. Ce Forum s’adresse aux demandeurs d’emploi, étudiants, jeunes diplômés, collégiens, lycéens, salariés... Le public a pu aller à la rencontre de 60 exposants : associations, acteurs de la prévention santé, entreprises, organismes culturel et de loisirs, permettant aux jeunes personnes, en quête d’un emploi ou d’une orientation professionnelle, de s’informer et de se documenter sur les cursus, formations, alternances et métiers mis à leur disposition.

En forte croissance depuis son lancement et après une première levée de fonds en 2019, la plateforme de réservation d’expériences viticoles Winalist, continue d’accroître son développement et annonce aujourd’hui une nouvelle levée de fonds de 1,3 million d’euros. Un tour de table réalisé auprès de Business Angels comme la famille Cointreau, INSEAD BA, BAdGE et d’investisseurs institutionnels tels que la BPI, la Caisse des dépôts et la région Grand-Est. Cette levée de fonds vient conforter l’ambition de la start-up d’accélérer son développement à l’échelle internationale tout en poursuivant sa mission d’accompagner les visiteurs locaux et étrangers à trouver l’expérience viticole idéale pour découvrir les terroirs français. Depuis 2019, ce sont près de 1000 professionnels de l’oenotourisme qui font confiance à Winalist notamment de grandes maisons telles que le Champagne Taittinger, La Tour Blanche, les maisons du groupe LVMH (Moët et Chandon, Mercier…), le Château de Pommard et bien d’autres. Plus de 300 domaines viticoles en Espagne, en Italie et au Portugal ont également rejoint la plateforme.

Bien que la pandémie a fortement impacté le secteur, les touristes étrangers sont de retour dans l’Hexagone depuis cet été. Une véritable aubaine puisque cette clientèle étrangère représente 42% de la fréquentation totale. À l’international, le besoin d’activités de loisirs s’accroît à la suite de la pandémie. Selon une étude de 2022, la demande d’expériences oenologiques devrait augmenter de 23% jusqu’à 2028 pour générer 32,5 milliards de dollars uniquement sur la réservation d’expériences viticoles.La start-up en fait elle-même le constat, « Depuis le début d’année, Winalist affiche une croissance de 270%, une croissance corrélée à la reprise du tourisme mondial. Seuls 30% de nos visiteurs sont Français, c’est dire à quel point le tourisme viticole séduit les visiteurs étrangers. On note également qu’environ 50% de nos visiteurs voyagent en couple, 25% entre amis et 25% en famille ; c’est donc un tourisme qui s’adresse à une variété de cibles », indique Nicolas Manfredini, fondateur de Winalist.

Si les premières formations ont déjà débuté en septembre à l’Institut de Formation aux Textiles du Monde, c’est le 3 novembre prochain, de 11h à 14h que les fondateurs, Ousmane Ouedraogo et François H. de Beaulieu, avec Eric Châtel, récemment nommé à la direction de l’Institut, accueilleront élus et partenaires pour leur faire découvrir un lieu étonnant, situé 2 rue du Commerce à Reims, rénové avec l’expertise et le talent du Groupe KUBE. Ce sont 600 m2 pleinement dédiés à la transmission de savoir-faire et à la revalorisation de métiers essentiels liés au textile, depuis le tissage jusqu’à la confection et à la création. Les invités pourront également échanger avec les 20 premiers apprenants et leurs formateurs, issus de Maisons de Haute-Couture françaises et étrangères.

Les fronts de lac aubois sont victimes de leur succès. En juillet et août, plus de 80 000 vacanciers se sont pressés sur les plages du lac de la Forêt d’Orient, dont plus de 47 000 sur celle de Mesnil-Saint-Père. Une hausse de 40 % de la fréquentation qui justifie le projet de requalification des bords d’eau à Mesnil-Saint-Père, porté par le Département de l’Aube. Un investissement de près de 16 millions d’euros qui permettra la création de zones végétalisées, d’installer de nouveaux équipements pour le public, d’implanter une vélo-voie et un mail piéton. Par la même occasion, 1 220 places de stationnement seront créées, contre 650 aujourd’hui. Le calendrier de travaux prévoit le démarrage d’une première phase dès l’année prochaine, celle de la troisième et dernière phase étant programmée pour 2025.

Une requalification qui va permettre de moderniser les infrastructures et les espaces paysagers du bord du front de lac de Mesnil-Saint-Père, dont certains remontent à la création des lacs aubois à la fin des années 1960. Depuis, le Département a réalisé de nombreux investissements autours des plages auboises de Géraudot, Lusigny-sur-Barse, Port Dienville et bien entendu Mesnil-Saint-Père. Des initiatives privées ont également permis d’accroître l’attractivité touristique des lacs aubois ces dernières années, tant en matière de restauration que de loisirs.

L’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de Prémontré, entre Laon et Soissons, va inaugurer sa première promotion d’aides-soignants formés en alternance, en janvier prochain. Adossé à l’établissement public de santé mentale départementale (EPSMD) de l’Aisne, l’organisme a noué un partenariat avec CCI Aisne Formation pour mettre en place ce nouveau cursus. Une deuxième session devrait démarrer en septembre 2023. Accessible sans condition de diplôme, le parcours de formation vise à répondre à la forte demande dans le secteur médical et médico-social.

Fortement mobilisé depuis de nombreuses années pour faciliter la transmission des exploitations familiales, le Syndicat Général des Vignerons, s’est félicité de l’adoption par l’Assemblée nationale de la mesure relevant le plafond d’exonération pour la transmission à titre gratuit de biens ruraux loués par bail à long terme, dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances pour 2023. À l’issue de l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, l’exécutif a retenu l’amendement proposé par des députés de la majorité qui relève le plafond d’exonération à 75 % des droits de mutation à titre gratuit jusqu’à 500 000 euros (contre 300 000 précédemment) en faveur des biens ruraux loués à long terme. En contrepartie, le bénéficiaire doit s’engager à conserver le foncier 5 années supplémentaires, soit 10 ans au total.

Pour Maxime Toubart, le président du Syndicat Général des Vignerons, « c’est une avancée importante pour la préservation de notre modèle champenois d’exploitations familiales. La question de la transmission (près de 63% des vignerons ont plus de 50 ans), reste un défi majeur dans un contexte de prix important du foncier, le prix des vignes ayant été multiplié par 3,2 en 21 ans ». Selon lui, « la fiscalité patrimoniale frappe encore lourdement les héritiers de vigne qui sont incités à les céder plutôt qu’à les exploiter, créant un risque de démantèlement et de disparition des exploitations familiales. Il convient de poursuivre notre mobilisation et nous donnons donc rendez-vous au Gouvernement et au Parlement dans les prochains mois pour franchir un nouveau pas au travers notamment de l’élargissement du Pacte Dutreil * Nous demandons également aux sénateurs d’adopter dans les mêmes termes le vote de ce dispositif ».

Marc Fesneau ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est rendu jeudi 27 octobre dans la Marne, afin de visiter l’exploitation de Vincent Bournaison, qui cultive 10 % de sa surface plantée en pommes de terre, le reste étant consacré à la polyculture. Cette exploitation est en contrat avec l’usine McCain de Matougues depuis son ouverture en 2001. Le ministre est venu se saisir des problématiques de la filière en matière d’augmentation des coûts de l’énergie notamment, combinées aux conditions climatiques extrêmes avec un été très sec.

« Je suis passé de 10 000 à 40 000 euros de coût d’énergie », livre en effet l’agriculteur. La visite de Marc Fesneau s’est poursuivie sur le site de l’usine McCain, qui constitue la plus grosse ligne de production de frites au monde (1,4 km). À l’issue de la visite de l’entreprise, le ministre a échangé avec les dirigeants de McCain et les représentants de l’interprofession de la pomme de terre dont Bertrand Achte, Vice-Président de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre, sur la situation agricole actuelle.

Venez déambuler en centre-ville et cours Briand à la rencontre de plus de 200 étals et commerçants. La journée du vendredi sera consacrée aux commerçants sédentaires qui proposeront des offres spéciales braderie, pendant leurs horaires d’ouverture traditionnels. Le samedi sera le jour des camelots avec plus de 200 étals qui s’installeront au cœur du centre-ville. Au programme de ces deux journées : marchandises bradées, shopping, flânerie et rencontres autour des étals mode, accessoires, décoration, bijoux et gourmandises… Tout est réuni pour passer une agréable journée dans la cité de Gonzague.

Eloy Dorado est nommé Directeur régional de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités du Grand Est en remplacement de Monsieur Jean-François Dutertre qui a fait valoir ses droits à la retraite. Il a pris ses fonctions le 12 septembre. Âgé de 58 ans, administrateur général de l’État, le nouveau DREETS de la région Grand Est était précédemment directeur de l’unité départementale de la Seine-Saint-Denis, à la DRIEETS d’Île de France.

Professeur agrégé d’histoire de 1988 à 1999, avant d’intégrer les ministères sociaux à l’issue de
sa scolarité à l’ENA, Eloy Dorado a servi tant en administration centrale (DGEFP, DGAS) qu’en service déconcentré en Île-de-France, en région et Outre-mer dans les domaines du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle, de soutien au tissu économique, de l’action sociale et de la protection de l’enfance.

Comme dans de nombreuses villes de France, la sous-préfecture de l’Aisne entend inciter ses habitants à verdir l’espace public. Dès cet hiver, il sera désormais possible de faire pousser des fleurs au pied des façades, après l’obtention d’un permis de végétaliser. La ville prend en charge les travaux préparatoires et la fourniture des plantes. Les personnes intéressées s’engagent, quant à elles, à assurer l’arrosage et l’entretien. Cette initiative poursuit plusieurs objectifs environnementaux comme l’amélioration de la qualité de l’air, le renforcement de la biodiversité et la création d’îlots de fraîcheur.