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L’Agit au vert, festival de spectacles vivants du 25 au 27 août

Festival. Pour sa 18e édition, le festival L’Agit au vert, devenu biennal en 2018, pose ses chapiteaux du jeudi 25 au samedi 27 août à Toulouse sur l’esplanade du Lido.

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Photo du festival l'Agit
Le festival l’Agit au vert célèbre cette année sa 18é édition. (Crédit : SAMUEL LAHU)

Pour sa 18e édition, le festival L’Agit au vert, devenu biennal en 2018, pose ses chapiteaux du jeudi 25 au samedi 27 août à Toulouse sur l’esplanade du Lido. Pendant trois jours, le festival mettra en lumière douze spectacles au croisement des arts vivants : théâtre de rue, clown, cirque, stand-up, théâtre jeune public.

Le tout agrémenté de concerts et bien sûr de théâtre plus classique. Des spectacles puisés pour beaucoup parmi la grosse trentaine accueillis en résidence de création sous « le Préambule », le chapiteau de l’Agit installé depuis janvier 2021 à la Grainerie.

Le festival démarrera les festivités avec le spectacle Tempête(s), duo clownesque et musical de la compagnie de l’Embrayage à paillettes, venue de la vallée de la Roya à la frontière francoitalienne (territoire de phénomènes météorologiques et de crises migratoires à forte échelle synoptique…). L’Agit au vert présentera aussi une adaptation de sa dernière création, « Et si… ». Le spectacle Et si je regarde le monde au fond de mes yeux, créé en 2022, devient pour l’Agit au vert et quelques dates Et si je regarde le monde au fond de Vos yeux.

Une « recréation » où les cinq comédiens professionnels de la pièce s’adjoignent un choeur battant d’une douzaine d’artistes amateurs venus d’horizons différents, du monde rural aux quartiers politiques de la ville.

Le lendemain, place à la compagnie Groenland Paradise qui présente Le voyage d’hiver en été, un spectacle poétique pour toute la famille. S’ensuivra Funambule de Pierre Déaux, du cirque en rue quasiculte où la peur et le plaisir se côtoient à cinq mètres de haut.

Perché aussi mais plus près du sol, le clown Kawit avec son orgue de Barbarie présente son entre-sort clownesque déambulatoire au gré des rencontres. Puis dans Heroe(s), les trois acteurs-metteurs en scène et directeurs des compagnies du Feu follet, Coup de poker et Microsystème s’unissent pour créer un objet théâtral singulier en écho à la crise écologique mondiale.

Enfin, place au concert des Figues de barbarie, à base de rhythm’n’blues et Bollywoodfunk spécial fêtards pour redynamiter les cafés-concerts.

Le dimanche, ça bagarre d’entrée autour d’une caravanestand de crêpes avec Crêpage de chignons. Le Collectif Suzette et Nora invente une pièce existentialo-culinaire pour un food-truck et deux femmes en crise.

Peu après, le comédien Gaspard Chauvelot livrera une revue de presse en forme de stand-up, intitulée Tentatives d’épuisement, qui vise à épuiser l’absolue totalité de l’actualité mondiale en moins d’une heure. Se jouera ensuite Olga, comédie tragique pour humains en moon boots de la Chapka Cie, de Nathalie Vinot. Telle une poupée russe, la vieille dame en colère contre la folie du monde fait jaillir de son ventre une multitude de personnages vibrants d’humanité. Cette édition se clôturera avec un concert de Jean-Luc Amestoy et Serge Lopez : un flamenco ardent qui mêle ambiance festive, métissage culturel et joie de la rencontre.

Réservation en ligne : billetterie.festik.net/agit-theatre