Automobile

Marché de l’automobile : une rentrée maussade

Automobile. Moins de 134 000 immatriculations en septembre, une chute de plus de 20% par rapport à l’an dernier, la fin de 2021 s’annonce mal pour la quasi totalité des marques.

Lecture 2 min

Plus ça va, moins ça va. Les mois passent et le marché automobile français ne donne aucune indication sérieuse de reprise vigoureuse. Certes, depuis le début de l’année les ventes ont progressé de 8% avec 1.260.000 immatriculations mais l’année 2020 ayant été bouleversée par la crise sanitaire, il est impossible de s’en réjouir. Tout le monde espérait bien davantage.

Ce ne sont pas les résultats de septembre qui donneront matière à l’optimisme. Le mois de la rentrée s’est soldé par un recul de 20,5%. Le marché spécifique des flottes d’entreprise qui depuis le début de l’année tirait les ventes grâce à sa bonne tenue d’ensemble a dévissé lui aussi. Un recul limité à 13% pour les sociétés et administrations mais qui frôle les 23% pour la location longue durée. Idem pour les ventes aux clients particuliers dont la baisse a atteint 22% en septembre (- 2,9% depuis janvier).

Montée en puissance des voitures électriques

La quasi totalité des marques est entrainée dans la tourmente. Les quelques exceptions : Tesla (+157%), Hyundai (+31%), Land Rover (+28%) DS (+17%), Kia (+10%), Audi (+2%), Jeep (+0 4%). Parmi elles, aucun constructeur représentant un fort volume de vente. Au sommet des immatriculations, le chassé-croisé entre Peugeot et Renault, se poursuit. La nouvelle Clio (7575) a repris le dessus sur la 208 (6927) qui devance de quelques unités la Sandero (6921), la tête de pont de Dacia, encore et toujours la marque la plus achetée par les clients particuliers.

Septembre confirme la montée en puissance ininterrompue des voitures électriques, en progression de près de 70% pour approcher les 13% de part de marché. Les voitures essence restent majoritaires (38%) alors que les motorisations diesel (17,6%) sont désormais devancées par les hybrides (18,5%) et de façon encore plus accentuée si on y ajoute les hybrides rechargeables (8,8%). Le dernier trimestre sera décisif pour terminer l’année sur une bonne note ou au contraire prolonger la morosité actuelle.