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Fort d’un chiffre d’affaires de 100 M€, le groupe toulousain Bioret poursuit sa success story

Transport. Fondé en 2014 à Saint-Jory (Haute-Garonne), le groupe Bioret réalise aujourd’hui 100 M€ de chiffre d’affaires et emploie près de 750 collaborateurs aux quatre coins de la France. Le transporteur mise sur l’électrique pour répondre aux enjeux climatiques et agrandit certains de ses sites afin d’accompagner sa croissance.

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Photo de Serge et Victor Bioret
Serge et Victor Bioret, à la tête du groupe de transport éponyme (© Groupe Boiret).

On pourrait résumer le parcours de Serge Bioret en deux mots : success story. Un DUT Transport en poche, le Toulousain a travaillé dans de grands groupes de messagerie avant de se voir offrir une opportunité : le rachat de l’entreprise Transports Pech que son fondateur cherche à l’époque à céder. Nous sommes en 2010 et c’est le début d’une aventure entrepreneuriale réussie.

Un an plus tard, Serge Bioret met la main sur Trans Euro Route, une société installée dans le Vaucluse, rebaptisée TER Transports. En 2015, associé à son frère, le dirigeant crée à Carquefou, en Loire-Atlantique, la société TBR. Alors que les flottes des trois sociétés convergent régulièrement vers la région parisienne, l’année suivante, l’entreprise In’Terpech voit le jour à Arpajon, dans l’Essonne, au sud de la capitale.

Serge Bioret décide alors de structurer l’ensemble en créant le groupe qui porte son nom. En 2019, ce dernier se lance dans le transport frigorifique avec la création de l’entreprise Bag Trans à Montauban, puis le rachat en 2023 de TSF Provence, basée à Bédarrides, dans le Vaucluse.

Une nouvelle flotte électrique

Les six entreprises du groupe haut-garonnais gèrent désormais un parc de près de 535 camions (porteurs et tracteurs) et emploient quelque 750 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 100 M€. L’aventure, devenue familiale, se poursuit aujourd’hui avec, en 2023 aussi, l’arrivée au sein du groupe de Victor Bioret, le fils du fondateur, qui a fait de la transition écologique de l’entreprise son cheval de bataille. « Nous sommes tous deux convaincus qu’il est temps de trouver des solutions pour rendre le transport routier plus vert, et Victor a su donner un coup d’accélérateur dans cette direction », détaille le dirigeant.

Une volonté qui s’est traduite récemment par l’achat d’une dizaine de tracteurs Volvo électriques, un investissement de près de 4 M€ qui s’est accompagné de la construction d’une station de charge. Et Serge Bioret d’ajouter :

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces dix véhicules font très peu d’agglomération et roulent principalement sur l’autoroute en Lyon et Marseille. L’objectif est d’avoir une longueur d’avance sur le plan environnemental. Nous souhaitons réaliser nos propres retours sur expérience. »

Agrandissement de certains de ses sites

Le groupe va, en parallèle, faire construire, d’ici septembre 2024, 4 000 m² d’ombrières photovoltaïques sur son parking de Saint-Jory. Pour accompagner sa croissance, il prévoit également d’étendre certains de ses sites. C’est le cas à Arpajon, où In’Terpech bénéficiera d’un nouveau site et de 5 000 m² de parking d’ici septembre prochain. Tandis qu’au Cellier (44), l’entreprise TBR se verra dotée de 6 000m² supplémentaires de parking.

Le groupe Bioret a récemment rejoint le groupement Tred Union, qui réunit 80 adhérents, professionnels du transport et de la logistique, dans toute la France. L’occasion pour Serge Bioret de réseauter, de « s’ouvrir de nouvelles opportunités d’échanges », et de « partager nos expériences respectives tout en permettant à nos collaborateurs des services RH ou commerciaux, d’échanger eux-aussi avec leurs pairs », conclut le dirigeant.