Avec Oh ! mon appart’étudiant, fini le casse-tête de la recherche d’appartement ?
Logement. La rentrée universitaire approche à grand pas et avec elle l’angoisse pour de nombreux étudiants de ne pas trouver de logement. Pour les aider, le bailleur Les Chalets - qui gère plus de 1 500 appartements étudiants à Toulouse - a lancé en 2017 sa marque Oh ! mon appart’étudiant. Avec des logements équipés et à prix raisonnables, ce dispositif est victime de son succès.
Sous la marque Oh ! mon appart’étudiant, l’Association pour le logement des jeunes en Occitanie, portée par le bailleur social Les Chalets et présidée par la maire de Pibrac Camille Pouponneau, fait actuellement face à un afflux de demandes. Preuve qu’à quelques jours de la rentrée universitaire, la recherche de logement pour les apprenants et apprentis reste problématique, d’autant plus dans un contexte de tension locative exacerbée par le manque d’offres.
« Fin août, nous avions 50 logements vacants et 2 000 demandes en attente, indique Camille Dages, responsable d’activité Oh ! mon appart’etudiant. En général, nous avons 300 rotations sur les trois mois de l’été et 300 autres égrainées au fil de l’année, pour cause d’abandon des études, d’un stage à l’étranger, etc. À savoir donc un taux de rotation de 40 % dans l’année. »
Face à ce constat et en vue de gagner en rapidité, en souplesse et en simplicité de gestion, le bailleur social Les Chalets a mis en place ce dispositif fin 2017 en direction des apprenants et apprentis. Une initiative plus que bienvenue dans une ville comme Toulouse qui se hisse à la 4e place des lieux où il fait bon d’étudier d’après le classement établi par l’Étudiant datant de juillet, avec plus de plus de 147 000 élèves inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur implanté sur la région Occitanie (source Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche – juillet 2024).
« Nous sommes là pour accompagner les étudiants dans leur première installation. Nous nous inscrivons dans une démarché sociale, c’est pourquoi l’absence de frais d’agence et de critères de ressources des parents font partie de nos particularités », souligne la responsable. L’Association s’attache à trois principaux critères : étudiant post bac, boursier et le handicap dans la limite des logements PMR.
Au choix : des T1, T2 ou T3
La marque gère au total un parc de 10 résidences Oh ! mon appart’étudiant (1 565 logements), toutes situées à proximité des principaux pôles universitaires toulousains et du centre-ville, dont la résidence spécifique à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse qui est dédiée uniquement à ses apprenants.
En 2019, la réhabilitation de l’ancien siège de la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne et la MSA, situé en plein centre-ville, au bord du Canal de Brienne, a permis la création de 153 logements étudiants supplémentaires au sein de la Résidence l’Annexe, dont une majorité de T1 (128) et de T2 (16) mais également quelques T3 destinés à de la colocation. Un projet pensé "durable" : « L’ensemble des logements et des salles communes ont été équipés avec du mobilier de seconde vie par la SCOP Merci René », indique Camille Dages.
Cette même année, la livraison de la Résidence Cap Juby, qui abrite 123 logements étudiants à proximité des grands pôles d’enseignement supérieur à Montaudran, continue encore de séduire.
Atouts : logements équipés et prix raisonnables
D’autant que les logements ont la particularité d’être tous équipés. « Les parents nous demandent souvent s’il s’agit d’une chambre alors que nous proposons des appartements. À défaut d’être meublé, chaque logement est équipé d’un lit, d’un matelas, d’une table, de chaises, d’un frigo, d’une plaque de cuisson et jouit de la wifi. L’étudiant peut donc arriver, poser ses affaires et commencer à vivre dedans en attendant de compléter selon ses besoins. Généralement un espace de laverie complète le bien. Nos résidences sont toutes sécurisées et huit sur 10 ont des places de parking », détaille la responsable d’activité Oh ! mon appart’etudiant. Au total, cinq gestionnaires tournent tous les jours sur l’ensemble des sites pour les entrées et les sorties ainsi que les problématiques diverses.
Le loyer raisonnable est un autre point fort du dispositif. « Cela dépend de l’emplacement mais il faut compter en moyenne 270 € pour un T1 ». Et Camille Dages d’ajouter : « Ces logements abordables représentent une alternative à l’offre du privé et du Crous. Le loyer hors charge pour un studio à Toulouse s’élève à plus de 500 €. Cette somme est difficile à assumer lorsqu’on ne dispose pas de l’aide des parents ou d’une bourse. Les étudiants sont donc souvent obligés de travailler à côté de leurs études ce qui est parfois synonyme d’échec. »
Autre atout non négligeable, la possibilité pour les étudiants de changer d’appartement en cours de route. Cependant, quelques conditions sont à respecter pour pouvoir l’envisager : six mois d’occupation minimum, les loyers à jour, pas de nuisances, un logement bien entretenu et être toujours étudiant.
Épicerie solidaire au cœur d’une résidence
Si pour l’heure, l’Association n’a pas d’autres programmes en cours ou fraîchement sortis de terre dans la métropole toulousaine, elle a mis en place un nouveau projet au sein de sa plus grande résidence de 320 logements baptisée Constantinople.
Au terme d’un an de réflexion et un partenariat passé avec l’épicerie L’Appui, une épicerie solidaire y a vu le jour en juin dernier. Seuls les étudiants de la résidence y ont accès. « Les prix y sont 20 à 30 % moins élevés que dans un hypermarché classique et les étudiants y trouvent de l’alimentaire mais également des produits d’hygiène », souligne la responsable qui annonce son inauguration en octobre prochain.