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By Evos s’intéresse au marché du bien-être

Événementiel. La pépite toulousaine développe des systèmes dynamiques de réalité virtuelle.

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L’entreprise By Evos dispose d’un parc d’une trentaine de machines. DR

Amateurs de sensations fortes, vous êtes à la bon­ne adresse, chefs d’entreprise en quête d’animations originales aussi. Directeurs d’Ehpad également… De fait les systèmes dynamiques de réalité virtuelle développés par By Evos ont cette particularité de s’adresser à des univers aussi dissemblables que l’événementiel, la formation ou le bien-être. Avec un fil con­ducteur : la passion qui a gagné Nicolas Chabbal, puis son frère Sébastien, tout deux aux manettes de la TPE toulousaine qui, depuis plus de 20 ans, conçoit, fabrique et propose aux agences d’événementiel et aux entreprises ces machines du futur.

« Aujourd’hui nous avons un parc d’une trentaine de ma­chines de réalité virtuelle et de simulateurs sur systèmes dynamiques ou non. Nous réalisons nos propres logiciels et nous construisons nos ma­chines de A à Z. Ce qui fait que nous sommes désormais tournés exclusivement vers la prestation en réalité virtuelle, explique reconnaît Sébastien Chabbal aux manettes de By Evos. Nous intervenons pour des agences d’événementiel, des collectivités, des entreprises, partout en France et à l’étranger : en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Espagne… et personne ne sait que derrière tout ça il y a une entreprise toulousaine »

Des applications ludiques

C’est par une Formule 1 que tout a commencé. « En tant qu’agence d’événementiel, nous avons pendant plusieurs années accompagné des lancements de nouveaux modèles pour des concessionnaires automobiles du Sud-Ouest, détaille Sébastien Chabbal. Mais pour se démarquer des autres agences, sur ce marché très concurrentiel, Nicolas a émis le souhait de se doter d’une animation un peu atypique. Il y a une dizaine d’années, il a donc acheté une véritable Formule 1 des écuries Arrrows et décidé de construire autour un simulateur, pour « conduire une Formule 1 » dans une véritable Formule 1. À l’époque, c’était aussi le tout début de la réalité virtuelle (VR), d’où l’idée d’utiliser dans son simulateur. Faute de pouvoir se procurer des casques de VR, il a fait appel à des développeurs. Et c’est comme ça qu’il est de­venu l’un des premiers, dans l’événementiel, à disposer d’un simulateur qui fonctionne en VR ». L’engouement pour la machine est immédiat. De quoi encourager les deux frères à étoffer rapidement leur parc d’animations avec l’achat aux États-Unis d’un piano géant de sept mètres de long sur deux de large, en exclusivité française, d’un bobsleigh pour reproduire les sensations de la piste de La Plagne, une autre exclusivité française, d’un simulateur de jet-ski, de moto, de kart, de ski nautique, ski alpin, surf, snowboard, kayak, roller coaster, navette et même traîneau du père Noël…
« Aujourd’hui nous avons un parc d’une trentaine de ma­chines de réalité virtuelle et de simulateurs sur systèmes dynamiques ou non. Nous réalisons nos propres logiciels et nous construisons nos ma­chines de A à Z. Ce qui fait que nous sommes désormais tournés exclusivement vers la prestation en réalité virtuelle. Nous intervenons pour des agences d’événementiel, des collectivités, des entreprises, partout en France et à l’étranger : en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Espagne… et personne ne sait que derrière tout ça il y a une entreprise toulousaine », reconnaît Sébastien Chabbal.

« L’idée était de rendre la réalité virtuelle plus accessible et donc très simple à mettre en œuvre, souligne Sébastien Chabbal. Notre solution se compose d’un casque et d’un boîtier doté d’un écran. Il n’y a rien à faire sinon brancher la prise, le casque et choisir la vidéo ».

au bien-être au travail

À ces animations ludiques s’ajoutent aussi un catalogue de simulateurs de formation, en peinture industrielle, mé­canique, électricité, soudure… « Ce sont des outils professionnels, qui, habituellement, ne sortent pas des ateliers d’Airbus ou autre, que nous détournons de leur usage pour faire de l’événementiel : par exemple pour faire de l’initiation ou lors des journées portes ouvertes », détaille Sébastien Chabbal. By Evos a ainsi été sollicité par le ministère de l’Éducation nationale lors d’événements pour, grâce à ces simulateurs devenus pour le coup eux aussi ludiques, sensibiliser les plus jeunes aux métiers manuels.
L’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 480 K€ en année normale, « avec une croissance à deux chiffres tous les ans », a beaucoup souffert de la crise sanitaire. Son effectif s’est réduit de cinq à trois personnes aujourd’hui. Alors que le marché devenait atone, elle en a cependant profité pour développer sept nouvelles machines.
Pendant cette « période d’hibernation », elle a aussi planché sur une nouvelle offre, Evos Connect, qu’elle destine notamment aux Ehpad « pour détendre les personnes âgées ». Un concept né à l’occasion d’un repas de famille. « L’idée était de rendre la réalité virtuelle plus accessible et donc très simple à mettre en œuvre. Notre solution se compose d’un casque et d’un boîtier doté d’un écran. Il n’y a rien à faire sinon brancher la prise, le casque et choisir la vidéo ». Les expériences proposées sont multiples, du voyage au bien-être. « Nous nous sommes en effet rapprochés d’un thérapeute, ce qui fait qu’on peut aussi travailler sur la respiration, la décontraction musculaire, etc. »
Avec sa solution déjà testée au sein d’un Ehpad à Toulouse, By Evos souhaite cibler également les cliniques pédiatriques mais entend toucher aussi le marché des entreprises, de plus en plus préoccupées par le bien-être au travail… Un gros industriel de la région s’est déjà dit intéressé et des discussions sont programmées à la rentrée.