Dans le Tarn-et-Garonne, l’entreprise Risa trouve un nouveau souffle
Acquisition. Spécialisée dans la fabrication et dans le développement d’engins et d’équipements de travaux publics, l’entreprise Risa passe sous le giron du groupe bourguignon Louault. Ce rachat doit notamment lui permettre d’accroître et de moderniser sa capacité de production.
Le tribunal de commerce de Paris a validé le 5 janvier 2024, l’offre de reprise de l’entreprise Risa formulée par le Groupe Louault.
Acteur majeur sur le marché des engins de travaux publics spécialisés dans les réseaux souterrains et aériens (grues de levage et de forage trancheuses, roues de compactage...) depuis plus de 50 ans, l’usine située à Caussade dans le Tarn-et-Garonne avait été placée en redressement judiciaire avec plan de cession en septembre dernier.
Si dans un premier temps ce rachat par le groupe Louault doit permettre à la société caussadaise de pérenniser ses activités et surtout de sauvegarder l’emploi des 50 personnes qui y travaillent, il doit surtout lui permettre d’augmenter sa capacité de production comme le confirme Stéphanie Louault, directrice financier :
Cela fait plus de 30 ans que nous collaborons avec Risa. Notre objectif est d’accroître et de moderniser sa capacité de production, de développer des synergies à l’export et d’élaborer des économies d’échelle en appliquant les recettes qui ont forgé la solidité du groupe. »
Plus de 400 collaborateurs à travers le monde
Du côté du Groupe Louault, cette reprise lui permet de poursuivre et de compléter la diversité de ses activités, avec une douzaine d’entreprises. Créé en 1930 à Saint-Fargeau, dans l’Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté, le groupe industriel familial français dirigé par Jérôme Louault possède deux entités :
- Remorques Louault (120 salariés, 35 M€ de CA), spécialisée dans la construction de remorques et de semi-remorques et,
- Louault Technologies et Industries (80 salariés, 9 M€ de CA), spécialisée dans la mécano-soudure. La holding compte, par ailleurs, une douzaine de filiales situées dans l’Ain, dans les Yvelines, en Vendée ou encore à La Réunion et près de 450 collaborateurs.
(Article écrit en collaboration avec nos confrères du Journal du Palais, à Dijon.)