French Tech Tremplin : 30 entreprises de la région Occitanie sélectionnées
Entrepreneuriat. Le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, était à Montpellier le 15 décembre 2023 pour annoncer les 224 nouveaux lauréats de la phase « incubation » du programme French Tech Tremplin. Ils bénéficieront d’un accompagnement de 12 mois pour développer leur start-up.
Optimiser les chances des personnes sous-représentées dans l’écosystème tech français grâce à des financements, des formations et un système de mentorat : voilà l’ambition du French tech Tremplin qui va lancer sa quatrième édition le 1er janvier 2024.
Doté de plusieurs dizaines de millions d’euros, ce dispositif permet d’accompagner des talents venant de milieux socio-économiques défavorisés (habitants des quartiers prioritaires, bénéficiaires de minima sociaux, réfugiés, étudiants boursiers…) dans la création (phase « prépa ») et le développement (phase « incubation ») de leur start-up.
Un soutien financier et une mise en lumière indispensable alors que la French Tech - au même titre que la Silicon Valley - est souvent pointée du doigt pour son manque de mixité, de diversité et de parité. C’est justement pour répondre à ce triple enjeu que ce programme a été lancé en 2019 par le gouvernement.
Réunis le 15 décembre 2023 à Montpellier, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du Numérique et Clara Chappaz, patronne de la French Tech ont dévoilé la liste des 224 projets lauréats qui vont être incubés en 2024. Avec une moyenne d’âge de 33 ans, 78 % des lauréats sont basés dans les régions hors du Grand Paris et 4 % sont issus des territoires ultramarins. À noter que la part de femmes avoisine cette année encore les 35%. Concernant les secteurs d’activités, 16% des lauréats proviennent de la greentech, 11% de la healthtech et de la fintech et enfin 9% de la edtech.
Cérémonie d’annonce des lauréats French Tech Tremplin 2023-2024 https://t.co/fzmgkwQmds
— La French Tech (@LaFrenchTech) December 15, 2023
Plus de diversité et de mixité
Terre d’innovation et berceau de nombreuses start-up, l’Occitanie est cette année encore bien représentée avec 30 entreprises sélectionnées qui vont bénéficier : d’un an d’incubation au sein d’un des incubateurs partenaires du programme, d’une bourse de 22 900€ versée sans contrepartie par Bpifrance et aussi de rencontres avec des experts en financement ainsi que de potentiels investisseurs.
Parmi les start-up issues des French Tech de Toulouse et Montpellier, on retrouve celle créée en 2022 par Héloïse Lamotte : Mains d’argent, le premier service intergénérationnel de compagnons d’emplettes. Concrètement, l’entreprise propose de lutter contre l’isolement social des seniors en leur offrant gratuitement un accompagnement réalisé par des étudiants autoentrepreneurs rémunérés, pendant leurs courses en supermarché (de l’accueil du magasin au chargement du véhicule).
« Ce service s’adresse directement aux enseignes alimentaires souhaitant se différencier grâce à un service qui améliore l’expérience client en magasin », explique la jeune entrepreneuse. Et de développer : « Le service est accessible par abonnement mensuel. La mise en relation s’effectue entre GSA et Compagnons d’Emplettes qualifiés par un système de calendrier digital. Pour les seniors, ils rencontrent les Compagnons d’Emplettes directement au moment d’aller faire leurs courses, en magasin ».
2 000 entrepreneurs accompagnés depuis 2019
Les autres lauréats de cette promotion 2023/2024 du volet « incubation » en Occitanie sont : DCO2, Domy, Elda Technology, Ex Creatio, Holy Moka Games, Intui Teeth, Les buffets du grand marché, My creative box, Psymatch, Pybex Cycles, Save me, Scrooge Finance, Selection-ENR, Tawkie, Twinworks, V-Events, Vision and Something, Wayf, Andragogy, Arries, Atypical Wolrd, Doomli, Golden Cup, Myria Editions, PF E-consulting, Sao Textile, Savvy Solutions, Tamra et enfin, Tozumto.
À noter que depuis son lancement le French Tech Tremplin a accompagné 2 000 entrepreneurs. 93% des pépites lancées avec l’appui du volet « Incubation » du programme sont toujours en cours de développement et plus de la moitié des start-up ont créé des emplois dès la première année.