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Mon Chasseur Immo poursuit son déploiement à Toulouse

Immobilier. Basé à Montpellier, le spécialiste de la recherche de biens tournée vers les acquéreurs a ouvert une nouvelle agence dans la Ville rose.

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(Crédit : Freepik)

Le PDG de Mon Chasseur Immo, Frédéric Bourelly, était à Toulouse le 16 février. Le fondateur du réseau de mandataires spécialisés dans la recherche de biens pour le compte de futurs acquéreurs, inaugurait la nouvelle agence que l’enseigne vient d’ouvrir dans la Ville rose. Créée en 2012, Mon Chasseur Immo regroupe aujourd’hui 160 professionnels répartis dans les grandes villes françaises, dont six à Toulouse qui rayonnent sur la Haute-Garonne et les départements limitrophes.

3 000 mandats chaque année

L’enseigne qui signe à l’échelon national de l’ordre de 3 000 mandats chaque année, souhaite poursuivre son maillage territorial tout en structurant son déploiement dans les régions avec le recrutement d’animateurs de réseau. Au siège montpelliérain, le groupe compte une trentaine de salariés auxquels s’ajoutent sept animateurs en région.

S’il n’a pas inventé le métier de chasseur immobilier – « encore peu connu en France » –, Frédéric Bourelly lui a donné un nouvel élan grâce au digital.


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« La création de Mon Chasseur Immo date de 2012 du constat que l’acheteur immobilier ne disposait pas de services dédiés pour lui permettre d’acheter un bien de la façon la plus simple et la plus efficace possible, explique le dirigeant. Malgré la pléthore d’offre de biens sur internet, il était contraint d’effectuer toutes les démarches seul : rechercher les biens, les qualifier, les visiter, faire face à de multiples interlocuteurs pour obtenir un crédit, sans parler des travaux éventuels et de l’aménagement du bien. »

« Un achat immobilier est un processus complexe. »

« L’idée était donc de développer ces services à l’acquéreur pour lui permette de simplifier son acte d’achat et le rendre plus efficace conformément à un cahier des charges défini en amont de recherche de bien avec un budget. Nous avons beaucoup investi en amont dans le digital de façon à proposer à l’acheteur une expérience qui s’appuie sur le travail du chasseur immobilier qui lui est dédié, mais qui lui permette aussi de piloter son projet grâce à une interface dédiée avec tous les biens proposés et les documents relatifs, etc. »

Un système à succès

Un modèle qui fonctionne puisqu’un acquéreur accompagné « visite en moyenne trois biens avant de se décider au lieu de huit à dix en moyenne  », pointe Frédéric Bourelly. Le gain de temps, est du reste, l’un des arguments mis en avant.

« Nos clients sont très souvent des personnes en manque de temps, détaille le dirigeant. Ce sont aussi souvent des personnes mutées qui habitent loin et ont besoin de l’aide d’un professionnel qui connaît bien le marché local pour sourcer les biens. Ce sont enfin souvent des primo-accédants ou des personnes seules qui ont besoin de conseils et d’être sécurisées. » Frédéric Bourelly parie sur la forte dynamique démographique de Toulouse pour installer durablement l’enseigne dans le paysage. Il prévoit de « doubler l’effectif de son équipe dans l’année qui vient ».

L’enseigne recrute des profils très variés pour grossir les rangs de ses chasseurs : des professionnels issus du milieu de l’immobilier, pour un tiers d’entre eux, et des personnes en reconversion « qui ont une vraie appétence pour la recherche de biens ». Ces chasseurs immobiliers, qui travaillent sur la base de « mandats de recherche », perçoivent une commission.

« Nous leur restituons 70% des honoraires que nous percevons, à savoir en moyenne 3% du montant de la transaction, sachant que nous ne sommes rémunérés qu’au succès de l’opération, à la signature de l’acte notarié », précise le dirigeant de l’enseigne.