Qui sont les nouveaux lauréats 2024 du Réseau Entreprendre Occitanie Garonne ?

« Pour créer des emplois, créons des employeurs. » Telle est la devise du réseau international Réseau Entreprendre fondé en 1986 par l’industriel André Mulliez. Cette conviction c’est aussi celle de son antenne régionale créée il y a 23 ans et basée à Toulouse. Partout sur le territoire occitan, ses 230 adhérents bénévoles - des chefs d’entreprise expérimentés et en activité - accompagnent des créateurs et repreneurs d’entreprises porteuses d’emploi dans leur phase de développement ou d’accélération.

Le réseau propose à ces entrepreneurs à haut potentiel différents parcours (Start, Booster et Ambition…) ainsi que des programmes spécifiques (Innovation, Wom’energy et Impact). Une approche gagnante puisqu’en deux décennies, Réseau Entreprendre Occitanie Garonne a favorisé la création ou la reprise de plus de 403 sociétés pour 543 lauréats accompagnés, ce qui représente un total de 4 800 emplois créés ou sauvegardés. Depuis 2001, le montant cumulé des prêts d’honneur (de 10 à 50 K€) accordés par l’association atteint 8,8 M€ et 93 % des entreprises accompagnées sont toujours en activité après trois années d’existence.

Une centaine de créations d’emplois à la clé

Dans un communiqué daté du 18 décembre dernier, l’association présidée par Christophe Nobilet a présenté ses premiers lauréats « Start » pour les mois de juillet à décembre 2024. Pour cette seule période, ce sont 14 nouveaux chefs d’entreprise (pour neuf sociétés) qui vont être accompagnés pendant deux ans, avec à la clé la promesse de créer une centaine emplois en trois ans. Il s’agit de :

• Simon Meijer, repreneur de la société Agri Loisir. Située à Preignan dans le Gers, elle est spécialisée depuis plus de 40 ans dans la vente de robots de tonte, de mini-motoculture, la réparation et la location, ainsi que la vente de pièces détachées pour les plus avertis. Sur le court terme, le dirigeant souhaite maintenir les quatre emplois et projette d’en créer un supplémentaire.
• Pierre Van Kempen, repreneur de l’entreprise Centre Sud Échafaudages. Domiciliée à Olemps, en Aveyron, elle est spécialisée dans le secteur d’activité des travaux de montage de structures métalliques. Et plus particulièrement dans l’installation des échafaudages pour la rénovation de monuments historiques. Fort aujourd’hui de sept salariés, le repreneur ambitionne d’en recruter six autres.
• Maxime Alauzy, fondateur de la conciergerie 3.0 toulousaine Happy Pro, une application dédiée aux ménages et aux interventions pour des logements en location courte durée. Son credo ? Permettre aux propriétaires de gérer à distance leur logement à moindre coût, tout en gardant le côté « humain » en communiquant avec les locataires mais de déléguer toute la partie chronophage liée aux interventions dans le logement. L’entrepreneur annonce vouloir créer 15 emplois.
• Mariane Cam, créatrice de la plateforme de matching thérapeutique Domy. Lancée en avril 2022 dans la Ville rose, la plateforme propose d’accompagner gratuitement les familles et les jeunes adultes dans le choix d’un bon psychologue et également de la bonne thérapie. Son objectif ? Rendre la santé mentale plus accessible et plus simple à toutes et à tous. Pédo-psychologue spécialiste du développement de l’enfant et l’adolescent, la jeune cheffe d’entreprise souhaite créer 21 emplois.

• David Jullo, repreneur de la société Oceatech. Installée à Toulouse, cette entreprise de service numérique réalise 40 % de son chiffre d’affaires en infogérance et 60 % dans la vente de logiciels de dictaphone numérique et de logiciels de reconnaissance vocale (DNRV). Elle est également spécialisée dans l’audit, le conseil, l’équipement, et l’accompagnement des professionnels de la santé, que ce soit en libéral (médecins de ville) ou en structure (cliniques et hôpitaux). Le nouveau dirigeant a pour objectif de maintenir 13 emplois dans les trois ans à venir.
• Phuong et Van Ly Le, fondateurs O’Shiso, un restaurant bar cocktail avec buffet à volonté situé à Pamiers en Ariège. Le duo de restaurateur propose une cuisine fusion japonaise et française de qualité. Ils ambitionnent de maintenir huit emplois.
• Étienne Lallement, repreneur de la société Alter Éco Santé. Située à Villeneuve-Tolosane, l’entreprise conçoit et fabrique du matériel médico-chirurgical d’aide à la mobilité et au transfert (entre lit, fauteuil…) pour des patients en établissement et des personnes âgées à domicile. Elle propose aussi des formations, certifiées Qualiopi concernant la maîtrise des aides techniques pour les transferts. Le chef d’entreprise souhaite conserver ses 20 salariés et ambitionne d’en recruter trois nouveaux.
• Camille Bourbon, repreneuse de la PME Surfetud. Installée à Colomiers, à proximité de Toulouse, la société est spécialisée dans l’étude, la réalisation et le contrôle d’outillages principalement pour les secteurs de l’aéronautique, l’énergie, le ferroviaire et l’automobile. L’entrepreneuse annonce vouloir maintenir les huit emplois et en créer six autres.
• Nicolas Baradon et Frédéric Thomas, repreneurs de la société Jaulent Industrie. Depuis plus de 47 ans, cette entreprise domiciliée à Montauban est spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de machines agricoles et industrielles. Elle dispose aujourd’hui d’un atelier de 1 200 m² et d’un bureau d’étude ainsi que de deux bureaux commerciaux. Les deux associés souhaitent recruter trois collaborateurs pour renforcer leur effectif de 20 salariés.

• Yohann Quaireau, fondateur des Ateliers Fabacées à Toulouse. L’entreprise fabrique des produits alimentaires riches en protéines végétales et à base de céréales et de légumineuses, dont du seitan. Aliment très populaire de la cuisine asiatique, surtout en Chine et au Japon, il est fabriqué à partir de farine de blé ou d’épeautre et est consommé en remplacement de la viande ou du poisson. L’entrepreneur ambitionne de créer cinq emplois.
• Sergey Olkhovskiy et Anastasia Olkhovskaia, à la tête de la marque Dr Rubber. Domiciliée dans la Ville rose, l’entreprise reconditionne des pneus de haute qualité avec moins de 10 % d’usure à prix abordable, avec un engagement fort pour la qualité, la sécurité et l’économie durable. Un choix fort alors que chaque année, l’industrie des pneus produit environ un milliard de pneus, soit 38 pneus par seconde. Et que huit millions de tonnes de pneus ne sont pas recyclés. Le duo souhaite créer 14 emplois.