La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) joue un rôle de plus en plus déterminant dans les processus de fidélisation et de mobilité des cadres, confirme l’Apec dans une nouvelle étude. La QVCT est aussi un levier puissant d’attractivité : 45 % des cadres jugent que les conditions de travail sont un critère essentiel pour décider de rejoindre une entreprise (+5 pts en un an), juste derrière la rémunération (55 %, +3 points) et le contenu du poste (49%), loin devant d’autres critères comme l’impact social ou environnemental de l’entreprise (16 %, +4 points).
Les cadres évaluent la QVCT à l’aune de quatre piliers : les relations de travail, l’autonomie, la reconnaissance et la charge de travail. Si l’un fait défaut, ils n’hésitent pas à démissionner. Près de la moitié des cadres indiquent ainsi avoir déjà quitté une entreprise en raison d’un manque de reconnaissance et un quart démissionne pour trouver plus de sens ou d’utilité à leur travail.
