Les Français et le changement climatique : entre bonnes résolutions et doutes
Alors que la COP 30 s’est ouverte le 10 novembre à Bélem au Brésil et que l’on célèbre les 10 ans des accords de Paris, l’Ademe publie la 26e édition de son baromètre « Les représentations sociales du changement climatique ». Il révèle que si les Français se montrent toujours favorables à des actions fortes face au changement climatique, ils se révèlent de plus en plus pessimistes quant à notre capacité collective à en limiter les effets.
Ainsi près de huit Français sur dix accordent de l’importance à la protection de l’environnement. Mais face à d’autres enjeux conjoncturels, les questions les plus importantes pour eux restent la hausse des prix (20%), les déficits publics et la dette (17%), l’immigration (14%), la sécurité des biens et personnes (11%), devant l’environnement, la transition écologique et la santé publique (8% chacun).
Le problème environnemental le plus préoccupant est le changement climatique (49%), loin devant la dégradation de la biodiversité (33%), de la pollution de l’eau (28%) et des sols (20%). Une majorité d’entre eux ne pensent pas que le changement climatique sera limité à des niveaux raisonnables d’ici à la fin du siècle (66% aujourd’hui contre 56 % en 2016)), qui anticipent que les conditions de vie deviendront extrêmement pénibles à cause des dérèglements climatiques (65 % versus 55% il y a dix ans).
Ils sont cependant de plus en plus nombreux à vouloir faire des efforts comme baisser la température de son logement (67 % y sont favorables aujourd’hui contre 48 % il y a 10 ans) ou encore limiter sa consommation de viande (53 % contre 39 %).