En 2022, 57 % des néo-bacheliers d’Occitanie ayant accepté une formation sur Parcoursup changent de zone d’emploi pour poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur et 17 % d’entre eux quittent la région, selon l’Insee. Seuls 35 % des néo-bacheliers des zones d’emploi à offre universitaire large (Toulouse, Montpellier, Nîmes, Perpignan et Albi) poursuivent leurs études dans une zone d’emploi différente de celle où ils ont passé leur baccalauréat. Mais c’est le cas de 85 % des néo-bacheliers résidant dans les autres zones d’emploi de la région. En cause : la répartition inégale des formations sur le territoire, ce qui implique davantage de mobilité selon la filière choisie par l’étudiant. Parmi les zones d’emploi les plus populaires auprès des jeunes, on retrouve Toulouse et Montpellier, qui captent près de la moitié des néo-bacheliers qui changent de zone d’emploi à leur entrée en études supérieures et sept étudiants entrant dans la région sur dix.
