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Face à l’inflation, l’allocation chômage revalorisée de 1,9 %

Aides sociales. Une revalorisation exceptionnelle de 1,9 %, soit 19 euros de plus par mois en moyenne.

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Représentation d'une allocation
Ce coup de pouce intervient de manière anticipée pour aider les demandeurs d’emploi dans un contexte d’inflation. (Crédit : Freepik)

Pour répondre au contexte économique tendu, les allocations d’assurance chômage ont exceptionnellement été revalorisées de 1,9 % au 1er avril 2023, soit 19 € de plus par mois en moyenne.

Il s’agit d’une mesure exceptionnelle décidée par les partenaires sociaux lors d’un conseil d’administration de l’Unédic pour faire face à l’inflation. Près de deux millions d’allocataires sont concernés. Il y aura donc bien cette année deux revalorisations. La prochaine aura lieu en juillet prochain.

Et si Force ouvrière s’est félicitée de cette revalorisation « demandée et obtenue » par les organisations syndicales, la CGT, elle, aurait aimé aller plus loin.

Elle déplore que le patronat n’ait « pas concédé plus » et dénonce une « déconnexion avec la précarité des privés d’emploi ». Le montant brut journalier de l’aide au retour à l’emploi (ARE) est composé d’une partie fixe qui est portée à 12,71 € (contre 12,47 € antérieurement) et d’une partie variable égale à 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR).

Le salaire journalier de référence est lui-même revalorisé de 1,9 % pour les allocataires dont la dernière fin de contrat de travail date d’au moins six mois, soit avant le 1er octobre 2022.

L’allocation minimale est portée à 31 € par jour

Le total de l’allocation ne peut pas être inférieur à 57 % du salaire journalier de référence. L’allocation nette minimale est portée à 31€ par jour (contre 30,42 € auparavant).

L’allocation versée aux demandeurs d’emploi qui suivent une action de formation (ARE-F) est égale au montant brut de l’ARE. Son montant minimum est fixé à 22,19 € (contre 21,7€ précedemment).

La dégressivité de l’allocation à compter du 183e jour d’indemnisation s’applique lorsque le salaire de référence dépasse 156,70 € (4 766 € par mois contre 4 677 € anciennement).

La dégressivité ne peut conduire à une allocation inférieure à 89,32 € brut par jour (contre avant 87,65 €). Le montant maximum de l’allocation reste plafonné à 75 % du salaire de référence.