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Un nouveau binôme à la tête du Barreau de Toulouse

Juridique. Les avocats toulousains ont élu le 27 juin Caroline Marty Daudibertières et Thomas Neckebroeck, respectivement bâtonnier et vice-bâtonnier de l’Ordre.

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Un nouveau binôme à la tête du Barreau de Toulouse
Mes Caroline Marty-Daudibertières et Thomas Neckebroeck prendront leur nouvelle fonction en janvier prochain pour deux ans. (Crédit : DR)

Représentant 51,86 % des voix, le binôme formé par Caroline Marty-Daudibertières et Thomas Neckebroeck a été élu au premier tour lundi 27juin aux fonctions, respectivement, de bâtonnier et vice-bâtonnier de l’Ordre des avocats de Toulouse pour un mandat de deux ans. Ils prendront leurs fonctions en janvier prochain. Tous deux sont membres du conseil de l’Ordre depuis 2018. Caroline Marty-Daudibertières, 48 ans, bâtonnier élu, a prêté serment en 2000.

Restaurer la place de l’avocat dans le débat public

Elle intervient principalement en droit pénal et en droit de la famille. Thomas Neckebroeck, 43 ans, vice-bâtonnier élu, a prêté serment en 2004. Il exerce principalement en droit des entreprises en difficulté ainsi que dans le contentieux commercial et bancaire. Durant la campagne, Caroline Marty-Daudibertières et Thomas Neckebroeck, en lice avec un autre binôme composé de Mes Sylvain Laspalles et Laurent Seyte, ont proposé « 31 mesures concrètes » détaillées sur leur site internet.

Les nouveaux élus, qui entendent maintenir « une tolérance zéro à l’égard des braconniers du droit », souhaitent également restaurer la place de l’avocat dans le débat public. Ils rappellent notamment, dans leur profession de foi, l’importance du Barreau de Toulouse « constitué de professionnels compétents, aux domaines d’activité variés, formés, forts de notre secret professionnel : nous devons le faire savoir. Nous communiquerons, nous rappellerons aux particuliers, aux entreprises et aux institutions que nous sommes les professionnels incontournables du droit et les experts de l’analyse juridique et judiciaire. Nous porterons également haut et fort la parole de notre Barreau auprès des institutions représentatives de notre profession. Nous sommes le 5e Barreau de France : notre voix doit compter. N’attendons plus d’être sollicités pour faire connaître nos suggestions ou oppositions, nous devons être force d’avis et de propositions. »