Ce week-end, on sort en Occitanie, et pas seulement pour les marchés de Noël
Culture. Envie de profiter à fond de votre samedi 7 et dimanche 8 décembre ? La rédaction vous propose deux sorties à Toulouse et deux autres en région pour ceux qui souhaitent prendre le large. Alors à vos agendas !
Le Village de Noël du Barcarès
Parmi les plus célèbres marchés de Noël il y a bien sûr ceux de Strasbourg, Reims, Colmar ou encore Mulhouse. Dans le sud de la France – et à seulement deux heures de voiture de Toulouse - c’est la ville du Barcarès qui tire son épingle du jeu avec sa reconstitution grandeur nature d’un village de montagne qui s’étend sur plus de sept hectares !
Devenu une véritable institution avec plus de 1,6 million de visiteurs en 2023, le village aux 120 chalets perpétue cette année encore la tradition d’un Noël authentique, traditionnel, chaleureux et généreux.
Pour cette 25ᵉ édition, les organisateurs ont vu les choses en grand avec de nombreuses animations et des shows spectaculaires, toujours dans un décor féerique. Parmi les temps forts à ne pas manquer : la comédie musicale de Noël, des spectacles de marionnettes, la forêt des bulles magiques aux décors animés, le labyrinthe, un espace de réalité virtuelle, des feux d’artifices… Sans oublier la grande patinoire de 600 m² ou encore la luge sur glace.
L’une des grandes nouveautés de l’année, c’est l’organisation de plusieurs grandes parades. Pour l’occasion, quatre chars, une vingtaine d’artistes et de danseurs vont régulièrement déambuler dans le parc.
Village de Noël du Barcarès, avenue du Paquebot des Sables. Entrée payante (5 € en ligne ou 7 € sur place). Pour plus d’informations et accéder à la billetterie cliquez-ici.
Une exposition, deux artistes à Martres-Tolosane
Salle d’exposition municipale dédiée aux métiers d’art et à l’art contemporain située dans le cœur ancien de Martres-Tolosane, le Grand Presbytère a pour mission d’enrichir le patrimoine historique et culturel de cette cité artiste, située à 45 minutes de Toulouse. Installée dans l’enceinte même de la bastide ronde de Martres, cet édifice patrimonial mérite à lui seul le déplacement.
Ouvert au public depuis 2015 après une rénovation complète, le lieu allie histoire, spiritualité et modernité avec ses colombages, ses perspectives fortes et un espace d’exposition baigné de lumière. Le spectacle est aussi dehors, dans l’ancien jardin de curé qui a été repensé et embelli, entre massifs d’hortensias, des buis et des palmiers centenaires qui se mêlent à des arbustes méditerranéens. Sans oublier, l’orangerie, véritable lieu de convivialité. Jusqu’au 22 décembre, Le Grand presbytère propose une exposition à quatre mains, celles de Christian Ghion et de Michel Goldstyn.
Designer touche-à-tout (joaillerie, coutellerie, flacons de parfum…), Christian Ghion est connu et reconnu pour ses nombreuses collaborations avec de grandes marques. Chevalier des Arts et Lettres depuis 2006, il a aussi signé des créations pour des éditeurs de renom tels que Cappellini, Driade, Daum, Salviati, Sawaya & Moroni ou encore XO. Artisan potier passionné, Michel Goldstyn est, lui, spécialisé dans la fabrication de pièces en porcelaine tournée et émaillée. Reconnu pour ses recherches en matière de couleurs, il fabrique toutes sortes d’objets utilitaires (bols, saladiers, terrines) et de décoration, dont de très grandes jarres à la corde en grès.
C’est la rencontre de ces deux mondes, de ces deux univers artistiques, qui fait justement tout le sel de cette exposition inédite. Baptisée « Conversations », celle-ci raconte la poésie des objets à travers des styles qui s’entrechoquent et qui pourtant se répondent.
Exposition « Conversations ou les arts du feu à quatre mains », au Grand presbytère, Place Henri Dulion à Martres-Tolosane. Samedi 7 et dimanche 8 décembre, de 10 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30. Pour plus d’informations, cliquez-ici ou appeler directement au 05 61 99 44 00.
La légende d’Abraha Pokou à Toulouse
Suite à une guerre de succession sanglante, Abraha Pokou doit fuir avec ses partisans le royaume d’Ashanti (actuel Ghana). Après un périple de cinq ans, les Baoulés mettent fin à leur exode en fondant l’actuel village de Bouaké, berceau de la nation ivoirienne. Stratège et autoritaire, celle qui va devenir reine affronte tous les dangers, écrasant par son intelligence ceux qui contestent son autorité. Maternelle et enveloppante, elle fait tous les sacrifices, y compris celui de son propre enfant, pour la survie de son peuple. Sorcière et magicienne, on la soupçonne de faire appel aux esprits pour arriver à ses fins.
À l’instar d’autres récits de tradition orale, la vie d’Abraha Pokou et ses exploits font l’objet de nombreuses légendes et réinterprétations, transmises de génération en génération. Source inépuisable de débats, elle a aussi inspiré de nombreux écrivains dont Véronique Tadjo qui a sorti en 2005 le roman Reine Pokou, concerto pour un sacrifice. Adaptée à la scène par Françoise Dô et la compagnie Bleus et Ardoise, la pièce est programmée au Théâtre de la Cité de Toulouse jusqu’à ce samedi 7 décembre.
Au plateau, trois comédiennes racontent, chantent, dansent le périple de ce personnage historique, questionnant au passage des thèmes universels comme le pouvoir de la transmission et les dilemmes moraux. Pour la direction du théâtre toulousain : « La création lumière et l’environnement sonore à la croisée de la musique électronique et des chants traditionnels baoulés participent à une esthétique épurée ouvrant l’imaginaire. »
Reine Pokou, au Théâtre de la Cité, 1 rue Pierre Baudis à Toulouse. Dernière représentation ce samedi 7 décembre, à 17 h 30. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie cliquez-ici.
La magie d’Harry Potter à Montauban
Depuis le mois d’octobre, le Jardin des Plantes de Montauban se transforme à la tombée de la nuit en un lieu magique tout droit sorti de l’univers imaginé par l’autrice britannique J.K. Rowling. Inspiré par la Forêt Interdite, l’un des lieux les plus mystérieux de la saga Harry Potter, le parc est truffé de décors tous plus impressionnants les uns que les autres dans une scénographie à couper le souffle pour une expérience nocturne des plus immersives.
Conçue pour les petits et les grands, cette déambulation enchantée est l’opportunité pour les fans de la première heure - comme pour les amoureux du fantastique - de revivre les scènes les plus épiques des films du sorcier aux lunettes rondes et des Animaux Fantastiques, prequel de la saga qui suit les aventures du magizoologiste Norbert Dragonneau à travers le globe.
C’est Hagrid, le gardien des clefs de Poudlard, et très grand ami d’Harry Potter, qui accueille les participants pour les mettre en garde contre les différentes créatures qu’abrite la forêt. Parmi elles, de majestueux hippogriffes, des niffleurs espiègles, des centaures, des araignées géantes ou encore des détraqueurs, reconnaissables entre mille avec leurs grandes capes noires sous lesquelles on peut apercevoir leur maigre carcasse ! Mais pas d’inquiétude, pour se protéger, les visiteurs apprentis sorciers sont autorisés à utiliser leur baguette pour jeter des sorts. Entre jeux de lumière spectaculaires, parties de quidditch, duels à la baguette, dégustation d’une bièraubeurre… sans oublier la grande boutique remplie de goodies, chacun y trouvera son compte.
Harry Potter : l’expérience en forêt interdite, au Jardin des Plantes de Montauban. Samedi 7 et dimanche décembre à partir de 17 h 45. Pour plus d’informations et réserver vos billets, cliquez-ici.