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Coup d’envoi des Concerts sous les étoiles

Événement. Du 8 au 24 juillet, la Ville rose se veut la cité « de toutes les musiques ».

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Festival - Toulouse - Musique
L’Orchestre national du Capitole. (Crédit : Romaric Pouliquen).

La prairie des Filtres et le jardin Raymond VI accueilleront du 8 au 24 juillet la première édition du Festival de Toulouse – Concerts sous les étoiles, un événement quasi œcuménique puisqu’il a vocation à fédérer tous les styles musicaux, de la musique électro de Kavinsky au classique avec l’Orchestre national du Capitole en passant par Julien Clerc et Lambert Wilson. Coup d’envoi le 8 juillet à 21 heures au jardin Raymond VI avec le pianiste Simon Ghraichy et la danseuse Dorothée Gilbert, étoile de l’Opéra de Paris, une rencontre tout en poésie et en grâce. Même lieu même heure le 9 juillet : Tatiana Gronti réunit autour d’elle le Natural Woman Band pour un bel hommage à la reine de la soul Aretha Franklin.


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Le lendemain, c’est à 11 heures, qu’il faudra gagner le jardin Raymond VI pour apprécier la performance de Julie Depardieu dans La Mandoline de Lviv, la création mondiale d’un conte musical prémonitoire de Thierry Huillet (piano), sur un texte de Clara Cernat (violon) accompagné du mandoliniste Julien Martineau. Une plongée dans les secrets d’une vieille demeure ukrainienne dont le premier chapitre a été créé en mai 2021 sur France Musique. À 22 heure, place au cinéma avec la projection du Jurassic Park des débuts du 7ème art, inspiré d’un roman d’Arthur Conan Doyle, Le monde perdu de Harry O. Hoyt, daté de 1925, accompagnée par le pianiste Jean-Baptiste Doulcet. Le lundi 11 juillet à 21 heure, le jardin Raymond VI abritera un concert de Paloma Pradal. La chanteuse flamenca est issue d’une longue lignée d’artistes. Elle sera accompagnée par les guitaristes Samuelito et Antoine Boyer, deux virtuoses de la guitare flamenca et de la guitare manouche.

LAMBERT WILSON, NATALIE DESSAY, JULIEN CLERC...

Changement d’ambiance le lendemain, avec la Symphonie des Oiseaux. Avec Lidija Bizjak et Geneviève Laurenceau, Jean Boucault et Johnny Rasse ont imaginé un spectacle musical qui unit le répertoire classique et l’interprétation des chants d’oiseaux du monde. Le 13 juillet, nouveau changement d’ambiance avec le duo que forment le temps d’un concert le violoniste Gilles Apap et le pianiste Guillaume Hersperger. Gilles Apap est un fin connaisseur tout aussi bien du répertoire de Bach, Mozart, Ravel ou Enesco que du fiddle irlandais, de la musique tzigane, de l’American Old-Time ou de la musique traditionnelle de l’Inde. Après l’interruption des festivités du 14 juillet, le festival reprend de plus belle avec le lendemain un autre duo composé du comédien à la voix de baryton, Lambert Wilson, et du pianiste Bruno Fontaine. Avec au programme des pages de Prévert, Kosma, Brel, Kurt Weill, Stephen Sondheim, Leonard Bernstein entre autres… Samedi 16 juillet, le festival s’invite à la prairie des Filtres avec en première partie, à 20 heures, Thomas Valverde. Entouré de claviers regroupant pianos, synthétiseurs et autres textures électroniques, dans la lignée d’un Nils Frahm ou Olafur Arnalds, Thomas Valverde développe un son unique.

À 21h30, Yvan Cassar a carte blanche pour un concert pop-symphonique avec l’Orchestre national du Capitole et avec la participation exceptionnelle de Julien Clerc. L’orchestre également dirigé par le chef allemand Felix Mildenberger sera rejoint par Natalie Dessay, Kévin Amiel, Neima Naouri, Vanessa Benelli Mosell, Théotime Langlois de Swarte et Philippe Mouratoglou, les solistes classiques de cette soirée qui s’annonce magique. En fin de soirée, à 23 heures place au surdoué de la musique électronique, Kavinsky qui vient jouer ses morceaux les plus connus dont les mythiques Night Call et Roadgamed. Il dévoile son deuxième album tout juste sorti dans les bacs. Dimanche 17 juillet à 11 heure au jardin Raymond VI, Alex Vizorek revisite le Carnaval des animaux de Saint-Saëns. Accompagné du duo Jatekók, composé des pianistes Adélaïde Panaget et Naïri Badal, Alex Vizorek a donc réécrit le texte de cette grande fantaisie zoologique… En clôture, le duo Jatekók donnera également La danse macabre de Saint-Saëns. À 21 heures, la première semaine du festival se terminera en beauté avec autour des chanteuses Natalie Dessay et Neima Naouri, le pianiste Yvan Cassar, le contrebassiste Benoît Dunoyer de Segonzac, le trompettiste Sylvain Gontard, le violoniste Daniel Rossignol, et le Quatuor Kaléïdo composé de musiciens de l’Orchestre national du Capitole. Les artistes ont choisi pour ce concert de rendre hommage à Claude Nougaro en interprétant les chansons que Michel Legrand a composées pour lui.