Le plein d’idées de sorties dans la Ville rose et alentours, ce week-end du 31 mai et 1er juin
Culture. Comme tous les vendredis, la rédaction a sélectionné pour vous quatre bons plans pour sortir dans la Ville rose et ses environs pour ce dernier week-end du mois de mai. Au programme : un festival d’artistes toulousains, des costumes vénitiens, une exposition sur la peinture asiatique et le centre-ville en fête. Alors à vos agendas !
Les commerces toulousains sont à la fête
Animations musicales, spectacles de rue, visites guidées et boutiques en effervescence : le centre-ville de Toulouse sera plus animé qu’à son habitude à l’occasion de la deuxième édition de Toulouse Commerces en Fête, jusqu’au samedi 31 mai.
Organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse Haute-Garonne, en partenariat avec la mairie et Toulouse Métropole, l’événement a pour but de dynamiser et mettre en lumière les commerces en invitant les passants à suivre un parcours festif et gratuit dans les rues du centre. Et si l’envie leur prend, de casser leur tirelire !
Pendant trois jours, les Toulousains et touristes pourront flâner au son du jazz, du rock ou encore de la musique latino grâce aux différentes scènes installées notamment sur la place Saint-Georges, la place de la Trinité, la rue de Metz et au square Charles-de-Gaulle. Les compagnies de rue seront aussi de la partie, comme la formation Phare Away, qui déambulera sur des échasses et à bord de son vaisseau lumineux.
En parallèle, les commerçants joueront le jeu en installant leurs étals devant leur commerce et en participant aux animations. L’Office du tourisme est également de la partie en proposant plusieurs visites guidées, dont une le samedi 31 mai, à 15 heures. L’occasion de découvrir les lieux emblématiques et cachés de la Ville rose.
Toulouse Commerces en Fête, jusqu’au samedi 31 mai, de 10 heures à 19 heures dans tout le centre-ville. Pour plus d’informations, cliquez ici.
La Chine s’expose au musée Paul-Dupuy
Art du pinceau et du papier, intimement liée à la calligraphie et à l’écrit, la peinture en Chine connaît une histoire millénaire. Jouant du vide et du plein, elle trace des liens entre paysages intérieurs et extérieurs, entre spiritualité et sensualité, entre rêve et réalité. Pour en avoir un bon aperçu, nul besoin de courir au musée Guimet à Paris, il suffit de se rendre au musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse.
Jusqu’au 22 juin, l’institution du 13 rue de la Pleau accueille l’exposition « L’encre et la matière. Chine précieuse ». Elle donne à voir les œuvres des peintres chinois Li Jinyuan et Ye Xing Qian. Des pièces mises en résonance avec les laques et porcelaines chinoises anciennes provenant du don de Simone Brunau (1926-2021), co-fondatrice de la Cité internationale des Arts de Paris.
Né en 1963 dans la province du Zhejiang en Chine le peintre Ye Xing Qian peint depuis son plus jeune âge et se forme comme tous ses condisciples en copiant les maîtres anciens. À l’âge de 19 ans, il émigre en France et expose à Paris pour la première fois. S’il peint toujours à l’encre de chine sur papier de bambou, ses œuvres ont quitté les motifs de la peinture chinoise classique. Du noir absolu en passant par mille nuances de gris, le pinceau de Xing Qian donne aujourd’hui vie à des paysages oniriques qui peu à peu se colorent.
En 2024, le musée Georges Labit de Toulouse (actuellement fermé pour travaux) a fait l’acquisition de six œuvres de l’artiste. Elles sont exposées au musée des arts précieux à Toulouse aux côtés d’œuvres d’un autre artiste chinois contemporain, Li Jinyuan. Né à Chengdu en 1945, ce dernier est un spécialiste des paysages réalisés selon les techniques traditionnelles de la peinture chinoise (peinture au lavis). L’artiste qui s’est aussi adonné plus tardivement à la peinture à l’huile, a exposé à plusieurs reprises à Toulouse.
L’encre et la matière. Chine précieuse, au musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse, jusqu’au 22 juin. Ouvert du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Pour plus d’informations et réserver votre billet, cliquez ici.
Venise s’invite au Château de Merville
« Partout l’on ne parle que du carnaval de Venise. Ce sont les masques qui procurent alors ici la plus grande distraction, comme du reste lors d’autres divertissements. Les Vénitiens – festifs par nature – adorent se réunir en grand nombre à l’occasion de pareilles réjouissances et masquer ce faisant leur identité sous des déguisements. » C’est par ces mots, rappellent nos confrères de Courrier International, que l’écrivain anglais Joseph Addison, au début du XVIIIe siècle, décrivait le carnaval de la cité lagunaire, l’une des plus belles traditions italiennes.
Connu pour ses costumes et ses masques, le carnaval compte de nombreux adeptes à travers le monde parmi lesquels les Masqués Vénitiens de France. Ce samedi 31 mai et dimanche 1er juin, cette troupe de passionnés flânera deux jours durant dans les salons d’apparat et les allées du parc du Château de Merville (30 minutes de Toulouse) sur des airs classiques et de la musique italienne. Un moment hors du temps à ne surtout pas manquer !
Édifié au XVIIIe siècle et ouvert au public depuis 2005, le Château de Merville et son parc ombragé de 30 hectares accueillent plus de 40 000 visiteurs par an d’avril à novembre. Avec ses six kilomètres d’allées plantées il y a 250 ans, son labyrinthe de buis est le plus grand d’Europe.
Le temps d’un week-end, le château et son labyrinthe se mettent donc à l’heure italienne. Les visites, non guidées, permettront aux visiteurs de découvrir les costumés dans le décor exceptionnel des salons qui, intacts à ce jour, viendront sublimer robes, loups et masques patiemment cousus et brodés mains. Les défilés seront enrichis de commentaires sur l’origine et la réalisation des costumes et accessoires.
Le carnaval de Venise au Labyrinthe et Château de Merville, 1175 Chemin de Grande Borde. Le samedi 31 et dimanche 1er juin, de 11 heures à 17 heures. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez-ici.
Les artistes toulousains à l’honneur au Stadium
Le parvis du Stadium Municipal de Toulouse va vibrer ce week-end. En effet, les abords du stade du TFC accueilleront la troisième édition du Flash ! Festival, un événement gratuit ou sur participation libre qui met en lumière les jeunes talents de la scène musicale toulousaine. Après avoir rassemblé 4 000 festivaliers en 2024, l’édition 2025 promet une programmation avec encore plus d’énergie, de diversité et de décibels !
Au programme, 17 artistes locaux aux influences pop, rap, en passant par le rock et le R&B. Qu’ils soient en solo ou en groupe, les jeunes talents s’exprimeront sur scène. Parmi eux, la chanteuse Melidja, qui tire son influence de la pop et de la soul, le trio instrumental 32 Mesures, qui fusionne le jazz et l’électro, ou encore le collectif Adelphik Crew, connu pour ses performances énergiques associant les cultures rap et hip-hop.
Le Flash ! Festival, ce n’est pas seulement de la musique. En effet, l’événement propose également un village d’exposants réunissant une quarantaine de jeunes créateurs et associations toulousaines. Les visiteurs pourront alors aller à la rencontre de tatoueurs, d’artistes, de créateurs de vêtements vintages, d’illustrateurs, des maquilleurs artistiques… ils pourront même se prendre pour John Bonham, le batteur de Led Zeppelin, le temps d’un cours de batterie.
Flash ! Festival, sur le parvis du Stadium Municipal de Toulouse, 1 allée Gabriel Biénès. Le vendredi 30 de 16 heures à 23 heures et le samedi 31 mai de 16 heures à minuit. Pour plus d’informations et pour accéder à la billetterie, cliquez ici.