Nos quatre idées de sorties pour le week-end de la Pentecôte à Toulouse

Le Brésil s’invite dans la Ville rose

Quoi de mieux pour commencer l’été que de voyager dans un pays de l’hémisphère sud ? Et pour cela, pas besoin de trop s’éloigner. Le samedi 7 et dimanche 8 juin, le soleil, les plages, les musiques et la culture colorée du Brésil s’invitent en plein cœur de Toulouse, à l’occasion de la Fête de quartier de Saint-Cyprien animée par les principaux artistes de la diaspora brésilienne de la Ville rose.

Le festival Tudo Bem s’inscrit dans le cadre de la Saison France-Brésil 2025, organisée par les présidents français et brésilien pour donner un nouvel élan aux relations entre les deux pays grâce à 300 événements à travers toute la France. À Toulouse, cette grande fête totalement gratuite est initiée par le musicien brésilien Daniel Zé.

Au programme, de la musique bien sûr, avec les samedi 7 et dimanche 8 juin, de 13 heures à 14 heures, des cours d’initiation au forró et à la gafieira, deux danses basées sur le rythme de samba. Mais également des concerts, avec le samedi à partir de 17 heures, Roda Femenina, une formation qui réunit des artistes brésiliennes et françaises adeptes de la samba ou encore le duo toulousain Tropic Hotel, dont la musique mêle la bossa nova et la pop anglaise des années 60.

Le dimanche de 18h30 à 20h30, l’artiste originaire de São Paulo, Daniel Zé, mélangera la pop et la musique populaire brésilienne (MPB) au travers des riffs de guitare électriques et éclectiques. L’événement se terminera en beauté avec la performance de Rita Jambu Boys, la chanteuse et accordéoniste toulousaine d’origine brésilienne.

De la musique mais pas que, les organisateurs de Tudo Bem ont aussi prévu des lectures de contes dans plusieurs lieux du quartier Saint-Cyprien, ainsi que la projection d’un film documentaire, Chœurs Atlantiques, à la Candela le vendredi 6 juin à 18 heures.

Festival Tudo Bem, samedi 7 et dimanche 8 juin, de 13 heures à 22 heures, sur la place du Ravelin dans le quartier de Saint-Cyprien à Toulouse. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Bach a son festival

Souvent qualifiées de très mathématiques, les compositions de Jean-Sébastien Bach ont leur festival à Toulouse, et pour sa 17ᵉ édition, Passe ton Bach d’abord va dépoussiérer cette analyse de l’œuvre du génie allemand. Cette année, le mot d’ordre est l’improvisation : « Bach, en musicien de son temps, pratiquait bien entendu l’improvisation – sans doute s’y montrait-il excellent puisqu’on a pu dire qu’en perdant ses improvisations, on perdait la plus belle part de sa musique », assure Michel Brun, fondateur et directeur de l’Ensemble baroque de Toulouse. C’est à lui aussi que l’on doit ce festival très original dans son concept.

Du vendredi 6 au dimanche 8 juin, ce n’est pas moins d’une cinquantaine d’événements musicaux qui prendra place dans différents lieux de Toulouse. Au programme, le vendredi, deux concerts d’ouverture aux Halles de la Cartoucherie, avec à 19 heures l’Ensemble baroque de Toulouse qui interprétera des Concertos pour bassons de Vivaldi, suivi à 20 heures de Bach on the Beat, une fusion inédite entre beatbox et musique baroque.

Le samedi 7 juin, le festival s’installe au Couvent des Jacobins avec, à 19 heures, le Chœur baroque de Toulouse qui s’essaiera aux Quatre motets de Bach, et à 21 heures, le pianiste français Paul Lay, accompagné de deux autres musiciens, qui proposera une relecture jazzy de l’œuvre de Bach. Enfin, dimanche, à la Halle aux Grains à partir de 18h30, débutera le concert de clôture : une recréation de La Passion selon Saint Marc orchestrée par l’organiste français Freddy Eichelberger.

Parmi les autres événements prévus, les visiteurs pourront retrouver des concerts de musique classique, de musique actuelle, de musiciens amateurs et, bien sûr, de l’Ensemble baroque de Toulouse.

Passe ton Bach d’abord, dans divers lieux dans Toulouse, du vendredi 6 au dimanche 8 juin, de 10 heures à 21 heures. Pour plus d’informations et pour accéder à la billetterie, cliquez ici.

Du long métrage à l’assiette

Le dimanche 8 juin, les épicuriens pourront varier les plaisirs à la Cartoucherie. Lors du Film Food Festival, les amateurs de cinéma et de gastronomie pourront en effet se délecter des plats qui apparaissent dans leurs films préférés. Organisé par le mystérieux Mangeur Masqué, qui teste les restaurants de la Ville rose et documente ses aventures culinaires sur Instagram et qui a sa propre rubrique dans certains magazines toulousains.

Au menu et à l’affiche, trois séances immersives. Les visiteurs pourront déguster, dès 10 heures, des beignets de la Nouvelle-Orléans devant La Princesse et la Grenouille, film d’animation mythique des studios Disney dans lequel l’héroïne Tiana rêve d’ouvrir son restaurant. À 12h30, il sera possible de savourer un grilled cheese ou un sandwich cubano en regardant Chef, une comédie américaine au cours de laquelle un chef en quête de liberté redécouvre sa passion à travers la street food la plus folle.

Enfin, à 19h30, les cinéphiles pourront se délecter d’un Bak Kut Teh, un bouillon parfumé à la viande de porc fondante, accompagné de riz, de légumes marinés et de thé, inspiré de La Saveur des rāmen, une comédie d’Eric Khoo sortie en 2018. Pour une immersion totale, vous serez équipés d’un casque sans fil pour profiter pleinement de ce moment unique, et chaque plat sera proposé en version végétarienne.

Le Film Food Festival, aux Halles de la Cartoucherie, 10 place de la Charte des Libertés Communales à Toulouse. Le dimanche 8 juin de 10 heures à 19h30. Pour plus d’informations et pour accéder à la billetterie, cliquez ici.

L’art à portée de main

Pour sa troisième édition, le Nouveau Printemps, festival d’art contemporain toulousain qui « défend un art pour toutes et tous, localement ancré, artistiquement exigeant, avant-gardiste », s’associe avec une perle rare. Artiste aux multiples casquettes, Kiddy Smile est à la fois photographe, danseur, DJ et vidéaste. Au cœur du quartier Arnaud Bernard, Kiddy Smile et ses invités, ont composé pour l’occasion un parcours d’expositions, rassemblant de multiples pratiques artistiques, permettant de « révéler une nouvelle vision de l’art », développe Eugénie Lefebvre, présidente du Nouveau Printemps.

Jusqu’au 22 juin, le Nouveau Printemps propose notamment une exposition composée d’une série de portraits sonores des habitants d’Arnaud Bernard réalisés par l’artiste Meryem-Bahia Arfaoui. L’artiste, qui a grandi dans ce quartier en pleine restructuration, compose une histoire sensible du quartier : « J’y vois de nouveaux arbres plantés, mais je n’y sens plus la même vie. Les commerces ont fermé les uns après les autres. Les nouveaux qui arrivent, je ne les connais pas. »

Au total, ce sont une quarantaine d’artistes qui sont mis à l’honneur durant le festival. Leurs œuvres sont exposées dans différents lieux comme l’université Toulouse Capitole, la chapelle des Cordeliers, ou encore la station de métro Jeanne d’Arc.

Le Nouveau Printemps prévoit également des visites guidées, mais aussi des ateliers, notamment une balade sensorielle, le samedi 7 juin à 10 heures, dans le quartier Arnaud-Bernard pour apprendre à déambuler et à écouter le monde autour de soi.

Le Nouveau Printemps, jusqu’au 23 juin 2025, dans les quartiers de Saint-Sernin et Arnaud-Bernard à Toulouse. Pour plus d’informations, cliquez ici.