Sortir

Le street-art à l’honneur à Toulouse

Art urbain. Jusqu’au mois d’octobre, Le Garage accueille quatre expositions monumentales dédiées au street-art.

Lecture 3 min
Photo du street-art
Fort du succès de l’édition précédente, Le Garage accueille pour cette nouvelle programmation, qui s’étend du 14 avril au 15 octobre, quatre expositions. (Crédit : FABIEN SANS)

Depuis le 14 avril et jusqu’au mois d’octobre, l’ancien garage Speedy des allées Charles-de- Fittes à Toulouse est de nouveau transformé en galerie dédiée au street-art pour la troisième édition de l’événement Lay up, du nom du collectif à l’origine de ce rendez-vous qui met à l’honneur la culture urbaine.

Véritable lieu de vie, d’échanges et de découvertes, Le Garage propose pour cette troisième édition une programmation riche de quatre expositions monumentales. Pour l’occasion, les 550m2ont complètement été repensés et transfigurés par des fresques gigantesques, des installations ainsi que des expositions d’oeuvres.

En 2022, la galerie d’art éphémère a accueilli 16 artistes et attiré plus de 6000 visiteurs sur un mois d’exposition. Cette année, ce sont plus de 50 artistes reconnus ou émergents qui vont exposer leur travail pendant six mois.

Si l’événement prend indéniablement une nouvelle dimension, son ambition reste la même : « briser les barrières entre l’art et le public afin de désacraliser la galerie d’art pour que toutes les catégories sociales et tous les âges puissent y accéder. Lay up se veut un véritable rendez-vous annuel dont le but est de promouvoir les talents locaux et internationaux autour d’une programmation riche », expliquent les organisateurs dans un communiqué.

Après une première exposition qui s’est terminée le 17mai, c’est un collectif de Paris baptisé le 9e Concept qui prend possession des lieux du 2 juin au 2 juillet avec « Sémiologie ». Cette exposition réunit pas moins de 14 artistes autour de l’étude d’écritures individuelles et collectives.

« La force du 9e Concept, au-delà de leurs talents respectifs, est d’avoir eu cette intelligence du groupe proposant ainsi une pluralité créative tant sur le fond que sur la forme », écrivait l’auteur Frédéric Claquin dans une monographie parue en 2013, dans laquelle il retrace l’histoire de ce collectif. Suivra ensuite l’exposition Live Love Toulouse (du 7 au 30 juillet), qui mélangera anciennes et nouvelles générations ainsi que des photos afin de mettre en lumière les talents toulousains.

Du 15 septembre au 15 octobre, c’est le graffeur Maye qui prendra le relais. Le montpelliérain aura carte blan che. L’occasion pour lui de présenter deux ans de travail d’atelier, ainsi que des installations mo numentales ou encore des dessins.

Programme, informations et billetterie sur le site : www.expoplayup.com