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Les 4 idées de sorties à ne surtout pas rater ce week-end à Toulouse

Culture. Vous vous demandez ce que vous allez faire ce samedi 27 et dimanche 28 janvier ? Pas de panique, la rédaction vous propose une sélection de ses coups de cœur pour sortir ce week-end en famille, entre amis ou en solo dans la métropole toulousaine.

Lecture 7 min
Photo de Ricarda Merbeth
Ricarda Merbeth interpète l’épouse du teinturier Barak dans La Femme sans ombre de Richard Strauss, au Théâtre du Capitole (©Mirko Joerg Kellner).

La Femme sans ombre au Théâtre du Capitole

Photo d'une scène de La Femme sans ombre
L’Opéra national du Capitole fait renaître la production de La Femme sans ombre, mise en scène par Nicolas Joel en 2006 (©Patrice Nin).

L’Opéra national du Capitole voit renaître la légendaire et somptueuse production de La Femme sans ombre de Richard Strauss, mise en scène par Nicolas Joël en 2006. Pour cet ouvrage grandiose et chatoyant, avec ses voix surhumaines et son orchestre opulent, sont réunis des interprètes de tout premier plan – et notamment un trio féminin d’exception : Elisabeth Teige, Ricarda Merbeth, Sophie Koch – sous la direction de Frank Beermann, chef rêvé dans ce répertoire hors norme.

C’est de 1913 à 1915 qu’Hugo von Hofmannsthal travaille au livret de ce conte initiatique, créé en 1919 à Vienne. Allégorie de la féminité et de la maternité, l’histoire se déroule dans un royaume asiatique imaginaire. L’Empereur, un homme âgé et stérile, est à la recherche d’une épouse. Il chasse dans la forêt et voit une gazelle qui se métamorphose en femme sous ses yeux. La femme, sans ombre, est la fille du Roi des esprits. Elle accepte d’épouser l’Empereur pour lui donner un héritier, mais elle ne peut pas porter d’enfant tant qu’elle n’aura pas acquis une ombre. L’Impératrice est envoyée dans le monde des humains pour trouver une ombre… Une œuvre magnifique et émouvante qui continue de fasciner les spectateurs depuis sa création.

Au Théâtre du Capitole, le 28 janvier à 15 heures. Réservations au 05 61 63 13 13 ou en cliquant ici.

« Us », Les États-Unis sous l’œil du photographe Arno Brignon

Le cliché Signatures d'Arno Brignon
Arno Brignon expose ses clichés tirés de son road-trip effectué entre 2018 et 2022 aux États-Unis à la galerie du Château d’Eau. Ici Signatures ©Arno Brignon.

Jusqu’au 14 avril, à la galerie du Château d’Eau, Arno Brignon expose 60 photographies couleur et noir et blanc argentiques sur films périmés. Ces clichés sont extraits d’un road trip effectué de 2018 à 2022 avec sa famille dans les douze villes éponymes des capitales historiques européennes - Amsterdam, Copenhagen, Berlin, Lisbon, London, Dublin, Brussels, Luxemburg, Rome, Athens, Paris, Madrid -, à travers les États-Unis.

« Un road trip symbolique pour parler de cette société au parfum post-démocratique, à ce moment où populisme et technocratie semblent s’affronter un peu partout en Occident, écrit Arno Brignon. Regarder ce pays, né des colons venus d’Europe qui en ont chassé les autochtones, c’est nous regarder aussi, tant nos liens sont forts, et tant nos états sont unis pour le pire et le meilleur. Dans cette route il y a forcement aussi un peu d’une obédience à Robert Frank, Jack London, ou Wim Wenders, mais au delà de l’initiatique il y a une volonté de raconter ce pays avec le prisme des réminiscences de mon histoire personnelle, la question de l’absence en suspend. ».

Né à Paris, Arno Brignon est diplômé de l’école de photographie toulousaine ETPA (2010). Il a quitté son métier d’éducateur dans les quartiers sensibles pour se consacrer entièrement à la photographie. Aujourd’hui, il se partage entre résidences, expositions, enseignement et recherches personnelles. Il travaille également pour la presse et a rejoint l’agence Signatures, Maison de photographes en 2013.

Au Château d’Eau, 1, place Laganne, à Toulouse, les samedi 27 et dimanche 28 janvier de 12 heures à 18 heures. Plus d’informations en cliquant ici.

Hommage à Allain Leprest, le moins connu des chanteurs connus

Photo d'Enzo Enzo, Cyril Mokaiesh, Clarika et Romain Didier
Enzo Enzo, Cyril Mokaiesh, Clarika et Romain Didier redonnent voix et vie aux textes d’Allain Leprest (©Arthur Hubert-Legrand).

Le Festival Détours de Chant, pionnier dans la découverte des nouveaux talents de la chanson francophone, se déroule jusqu’au 3 février et mobilise plus de 20 salles toulousaines. Fidèle à son ADN, cette 23e édition offre une programmation riche et aventureuse. A l’instar de ce concert hommage à Allain Leprest, disparu en 2011, programmé à la Halle aux Grains le samedi 27 janvier à 20 heures.

« C’est bien simple, je considère Allain Leprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j’ai entendus au ciel de la chanson française », disait Claude Nougaro du poète-parolier-interprète. Peu relayé par les grands médias, mais soutenu par des figures de proue de la scène française comme Jean Ferrat et Juliette Gréco, le chanteur a réussi à se constituer un socle d’adorateurs fidèles, au point de s’autoproclamer le « moins connu des chanteurs connus ». Sous la direction de Dylan Corlay, les interprètes Romain Didier, Clarika, Enzo Enzo et Cyril Mokaiesh donneront voix et vie à ses textes à découvrir ou redécouvrir.

A la Halle aux Grains le samedi 27 janvier à 20 heures. Réservations au 05 61 63 13 13 ou en cliquant ici.

Du théâtre d’objets jubilatoire à Blagnac

Photo du spectacle pour enfants Babïl
Babïl est un spectacle pour enfants qui revisite une histoire biblique à travers une amitié loufoque. (©Jeanne Paturel)

Il y a ceux qui parlent fort, qui parlent haut, qu’on remarque, qu’on écoute, même s’ils n’ont rien à dire. Et puis il y a ceux qui bredouillent, murmurent, ceux qu’on n’entend pas… Samedi 27 janvier, la compagnie Du Jour au Lendemain prend possession de la scène du Petit Théâtre Saint-Exupère à Blagnac pour un spectacle qualifié de « drôle, intelligent, dense, et rythmé », par nos confrères du Dauphiné Libéré.

Mis en scène par Sarah Carré, la pièce Babïl se veut une véritable « petite capsule jubilatoire » dans laquelle le duo clownesque formé par les acteurs Raphaël Bocobza et Antoine Laudet revisite avec finesse le mythe de la tour de Babel et aborde la question du langage à hauteur d’enfant. À ne surtout pas manquer !

Babïl, un spectacle à découvrir en famille au Petit Théâtre Saint-Exupère à Blagnac, le samedi 27 janvier à 11 heures. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez-ici ou appeler directement au 05 61 71 75 15.