Nos quatre idées de sortie pour ce week-end des 13 et 14 janvier
Culture. Le Moscou-Paris qui s’est abattu sur la France ne doit pas vous décourager de sortir prendre l’air. Un air particulièrement vif et enjoué du côté de Cornebarrieu, plus sérieux à la Cinémathèque, quoique, ou franchement déconcertant au Grand Rond. A vous de choisir. A moins que vous ne préfériez l’univers de Nathan Sawaya dont les œuvres en briques LEGO ont fait le tour du monde.
Derniers jours pour Art of the Brick : Exposition d’art en LEGO
Il ne vous reste plus que quelques jours pour aller visiter l’exposition d’art en LEGO, Art of the Brick. Depuis son lancement en juin dernier à l’Espace EDF Bazacle, l’exposition événement a déjà réuni près de 144 000 visiteurs à Toulouse et 10 millions dans le monde entier. L’occasion d’admirer les 70 sculptures XXL fabriquées par le brick-artist Nathan Sawaya. Après le 14 janvier, il sera trop tard.
Outre de grandes œuvres classiques, telles que le Penseur de Rodin, le Baiser de Klimt ou encore le Cri de Munch, l’exposition propose des œuvres inédites de Nathan Sawaya dont un grandiose squelette de T-Rex de six mètres de long, réalisé avec plus de 80 000 briques. L’œuvre Try de 16 800 pièces créée spécialement pour la ville de Toulouse et le Stade Toulousain à l’occasion de la Coupe du Monde de rugby est aussi à retrouver à l’Espace EDF Bazacle.
Nathan Sawaya a remporté en juillet 2011 le prix de l’artiste le plus créatif et le plus original aux Unique Art Awards de New York, un prix décerné aux artistes, quelle que soit leur origine, qui se distinguent par leurs œuvres d’art non traditionnelles et non conventionnelles. Exposition Art of the Brick jusqu’au 14 janvier à l’Espace EDF Bzacle, 11 quai Saint-Pierre, à Toulouse. Pour réserver, cliquez sur le lien : https://theartofthebrickexpo.com/toulouse/
Usine : l’envers du décor, à la Cinémathèque de Toulouse
28 décembre 1895, au Salon indien du Grand Café à Paris, les Frères Lumière organisent la première projection publique payante d’un programme de courts films de leur fabrication. Au programme de cette séance historique, un film de moins d’une minute : Sortie d’usine. Un plan fixe dans lequel on voit des ouvrières et ouvriers sortir de l’usine Lumière à l’heure de débaucher. Une vue qui augurait dès le départ des rapports étroits qui lieraient le cinéma et le monde de l’usine.
Près de 130 ans plus tard, la Cinémathèque de Toulouse inaugure un nouveau cycle intitulé Sorties d’usine. Une programmation qui explore un lieu de travail, l’usine, aussi devenu un lieu de vie et de luttes. Ou comment en une quarantaine de courts et longs métrages, le cinéma en fait un « espace de mise en scène ». Le samedi 13 janvier à 19 heures, c’est 1984, le film de Michael Bradford inspiré du roman de George Orwell, qui ouvre la séance. Bien plus qu’une critique des systèmes totalitaires de l’après Seconde Guerre mondiale, 1984 était une mise en garde effrayante et prophétique. En respectant scrupuleusement le roman d’Orwell, Michael Radford n’a fait que prolonger cet avertissement. Aussi à l’affiche : Les Temps Modernes de Chaplin samedi 13 janvier à 21 heures, et Marius et Jeannette de Robert Guédiguian, le dimanche 14 janvier à 16 heures.
A la Cinémathèque, 69 rue du Taur à Toulouse. 05 62 30 30 10. Billetterie sur le site www.lacinemathequedetoulouse.com
Quarantaines au Théâtre du Grand Rond
Dans la série des clowns dérangés qui dérangent, le Théâtre du Grand Rond présente Christine ! La clown de Véronique Tuaillon pose ses valises sur le plateau avec son nouveau spectacle, Quarantaines. Christine a des jambes de deux mètres de long, un nez de clown et des dents pas très belles. Parfois on dit d’elle qu’elle est trash mais c’est la vie qui est trash. En attendant, elle arrive à nous émouvoir et à nous faire rire en même temps, sur des sujets pas vraiment faciles. Elle aime les gens et les gens l’aiment. Après un premier opus intitulé More aura, on la retrouve dans Quarantaines, seule comme si elle était la dernière représentante de l’humanité sur cette terre. Privée de compagnie, coupée d’un monde extérieur hostile, elle invente des personnages à qui elle se confie. En racontant leur vie, elle nous parle de nous, de l’intime, de nos solitudes. Elle nous parle de l’humanité. Ça secoue, mais Christine est là pour nous tenir la main.
Professeur au Centre national des arts du cirque (CNAC) de 1999 à 2005, Véronique Tuaillon a rencontré l’univers du clown en 2000 avec Michel Cerda. Mais, c’est avec Michel Dallaire qu’elle approfondit son travail et c’est dans le cadre du clown hospitalier que se forge son expérience. Elle joue régulièrement à l’hôpital, en public, dans la rue, sous chapiteau, travaille la musique et utilise les techniques de cirque (contorsion, portés) ainsi que la magie pour le clown. En 2015, l’aventure commence avec l’Asso des Clous, installée depuis 2010 dans le Lot, et la création de More Aura que Véronique Tuaillon crée sous le regard de Rémi Luchez. Dans ce premier spectacle, Véronique Tuaillon témoignait de son travail comme clown hospitalier et de la force qu’elle y puise.
Le samedi 13 janvier à 21 heures au Théâtre du Grand Rond, 23, rue des Potiers à Toulouse. 05 61 62 14 85. Pour réserver, cliquer sur le lien : http://www.grand-rond.org
Les Goguettes à l’Aria de Cornebarrieu
Le phénomène des « Goguettes » fait une étape sur la scène de l’Aria à Cornebarrieu. Les quatre musiciens et chanteurs tracent une voie inédite dans le paysage français, entre humour corrosif et chanson à texte. Cette voie, celle des chansonniers, peu fréquentée ces dernières années, les a déjà menés jusqu’à l’Olympia.
C’est que, formée à la dure école des cafés-concerts parisiens, l’équipe des Goguettes, qui vient de célébrer ses dix ans d’existence, a prouvé qu’elle en avait sous la pédale. Et a su considérablement dépoussiérer le genre. Leurs cibles : les politiques, le quotidien. Leurs armes : un humour sans limites et un talent certain pour la chanson. Imparable. Après une décennie couronnée de succès, les comédiens repartent en tournée avec un tout nouveau spectacle ! Sans avoir l’air d’y toucher, ils poursuivent leur révolution de velours et s’apprêtent à couper gentiment les têtes de gondole de l’actualité avec leur satire toujours bien affûtée.
A l’Aria, 1 Rue du 11 Novembre 1918, à Cornebarrieu, le samedi 13 janvier à 20 h 30 et le dimanche 14 janvier à 15 heures. Plus d’information sur le site www.odyssud.com.