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Occitanie : nos quatre idées sorties pour le week-end des 16 et 17 mars

Culture. Théâtre, expo, cinéma, concert, sont au programme de cette fin de semaine. La rédaction de la Gazette du Midi a déniché pour vous quelques belles idées de sorties pour ce samedi 16 et dimanche 17 mars.

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Photo du spectacle "Élise in love"
Élise in love au Théâtre de la Violette, un spectacle de et avec Ondine Nimal de la Compagnie du Large (© Compagnie du Large).

Élise in love au Théâtre de la Violette

Le Théâtre de la Violette à Toulouse accueille un « seul en scène » de et avec Ondine Nimal de la Compagnie du Large qui s’intéresse aux traces laissées par l’amour. Élise est amoureuse d’André. André a quitté Élise. À travers les films de Jane Campion, les musiques du King, les peintures de Chagall, le personnage d’Audrey dans Clôture de l’Amour de Pascal Rambert, et d’autres encore, Élise se livre.

L'affiche de la scène de théâtre "Élise in Love"

Son imagination lui tient lieu de compagne pour survivre aux drames. Son sourire et son rire sont ses plus fidèles alliés. Quelle limite y a-t-il à l’amour ? Comment la parole peut-elle combler un vide, une nécessité de se remplir pour panser ? Panser l’absence de l’être aimé, panser les blessures, panser le silence.

Le spectacle Élise in love donne la parole aux femmes qui n’ont pas d’espace pour raconter, pour se dire. Et pour celles qui n’ont pas les mots, la fiction est là pour les inventer. L’intime se répand sur la scène pour, au final, faire parler l’universel.

La Compagnie du Large est née en juillet 2022 de la rencontre entre Héléna Tahar Chaouch et Ondine Nimal, deux élèves du conservatoire de théâtre de Toulouse, afin de porter leurs projets communs. Leur création Élise in love a été lauréate du Festival Coup de Chapeau 2023, festival de théâtre seul-en-scène, organisé au centre culturel Saint-Cyprien en collaboration avec le Théâtre du Grand Rond et le Théâtre de Poche.

Élise in love, le 16 mars à 20 heures, au Théâtre de la Violette, 67 chemin de Pujibet, dans le quartier de Borderouge à Toulouse. Pour réserver cliquer ici ou téléphonez au 05 61 73 18 51.

Cinélatino, jusqu’au 24 mars à Toulouse et en région

Trait d’union entre l’Occitanie et l’Amérique latine, le festival Cinélatino est de retour dans les salles obscures de la Ville rose et d’ailleurs jusqu’au 24 mars. Découverte des œuvres de la jeune génération de cinéastes ou retrouvailles avec les réalisateurs phares de la scène sud-américaine… l’édition 2024 ne manque pas d’atouts pour séduire les cinéphiles chaque année plus nombreux à assister aux multiples projections et débats organisés pendant cette semaine.

Le festival, dont c’est cette année la 36e édition, représente désormais un espace extrêmement vaste, créateur de liens, entre Toulouse, l’Occitanie et l’Amérique latine, tissés entre des dizaines de lieux culturels, d’institutions, d’associations, de professionnels de l’audiovisuel, de territoires… En témoignent les projets qui chaque année se renouvellent et les nouvelles initiatives qui fleurissent. Parmi celles-ci, une Fête des Amériques. Durant une semaine, l’Institut pluridisciplinaire pour les études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) entend valoriser la culture et la recherche sur les Amériques à l’Université Jean Jaurès, d’une manière joyeuse, curieuse et conviviale.

L'affiche du film "Samuel et la Lumière"
Samuel et la Lumière du brésilien Vinícius Girnys (2023) sera projeté le samedi à 15 heures à la Médiathèque José Cabanis à Toulouse (DR).

Parmi les nombreux événements programmés les 16 et 17 mars, week-end d’ouverture de Cinélatino, on peut noter la projection de Samuel et la Lumière du brésilien Vinícius Girnys, (2023), le samedi à 15 heures à la Médiathèque José Cabanis. Elle sera suivie d’une rencontre-débat avec Sébastien Rozeaux, maître de conférences en histoire à l’université Toulouse Jean-Jaurès, sur l’écologie. Autre temps fort, le dimanche 17 mars à 21 h 30 avec la projection à la Cinémathèque de Toulouse de Sergio y Sergei en présence du réalisateur Ernesto Daranas et d’Agnès Jaoui.

Cinélatino, c’est à Toulouse, mais pas que : 16 films et six invités parcourront villes et villages de notre région, contribuant ainsi à la richesse de l’offre sur le territoire et à la promotion des cinémas latino-américains.

Cinélatino, du 15 au 24 mars, à Toulouse et en région. Toutes les infos sur le site de la manifestation.

L’impressionnisme à l’honneur au musée Ingres Bourdelle

Peinture "Les Soleils, jardin du Petit-Gennevilliers"
Les Soleils, jardin du Petit-Gennevilliers représentent la maison de la famille de Caillebotte située sur les bords de Seine. (©RMN-Grand Palais/Franck Raux)

Situé en plein cœur de Montauban (82), le musée Ingres Bourdelle accueille jusqu’au 19 mai 2024 une exposition intitulée Un printemps impressionniste qui célèbre un événement d’ampleur nationale : le 150e anniversaire de la naissance de l’impressionnisme. À cette occasion, le musée présente deux œuvres prestigieuses de l’artiste Gustave Caillebotte : Les Soleils, jardin du Petit-Gennevilliers, prêt du musée d’Orsay, et le Parterre de marguerites, prêt du musée des impressionnismes Giverny.

Peintre mais aussi mécène et organisateur du mouvement impressionniste, Gustave Caillebotte s’est attaché durant une partie de sa carrière à peindre dans un style réaliste le monde moderne, celui des ouvriers comme dans son célèbre tableau Les Raboteurs de parquet, celui de la ville et de ses constructions audacieuses avec le Pont de L’Europe.

En dépit de cet attrait pour les espaces urbains, la nature et tout particulièrement les fleurs constituent ses thèmes de prédilection. Tout comme Claude Monet à Giverny, il est un « peintre-jardinier ». Tous deux s’enthousiasment pour les « soleils », grands tournesols cultivés alors comme plante d’ornement et que l’on retrouve dans Les Soleils, jardin du Petit-Gennevilliers.

L’exposition Un printemps impressionniste, au musée Ingres Bourdelle, jusqu’au 19 mai 2024. Samedi 16 et dimanche 17 mars, de 10 heures à 19 heures. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez ici.

32e édition du Festival de guitare d’Aucamville

Devenu un événement incontournable pour tous les mélomanes, le Festival de Guitare d’Aucamville et du Nord Toulousain revient enchanter les soirées toulousaines. Pour sa 32e édition, qui se tient jusqu’au dimanche 24 mars, les organisateurs dévoilent les ingrédients d’une formule qui a fait ses preuves.

À savoir, une programmation riche et variée avec sur scène des artistes talentueux aux influences diverses. Folk, jazz, rock, soul ou encore flamenco : autant de styles musicaux représentés lors de six jours de concerts. Itinérant, le festival est aussi l’occasion pour le public de (re)découvrir les différentes salles de spectacles qui rythment la vie culturelle toulousaine.

Samedi 16 mars, à 20 heures, c’est le duo franco-américain Special Friend - formé d’Erica Ashleson et Guillaume Siracusa - qui fera le show en direct de la salle Georges Brassens, à Aucamville. Figure de la scène indie rock, le groupe jouera les chansons de son dernier album « Wait until the flames come rushing in », sorti en 2023. Ce nouvel opus témoigne une fois de plus de leur facilité à créer une pop singulière et reconnaissable entre inventivité et retenue, éclats noisy et voix en dialogue harmonique constant.

Festival de Guitare d’Aucamville et du Nord Toulousain, jusqu’au dimanche 24 mars. Pour découvrir le programme complet et accéder à la billetterie pour le concert du samedi 16 mars, cliquez-ici.