Notre séléction d’idées sorties pour ce week-end à Toulouse et ses alentours

Il y a foule sur le Quai des Savoirs

Sommes-nous vraiment des moutons ? C’est le Quai des Savoirs qui pose la question avec sa nouvelle exposition intitulée « Comme des moutons ? », programmée jusqu’au 2 novembre 2025. Celle-ci se penche sur une thématique qui concerne tout un chacun, à savoir les mécanismes, conscients ou inconscients, de la foule.

Objet de critiques, la foule est souvent perçue comme une étrange, voire inquiétante créature. L’exposition nous en dévoile les mécanismes mais aussi les mystères et entend déconstruire l’image négative qui lui est très souvent associée. Pour la première fois dans une exposition culturelle et scientifique, le phénomène est abordé sous un angle contemporain, avec humour et originalité, plongeant les visiteurs au cœur d’une surprenante mécanique qui questionne nos habitudes et nos comportements.

Conçue par la Cité des sciences et de l’industrie de Paris, avec pour commissaire le chercheur Mehdi Moussaïd, l’exposition se concentre sur trois thèmes : les foules compactes, piétonnes et numériques. Dans le premier espace, il est question de comprendre le phénomène de l’entassement grâce à des mannequins de couleurs agglutinés dans des cylindres de verre d’un mètre carré.

Pour analyser les foules piétonnes, les visiteurs sont confrontés à des images de manifestations toulousaines comme des victoires sportives ou encore le spectacle de la Machine. Là, on peut observer les comportements des individus les uns par rapport autres et les mouvements de foule. Enfin, une carte qui représente la polarisation des débats politiques sur des plateformes comme X (ex-Twitter) permet de visualiser l’importance des foules numériques.

Comme des moutons ? Salle d’exposition, Quai des Savoirs, allée Mathilda à Toulouse. Jusqu’au 2 novembre 2025, accessible du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures. Pour plus d’informations, cliquez ici

La Ville Rose au rythme de la musique latine

Offrant une véritable plongée dans l’univers foisonnant des musiques d’Amérique latine, d’Afrique et des Caraïbes, cela fait près de trente ans que le festival Cuba Hoy réchauffe l’hiver occitan. Sa 28e édition, qui se déroule à Toulouse du samedi 1er au 9 février, ne déroge pas à cette tradition.

Fenêtre ouverte sur la diversité culturelle de ces territoires, sa programmation plurielle met cette année plus particulièrement en lumière les voix de femmes d’Amérique latine. C’est le cas ce samedi 1er février au théâtre des Mazades. Située dans le quartier des Minimes, la salle accueille à partir de 20h30 le quatuor toulousain Cuarteto Tafi, accompagné de l’accordéoniste Jean-Luc Amestoy, lui aussi originaire de Toulouse. Un spectacle, qui mêle musique et danses traditionnelles.

Autres stars des rythmes sud-américains, les percussions qui feront également bouger le public le dimanche 2 février à partir de 14 heures à l’espace culturel du Pont des Demoiselles. Les spectateurs pourront non seulement danser au rythme des instruments prêtés par PercuSound, école de percussions toulousaine, mais également mesurer leur talent en les testant. À 16 heures, la compagnie Aqui Macorina donnera un cours de tango ouvert aux amateurs et au public malvoyant, qui sera suivi d’une initiation à la salsa portoricaine avec la danseuse toulousaine Marina Gwendy.

Festival Cuba Hoy, le samedi 1er février à 20h30 au théâtre des Mazades et le dimanche 2 février à partir de 14 heures à l’espace culturel du Pont des Demoiselles. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez ici

ABBA et Queen revisités par l’Orchestre de chambre de Toulouse

Quelques groupes seulement ont bouleversé l’histoire de la musique avec des tubes emblématiques qui leur survivent pendant des décennies. C’est le cas d’ABBA, originaire de Stockholm en Suède, mais également du quatuor britannique Queen. Les plus célèbres morceaux de ces deux géants de la musique pop seront repris par l’Orchestre de chambre de Toulouse ce samedi 1er février à partir de 20h30 à Diagora à Labège.

Accompagnée par Yohann Hennequin, batteur du groupe Cats on Trees, la formation toulousaine, plus habituée à jouer du Mozart ou du Bach, donnera ainsi toute l’étendue de son talent en interprétant des titres aussi mythiques que Waterloo, sorti en 1974 – écrit pour le concours de l’Eurovision de la même année, que le groupe va d’ailleurs remporter – ou Dancing Queen, dont la mélodie résonne encore dans quelques discothèques.

Également au programme une reprise de l’inénarrable Bohemian Rhapsody, écrite par Freddie Mercury et datant de 1975 ou encore les tubes incontournables que sont Don’t Stop Me Now, We Will Rock You ou encore We Are the Champions.

Abba & Queen par l’Orchestre de chambre de Toulouse, à Diagora à Labège le samedi 1er février à partir de 20h30. Pour plus d’informations et pour accéder à la billetterie, cliquez ici

Albi se met au jazz

Il y a en ce moment un petit air de jazz qui trotte dans les rues d’Albi. Rien d’étonnant puisqu’il s’agit de la sixième édition du festival de jazz d’Albi, un rendez-vous devenu incontournable pour tous les amateurs du genre qui sont chaque année de plus en plus nombreux à se presser aux concerts et spectacles programmés autour de la cathédrale Sainte-Cécile.

Ce samedi 1er février, jour de clôture du festival, une foire aux vinyles s’installe sous les ors du Grand Théâtre d’Albi. De quoi ravir les aficionados en quête de la perle rare ou simplement les curieux désireux de faire des découvertes musicales. Autre temps fort de la journée, à 14h30 au cinéma salle Arcé, on projette le film Autour de la nuit de Bertrand Tavernier, avec Dexter Gordon, François Cluzet et Herbie Hancock. Sorti en 1986, le long-métrage raconte la vie d’un saxophoniste franco-américain vivant à Paris dans les années 50, qui se lie d’amitié avec un dessinateur français. Il a été récompensé par le César de la meilleure musique originale.

Pour clore le festival en beauté, à 20 heures, la grande saxophoniste française Géraldine Laurent donnera un concert au Grand Théâtre d’Albi. Récompensé par une Victoire du Jazz en 2021, le quartet de Géraldine Laurent distille une musique plus libre et enflammée que jamais. La musicienne sera accompagnée du jeune bluesman américain Jontavious Willis. Son style de jeu et sa voix touchent aux racines mêmes du blues. Une musique limpide, éthérée, puissante, tout simplement.

Festival de Jazz d’Albi, le samedi 1er février à partir de midi et dans divers lieux de la ville. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez ici