Où sortir ce week-end à Toulouse et dans ses environs ?
Voici un éventail des sorties à faire ce samedi 25 et dimanche 26 novembre 2023 en Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne. Alors à vos agendas !
Comme chaque vendredi nous vous donnons quelques idées loisirs pour dynamiser votre week-end. Et comme d’habitude il y en a pour tous les goûts.
Ciné-concerts avec Buster Keaton
Dans le cadre de Synchro, festival de ciné-concerts organisé par la Cinémathèque de Toulouse, le compositeur et chef d’orchestre Timothy Brock, spécialisé dans les œuvres de concert du début du XXe siècle et la direction de musique en direct pour films muets, vous donne rendez-vous vendredi 24 et dimanche 26 novembre pour deux projections évènements à la Halle aux Grains de Toulouse.
Sur l’écran, les spectateurs pourront (re)découvrir Sportif par amour, l’une des dernières pépites du réalisateur américain Buster Keaton avant sa traversée du désert et l’émergence du cinéma parlant. À la tête de l’Orchestre national du Capitole, Timothy Brock offrira à ce chef-d’œuvre d’humour et d’émotion un univers sonore débordant d’imagination. Une expérience musicale et cinématographique à ne surtout pas manquer !
Sportif par amour (College, titre anglais), ciné-concerts à la Halle aux grains, le vendredi 24 novembre à 20 heures et le dimanche 26 novembre à 16 heures. Réservation au 05 61 63 13 13 ou directement sur le site.
L’emprise, un spectacle engagé et réaliste
C’est une première création engagée que propose aux spectateurs la compagnie Octa, composée d’auteurs, de comédiens et musiciens. Samedi 25 novembre, sur la scène du Petit Théâtre Saint-Exupère à Blagnac, il sera question d’emprise. C’est d’ailleurs le nom de ce spectacle, véritable drame contemporain en forme de polar hypnotique qui raconte la complexité d’une relation abusive entre une comédienne et son metteur en scène.
L’histoire, c’est celle de Lina, une jeune comédienne qui pousse la porte du commissariat. Elle vient porter plainte. Son discours est confus. Par où commencer ? Comment confronter l’intime au regard extérieur ? Trop tard, l’enquête de police a déjà démarré. Tous les protagonistes de l’histoire sont amenés à raconter leur version des faits. Sofiane le metteur en scène de Lina défend une relation d’amour partagée. Lina, elle bafouille et se ronge les doigts. Au fil des auditions et des flash-back, une vérité se dessine : l’emprise ne laisse aucune preuve...
L’Emprise, compagnie Octa. Samedi 25 novembre à 20 h 30 au Petit théâtre de la Chapelle Saint-Exupère, à Blagnac.
Réparer les vivants à Olympe de Gouges dans le cadre du festival Lettres d’automne
La 33e édition du festival littéraire Lettres d’Automne, qui se déroule jusqu’au 3 décembre à Montauban et en Tarn-et-Garonne, a pour invitée d’honneur la romancière Maylis de Kerangal, dont les livres, depuis Corniche Kennedy, paru en 2008, rencontrent un large public. Ils lui ont d’ailleurs valu plusieurs prix dont le prix Médicis, le Grand Prix RTL-Lire ou encore le Grand Prix de littérature Henri-Gal de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Cette édition, placée sous le thème du paysage, offre à son habitude une multitude de rencontres avec les auteurs (près d’une vingtaine seront présents), des lectures, des spectacles, des expos, des concerts, autant de moments à déguster en famille. La littérature jeunesse est en effet particulièrement célébrée cette année avec la présence de Jean-Claude Mourlevat, lauréat en 2021 du Prix Astrid Lindgren considéré comme un Prix Nobel de la littérature jeunesse.
Parmi cette programmation pléthorique, on peut citer la pièce Réparer les vivants, tirée du roman éponyme de Maylis de Kerangal. Elle sera donnée au Théâtre Olympe de Gouges le 25 novembre à 20h30 par la Compagnie Les choses de la vie. Réparer les vivants est l’histoire d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, le texte tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en tout juste 24 heures. Réparer les vivants au Théâtre Olympe de Gouges le 25 novembre à 20h30.
Boris Goudounov au Théâtre du Capitole
A l’affiche du Théâtre du Capitole jusqu’au 3 décembre, le grandiose chef-d’œuvre de Modeste Moussorgski nous plonge dans les sombres années fondatrices de l’empire russe. Un ouvrage qui prend, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, une résonance particulière, « puisqu’on y parle déjà de conquête, de pouvoir et de la folie du pouvoir », explique Christophe Ghristi, directeur artistique de l’Opéra national du Capitole. L’histoire ? Le tsar Boris, interprété par la basse biélorusse Alexander Roslavets, a accédé au trône au prix d’un terrible crime. Rattrapé par le poids de la mauvaise conscience, il vacille et s’effondre.
Somptueux monument choral et orchestral aux nombreuses évocations folkloriques, la musique de Moussorgski, interprétée par l’Orchestre national du Capitole dirigé pour l’occasion par Andris Poga, chef principal de l’Orchestre symphonique de Stavanger, sonde les tréfonds de l’âme russe. La mise en scène de cette nouvelle production événement, réalisée en collaboration avec le Théâtre des Champs-Elysées (Paris), est signée d’Olivier Py, maître des univers tourmentés de la tyrannie.
L’opéra, d’une durée de deux heures, est donné notamment le dimanche 26 novembre à 15 heures.
Boris Goudounov au Théâtre du Capitole, le 26 novembre à 15 heures. Réservation en ligne sur le site.