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Où sortir en famille, entre amis ou en solo ce samedi 10 et dimanche 11 mai à Toulouse ?

Culture. Pour ce premier week-end de mai, la rédaction vous a concocté un programme aux petits oignons avec au menu : meeting aérien, opéra, festival funk et expo.

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Le meeting aérien Airexpo de Muret, organisé par des étudiants, revient pour une 39e édition ce samedi 10 mai. L’occasion pour le public d’admirer un plateau aérien relevé et varié avec notamment l’Extra 330SC, un avion de voltige exceptionnel. (©Jean-Baptiste Pasquet/ Armée de l’air et de l’espace)

Airexpo revient pour une 39e édition

C’est chaque année LE grand rendez-vous des passionnés de l’aéronautique : le meeting aérien « Airexpo » organisé par les étudiants de l’ENAC et de l’ISAE-SUPAERO se tient ce samedi 10 mai, de 10 heures à 19 heures, sur l’aérodrome de Muret-Lherm, au sud de Toulouse.

Devenu au fil des éditions le plus grand meeting aérien du Sud-Ouest et le 3e de France, l’évènement est l’occasion pour les visiteurs d’admirer au sol des avions mythiques, de parcourir différentes expositions, de s’informer, mais surtout de vibrer au fil des nombreuses démonstrations aériennes. Du biplan américain Boeing PT17 Stearman au Yak-50 soviétique en passant par le Cap10, l’avion français de voltige par excellence, le plateau aérien 2025 mêle voltige, aviation historique et présentation d’aéronefs modernes.

Cette 39e édition est aussi l’opportunité pour les organisateurs de participer à l’hommage rendu cette année par la ville de Muret à un de ses enfants prodiges : l’ingénieur, inventeur et pionnier de l’aviation Clément Ader disparu le 3 mai 1925, il a donc 100 ans ! C’est en 1890 que ce fils de maître menuisier a inscrit à jamais son nom dans l’Histoire après avoir réussi à s’arracher du sol sur 50 mètres à bord d’un appareil volant à vapeur, l’Éole, entièrement conçu et fabriqué par lui.

« Airexpo », le samedi 10 mai à l’aérodrome de Muret-Lherm, rue de l’Aviation à Muret. Pour découvrir l’ensemble de la programmation et accéder à la billetterie, cliquez-ici.

Tous à l’opéra, ou comment vous faire aimer l’art lyrique !

L’opéra n’est pas réservé à une élite, c’est ce que veut montrer l’établissement public du Capitole en participant à l’événement Tous à l’opéra ! (©Patrice Nin)

Non l’opéra n’est pas réservé à une élite. Non, tous les opéras ne durent pas six heures. Non, les chanteuses lyriques ne sont pas toutes des divas, encore moins des Castafiore. Et oui il se passe plein de choses sur une scène d’opéra ! Il ne tient qu’à vous de venir le découvrir en poussant la porte du Théâtre du Capitole qui sera grande ouverte ce week-end.

Les samedi 10 et dimanche 11 mai 2025, l’Opéra national du Capitole participe en effet à l’événement Tous à l’Opéra !, initié par la Réunion des Opéras de France (ROF) et auquel s’associe une trentaine de maisons et compagnies d’opéra. Son but ? Démocratiser l’art lyrique en France.

L’occasion pour l’établissement public du Capitole d’ouvrir ses espaces et de faire partager sa passion pour le chant, la musique et la danse, à travers deux temps forts. Samedi à 19 heures, la Maîtrise, chœur d’enfants et d’adolescents de l’Opéra national du Capitole, placé sous la direction de Gabriel Bourgoin, donnera un concert. Au programme : des pièces de Bizet, Offenbach, Boito, Puccini et Waksman.

Le lendemain, à 11 heures, le directeur artistique du Théâtre du Capitole, Christophe Ghristi, et son dramaturge Dorian Astor, donneront une conférence musicale intitulée : « C’est quoi l’opéra ? ». Ils seront rejoints sur scène par deux merveilleux chanteurs : la mezzo-soprano Eugénie Joneau et le ténor Valentin Thill.

Tous à l’opéra, le samedi 10 mai à 19 heures et dimanche 11 mai à 11 heures au Théâtre du Capitole. Entrée libre sans réservation. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Toulouse, temple du funk

Dédié à la culture funk, le festival Pink Funky Week-end a pris depuis le 7 mai dernier ses quartiers dans la Ville rose pour une 6e édition. Regroupant des artistes de la scène locale et internationale, ce rendez-vous musical et dansant haut en couleur est porté par l’association toulousaine Ldanse.

Du battle sur scène ou dans la rue, à la mise en place de spectacles dans les théâtres, ce collectif de passionnés est spécialisé dans la transmission, la médiation et la création à travers ses pôles pédagogiques et de production de spectacles.

Au programme de ce festival qui s’étale sur cinq jours : concerts, masterclasses, conférences, DJ sets, jams… Parmi les temps forts à ne surtout pas manquer ce week-end, une battle de danse freestyle ce samedi 10 mai à partir de 17 heures au FlashBack Café (5 allées de Brienne) avec des danseurs de locking venus de plusieurs pays, pour échanger et se challenger. C’est le Dj Bironnex qui mixera pour l’occasion.

Le lendemain, de 12 heures à 15 heures, rendez-vous est donné au jardin Raymond VI (allées Charles de Fitte) pour un Dj set familial assuré par Olivier Gonet, alias Gones. Bien connu des nuits toulousaines, ce Dj et producteur français officie depuis plus de quinze ans derrière les platines. Pendant l’âge d’or du hip hop, l’intéressé a peaufiné ses techniques de scratch et partagé la scène avec IAM, Alliance Ethnik ou encore The Roots. Depuis, il ne s’est jamais arrêté ! En 2017, son émission de radio a été élue meilleur show Funk and Soul sur Mixcloud.

Festival Pink Funky Week-end, partout dans Toulouse. Pour découvrir l’ensemble de la programmation et en savoir plus sur les différents évènements imaginés par l’association Ldanse, cliquez-ici.

La Chine précieuse s’expose au musée Paul-Dupuy

Extrait d’une œuvre de l’artiste chinois contemporain Li Jinyuan, propriété du musée Georges-Labit et actuellement exposée au musée des arts précieux Paul-Dupuy à Toulouse. (© Toulouse, musée Georges-Labit)

Art du pinceau et du papier, intimement liée à la calligraphie et à l’écrit, la peinture en Chine connaît une histoire millénaire. Jouant du vide et du plein, elle trace des liens entre paysages intérieurs et extérieurs, entre spiritualité et sensualité, entre rêve et réalité. Pour en avoir un bon aperçu, nul besoin de courir au musée Guimet à Paris, il suffit de se rendre au musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse.

Jusqu’au 22 juin, l’institution du 13 rue de la Pleau accueille l’exposition L’encre et la matière. Chine précieuse. Elle donne à voir les œuvres des peintres chinois Li Jinyuan et Ye Xing Qian. Des pièces mises en résonance avec les laques et porcelaines chinoises anciennes provenant du don de Simone Brunau (1926-2021), co-fondatrice de la Cité internationale des Arts de Paris.

Né en 1963 dans la province du Zhejiang en Chine le peintre Ye Xing Qian peint depuis son plus jeune âge et se forme comme tous ses condisciples en copiant les maîtres anciens. À l’âge de 19 ans, il émigre en France et expose à Paris pour la première fois. S’il peint toujours à l’encre de chine sur papier de bambou, ses œuvres ont quitté les motifs de la peinture chinoise classique. Du noir absolu en passant par mille nuances de gris, le pinceau de Xing Qian donne aujourd’hui vie à des paysages oniriques qui peu à peu se colorent.

En 2024, le musée Georges Labit de Toulouse (actuellement fermé pour travaux) a fait l’acquisition de six œuvres de l’artiste. Elles sont exposées au musée des arts précieux à Toulouse aux côtés d’œuvres d’un autre artiste chinois contemporain, Li Jinyuan. Né à Chengdu en 1945, ce dernier est un spécialiste des paysages réalisés selon les techniques traditionnelles de la peinture chinoise (peinture au lavis). L’artiste qui s’est aussi adonné plus tardivement à la peinture à l’huile, a exposé à plusieurs reprises à Toulouse.

L’encre et la matière. Chine précieuse, au musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse, jusqu’au 22 juin. Ouvert du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Pour plus d’informations et réserver votre billet, cliquez ici.