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Où sortir en famille, entre amis ou en solo ce samedi 19 et dimanche 20 juillet à Toulouse ?

Culture. Comme tous les vendredis, la rédaction s’est donné pour mission de vous sélectionner quatre bons plans pour sortir dans la Ville rose et ses environs. Découvrez le programme pour ce week-end.

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Pour sa 49e édition, le festival Souillac en jazz met à l’honneur le grand musicien américain Steve Coleman ainsi que les français Nubu et Laurent Bardainne.(©Souillac en jazz)

Le jazz envahit la vallée de la Dordogne

Ce vendredi 18 et samedi 19 juillet, la petite ville de Souillac, située à deux heures au nord de Toulouse, accueille le festival Souillac en jazz pour la 49ᵉ édition consécutive ! L’événement est donc devenu un rendez-vous estival incontournable pour les amateurs de groove, de cuivres et de découvertes musicales. Cette année encore, le public ne sera pas déçu de la programmation, qui mêle les très grands noms de la scène jazz française et américaine aux jeunes artistes qui gagnent à être connus.

La soirée de vendredi débutera à 21 h 15 avec la prestation du groupe Nubu, lauréat du Jazz Migration en 2024, un programme d’accompagnement de musiciens émergents de jazz et musiques improvisées. « Nubu est un ensemble joyeux et dansant avec des alliages sonores uniques, notamment grâce au serpent, un instrument ancien tombé dans l’oubli », développe l’équipe de l’organisation du festival. S’ensuivra, en deuxième partie de soirée, le concert de Laurent Bardainne, saxophoniste, claviériste et compositeur français de renom, accompagné de son groupe Tigre d’eau douce.

Véritable événement le samedi soir à partir de 21 h 15 : l’arrivée sur scène de Steve Coleman. Il est l’un des musiciens les « plus influents de sa génération et l’un des saxophonistes les plus importants des trente dernières années », affirme le festival. Connu pour avoir intégré des sonorités funk et hip-hop à ses compositions de jazz, le saxophoniste est considéré par ses homologues comme un grand compositeur.

Le festival englobe également d’autres événements, comme des scènes de rue, où des artistes locaux - mais pas que - viendront se produire. Mais également des expositions sur la relation entre la musique et la peinture, et des projections de films, dont le long métrage Blue Giant, qui raconte les aventures d’un jeune passionné de jazz.

Souillac en jazz, le vendredi 18 et samedi 19 juillet 2025 à Souillac (Lot), à deux heures de Toulouse. Pour plus d’informations et accéder à la billetterie, cliquez ici.

Qui l’eût crue ?

Difficile de passer à côté de l’anniversaire d’un épisode marquant de l’histoire de la Ville rose. Il y a tout juste 150 ans, dans la nuit du 23 au 24 juin 1875, la Garonne sortait de son lit pour venir inonder ses berges. Un événement météorologique marquant qui aura coûté la vie à plus de 470 Toulousains et détruit plus de 1 400 maisons. Pour commémorer cet “anniversaire”, la mairie de Toulouse a créé un jeu de piste inédit.

La mairie de Toulouse a mis en place un nouveau jeu de piste pour découvrir l’histoire de la crue de la Garonne qui a touché la Ville rose en 1875. (©Archives de Toulousains de Toulouse)

Jusqu’à mi-septembre, petits et grands peuvent remonter dans le temps en suivant un parcours sur la rive gauche de la Garonne, au cœur du quartier Saint-Cyprien. Le jeu commence depuis la chapelle de La Grave, où sont distribuées les brochures nécessaires au bon déroulement de l’activité. Celle-ci donne l’occasion, pour les curieux, de découvrir de véritables documents d’archives, dont des photos d’époque mais également des récits authentiques, au cœur même des rues qui ont été touchées par le sinistre.

À chaque étape, des indices plongent les détectives en herbe dans le quotidien des sinistrés, tout en invitant à résoudre des énigmes et à découvrir le rôle joué par les habitants, les autorités… et le fleuve lui-même.

Qui l’eût crue ?, dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse, accessible du mardi au dimanche, de 11 heures à 18 heures, jusqu’au 15 septembre 2025. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Envie de voir une toile sous les étoiles ?

Avec l’arrivée des beaux jours, le cinéma sort des salles obscures pour prendre l’air. Véritable institution à Toulouse, le festival Cinéma en plein air organisé par la Cinémathèque de Toulouse revient pour une 21e édition jusqu’au samedi 23 août. En raison des travaux en cours au 69 rue du Taur, la manifestation investit la cour de l’Hôtel Saint-Jean – Drac Occitanie, situé 32 rue de la Dalbade, en plein cœur de la Ville rose.

Un autre lieu donc mais une ambiance toujours aussi conviviale pour découvrir à la tombée de la nuit pas moins de 25 films incontournables de l’histoire du cinéma. Et comme à l’accoutumée, les équipes ont imaginé une programmation riche et variée : entre films patrimoniaux (La Strada, Raging Bull…), films contemporains (John Wick, Le Règne animal, Barbie…) ou encore chef-d’œuvre d’animation avec Princesse Mononoké, bijou du réalisateur japonais Hayao Miyazaki sorti en 1997. Sans oublier de véritables madeleines de Proust comme Retour vers le futur et son inoubliable anti-héros Marty McFly, alias Michael J. Fox.

Objectif ? Permettre à tout spectateur, quel que soit son âge, ou sa cinéphilie, de s’y retrouver. Ce samedi 19 juillet, à 22 heures, c’est Sur la route de Madison qui sera projeté. Sorti en salle en 1995, ce classique signé Clint Eastwood est adapté du roman du même nom de Robert James Waller, best-seller paru en 1992. Le film raconte l’histoire d’amour entre Francesca Johnson (Meryl Streep), une femme discrète et effacée, rêvant d’abandonner sa dure vie de fermière, et Robert Kincaid, un photographe de passage parcourant le monde au gré de son travail. Ils ne se connaissent pas, mais entre eux ce sont des paroles fragiles, un ensemble de gestes et des regards qui ne trompent pas.

Dimanche 13 juillet, toujours à 22 heures, la Cinémathèque met à l’honneur l’inoubliable Audrey Hepburn dans son rôle de Holly Golightly dans Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s). Réalisée par Blake Edwards, cette comédie sentimentale hollywoodienne sortie en 1961 a marqué plusieurs générations. Jeune femme fantasque, Holly a quitté son Texas natal pour s’installer à New York où elle vit de ses charmes. Son rêve : épouser un milliardaire susceptible de la régaler de bijoux qu’elle aime tant. À ne manquer sous aucun prétexte !

Festival Cinéma en plein, jusqu’au 23 août 2025. Cour de l’Hôtel Saint-Jean – Drac Occitanie, à Toulouse. Pour connaître l’ensemble de la programmation et accéder à la billetterie, cliquez-ici.

Une île heureuse au cœur de la Ville rose

Avez-vous déjà espéré que vos rêves deviennent réalité ? C’est ce que propose la nouvelle exposition de la Galerie 3.1 en plein cœur de Toulouse, tout près de la place du Capitole. Baptisée « L’île heureuse, ici tout devient réel », elle permet de découvrir, jusqu’au 30 août, l’univers de trois artistes toulousains avec la même envie : « penser l’utopie non comme un refuge mais comme un espace à construire ensemble ».

Avec leurs trois visions, les artistes toulousains Léonore Gautier, Fabienne Jaureguiberry et Arthur Plateau ont créé un laboratoire de l’utopie pour amener les visiteurs à s’imaginer le monde de demain. (©Alexandre Ollier)

Parmi eux, la photographe plasticienne Léonore Gautier, Fabienne Jaureguiberry, adepte de la photographie mais aussi de l’installation et de la performance, et enfin Arthur Plateau, à la fois graphiste, peintre et plasticien. À eux trois, ils promettent au public de visiter leur laboratoire de l’utopie, motivés certes par l’aspect créatif mais également par une réflexion bien ancrée dans l’actualité : « Comment imaginer de nouveaux récits face aux urgences climatiques et sociales qui entachent notre époque ? »

Un projet qui émane d’une résidence d’artistes et dont le nom est un clin d’œil au poème L’île heureuse d’Ephraïm Mikhaël, un poète toulousain du XVIIIᵉ siècle. Ponctuée de sculptures, de photographies, mais également de collages ou encore d’installations, l’exposition invite les visiteurs à se poser mille questions sur leur façon de voir le monde et surtout l’avenir.

L’île heureuse, ici tout devient réel, accessible jusqu’au 30 août à la Galerie 3.1, au 7 rue Jules Chalande à Toulouse. Du mardi au samedi, de 10 heures à 18 heures. Pour plus d’informations, cliquez ici.