Printemps du Rire, festival de guitare... le week-end s’annonce festif à Toulouse !
Culture. En panne d’inspiration ? Pas de panique, la rédaction a cherché et déniché pour vous quatre idées sorties à Toulouse pour passer un week-end de rêve, ce samedi 15 et dimanche 16 mars 2025. Alors à vos agendas !

La guitare fait son festival
Devenu un événement incontournable pour tous les mélomanes et amoureux de la gratte, le Festival de Guitare d’Aucamville et du nord toulousain revient pour une 33e édition jusqu’au dimanche 23 mars 2025. Une fois n’est pas coutume, les organisateurs ont fait le pari d’une programmation riche et variée avec sur scène des têtes d’affiche internationales mais aussi des artistes émergents aux influences diverses.
Folk, jazz, rock, soul ou encore flamenco : autant de styles musicaux représentés lors de dix jours de concerts. Itinérant, le festival est aussi l’occasion pour le public de (re)découvrir les différentes salles de spectacles qui rythment la vie culturelle toulousaine comme le Centre Culturel Yves Montand à Saint-Alban, Le Bascala à Bruguières, l’Espace Garonne à Gagnac-sur-Garonne ou encore, et cela tombe sous le sens, la salle Georges Brassens à Aucamville.
C’est là d’ailleurs que c’est le chanteur et compositeur engagé Bai Kamara Jr. fera le show ce samedi 15 mars, à 20 heures, accompagné de son groupe The Voodoo Sniffers. Après une première partie assurée par les élèves des Écoles de musique, l’artiste - qui a partagé la scène avec de nombreux artistes internationaux et collaboré avec Youssou N’Dour -interprétera sur scène les morceaux de son dernier album intitulé Traveling Medicine Man. Un nouvel opus saupoudré de compositions afro-blues et délivré dans son style si singulier.
Festival de Guitare d’Aucamville et du Nord Toulousain, jusqu’au dimanche 25 mars. Pour découvrir le programme complet et accéder à la billetterie, cliquez-ici.
De l’animal à la machine
Le Muséum de Toulouse accueille l’exposition Mécaniques naturelles, fruit d’une collaboration inédite avec la Compagnie La Machine de Nantes, créatrice d’Astérion le Minotaure et de Lilith la femme scorpion. Cette installation offre une immersion fascinante mêlant représentations scientifiques et artistiques du monde animal. L’occasion également de découvrir deux acteurs culturels emblématiques de la Ville rose et de mieux comprendre l’être vivant.

L’installation fait partie de l’exposition temporaire du Muséum de la Ville rose baptisée Géants. Cette dernière offre un voyage fascinant dans le passé, à la découverte de créatures gigantesques. Produite par l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique et enrichie par les équipes du Muséum, l’exposition porte sur la découverte de huit espèces méconnues du Cénozoïque à travers trois squelettes à taille réelle et cinq sculptures 3D géantes.
Mécaniques Naturelles propose donc un autre point de vue plus mécanique. Elle expose, depuis le 17 décembre dernier et jusqu’au 29 avril 2025, deux créations imaginées et construites par la Compagnie La Machine. D’abord, une girafe mécanique, la Giraffa camelopardalis mecanicus, exposée jusqu’au 27 avril aux côtés de Twiga, la girafe naturalisée du Muséum, pour que le public puisse avoir un point de vue différent sur cet animal grandiose. Ensuite, un imposant ours polaire mécanique, l’Ursus maritimus mecanicus, cohabitant avec ses semblables originaires des Pyrénées jusqu’au 31 mars.
Cette exposition permet à ses visiteurs de redécouvrir le monde naturel à travers le prisme de la mécanique, offrant une perspective nouvelle sur la relation entre l’homme, la nature et la machine.
Mécaniques naturelles, jusqu’au 29 avril prochain au Muséum de Toulouse, 35 Allées Jules Guesde. Du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Pour plus d’informations, cliquez-ici.
Le rire, c’est bon pour le moral… et la santé
Pour l’édition 2025 du Printemps du Rire, qui se poursuit à Toulouse jusqu’au 6 avril prochain, les organisateurs ont repris les ingrédients qui ont fait le succès des années précédentes, à savoir une programmation XXL (70 spectacles !) où tous les styles et types d’humour sont représentés : comédie, stand-up, one-woman et one-man show, théâtre amateur... Créé en 1994, cet événement est devenu au fil des ans l’un des plus grands festivals d’humour en Europe. Il est aussi devenu un véritable tremplin pour toute une nouvelle génération de stand-upper.
Samedi 15 mars, à 20h30, sur les planches de la Grande Halle à Colomiers c’est le vidéaste, auteur et comédien Axel Lattuada qui montera sur scène pour son spectacle : « Et tout le monde s’en fout, le syndrome de Michel ». Celui qui se qualifie « d’hyper-actif prompt à s’ennuyer », poste régulièrement des formats de vidéos humoristiques sur les plateformes en ligne et ses réseaux. Dans ce seul en scène conçu comme un séminaire, l’humouriste aborde des sujets de société qui font débats et font grincer des dents certains pour mieux les comprendre. Son but ? En finir avec les gens qui trouvent que « c’était mieux avant » et rendre chaque individu meilleur pour que le monde aille mieux tout simplement….
Dimanche 16 mars, direction le complexe culturel l’Arpège à Merville à 15 heures ou l’Onyx à Plaisance-du-Touche à 17 heures pour pouvoir faire partie des chanceux à découvrir les futures stars de l’humour sélectionnés parmi 230 candidatures dans le cadre de notre dispositif Jeunes Talents 2025. Leurs noms : Juliette Clocher, Yoanna Sallese, Jordan Cado, Alice Lombard, Arthuro et Guyotte.
Le Printemps du Rire, 70 spectacles d’humour en tous genres dans une cinquantaine de lieux culturels de la région Occitanie. Pour découvrir la programmation détaillée et accéder à la billetterie, cliquez-ici.
Lumière sur les femmes de la résistance
Le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse propose, du 8 mars au 15 juin 2025, l’exposition Combats de femmes : Portraits de résistantes. À travers une série de portraits, d’objets personnels et de documents d’archives, cette installation rend hommage à 10 femmes engagées dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Certaines d’entre elles ont été déplacées à Ravensbrück, un camp de concentration allemand situé à 80 kilomètres de Berlin.

Parmi les femmes mises à l’honneur, Ariane Scriabine Fiksman. Née en Italie et d’origine russe, la poétesse se convertit au judaïsme lorsqu’elle épouse le poète russe David Fiksman. Réfugiée à Toulouse avec son mari après les premiers événements de la guerre, elle a participé à la création de l’Armée juive et a contribué au sauvetage et à l’évasion des juifs persécutés. Elle mourra assassinée par la milice, au 11 rue de la Pomme à Toulouse, à l’âge de 38 ans. À ses côtés, d’autres figures méconnues de la Résistance témoignent des risques et des sacrifices pris pour défendre la liberté. À travers des photographies, des témoignages et des récits poignants, l’exposition permet de redécouvrir leurs parcours.
En parallèle, des visites guidées et des conférences thématiques viendront enrichir l’exposition. Des historiens et spécialistes interviendront pour évoquer le rôle clé des femmes dans la Résistance, les obstacles qu’elles ont surmontés et leur reconnaissance dans l’histoire.
L’exposition se concentre également sur la transmission de cette mémoire aux jeunes générations. À travers des ateliers pédagogiques et des projections de films documentaires, le public pourra mieux comprendre l’héritage de ces femmes et l’importance de leur combat dans la construction de notre société actuelle.
Combats de femmes : portraits de résistantes, au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation, 52 Allée des Demoiselles à Toulouse. Du 8 mars au 15 juin 2025 de 10 heures à 12h30 et de 13h30 à 18 heures, du mardi au dimanche. Pour plus d’informations, cliquez-ici.