Que faire ce week-end des 11, 12 et 13 avril dans la Ville rose ?

Les Abattoirs projettent le noir

Apparu dans les années 1940, le film noir est un genre cinématographique emblématique du cinéma américain. Ses atmosphères sombres, ses intrigues complexes et ses personnages ambigus, souvent pris dans des dilemmes moraux, reflètent l’angoisse et la méfiance qui régnaient à l’époque.

En effet, ce genre a connu son apogée juste après la Seconde Guerre mondiale et les œuvres qui lui appartiennent narrent des récits où le crime, la corruption et les trahisons sont omniprésents. Le musée des Abattoirs de Toulouse propose, tout le week-end, une immersion dans cet univers aussi fascinant que trépidant grâce à une programmation imaginée par la Cinémathèque de Toulouse. Laquelle a sélectionné 17 films du genre à voir aux Abattoirs jusqu’au 4 mai.

Ce vendredi 11 avril à 18h30, les amateurs pourront découvrir Assurance sur la mort, réalisé par Billy Wilder en 1944, un thriller haletant où un agent d’assurance et une cliente mystérieuse s’engagent dans un jeu dangereux. Véritable modèle du genre, le films mêle manipulation et suspense.

Le dimanche 13 avril, à 16 heures, c’est un autre grand classique qui sera à l’affiche : Laura, réalisé par Otto Preminger en 1944. Les spectateurs suivent l’enquête d’un détective, captivé par la photographie d’une femme assassinée, qui découvre, au cours de son aventure, les secrets de la victime. Un thriller élégant avec un suspense qui monte crescendo jusqu’à la chute.

À noter que ces films sont proposés en version originale sous-titrée en français et projetés depuis l’auditorium des Abattoirs.

Les films noirs mis à l’honneur au musée des Abattoirs, 76 allées Charles Fitte à Toulouse. Du vendredi 11 avril au dimanche 13 avril. Pour plus d’informations, cliquez ici.

L’Asie s’invite à Toulouse

Dernier week-end pour profiter du festival Made in Asia, une manifestation qui invite à l’évasion en offrant une véritable immersion dans la richesse et la diversité des cultures asiatiques. Pour cette 18e édition, qui met à l’honneur l’Indonésie, les organisateurs ont vu les choses en grand avec une programmation riche et variée, mais surtout unique mêlant arts visuels et musique, danses traditionnelles et art culinaire...

Ce vendredi 11 avril, les festivités commencent dès 10h30 au centre culturel des Mazades, dans le quartier des Minimes. Les visiteurs pourront s’essayer au qi gong, une gymnastique traditionnelle chinoise, grâce aux bénévoles de l’association Fleur’Essence, spécialisée dans les pratiques holistiques. La journée se terminera au centre culturel de Saint-Cyprien avec un concert de musique classique indienne et beatbox. Avec sur scène, les artistes franco-indiens Parveen Sabrina Khan et Ilyas Raphaël Khan, héritiers d’une longue lignée musicale du Rajasthan, transmise sur sept générations.

Le samedi 12 avril, le programme débute dès 11 heures avec une rencontre littéraire, à la librairie Ombres Blanches dans le centre de Toulouse, avec l’auteur Renyou Hou pour son livre Négociations et compromis. À partir d’une enquête ethnographique menée dans un village du nord de la Chine, l’anthropologue, chargé de recherche au CNRS, explore les mutations des pratiques matrimoniales dans un contexte de migrations internes et de transformations socio-économiques.

Le festival Made in Asia se terminera à 20 heures avec le concert de Kimiyo Ogawa, artiste japonaise qui maîtrise sans égale le bandonéon, un instrument à vent, à soufflet et à clavier de la famille des instruments à anches libres particulièrement exigeant. Pour cette représentation, l’artiste s’associe au groupe occitan montpelliérain Mezcal Jazz Unit pour un projet musical inédit.

Made in Asia, le vendredi 11 et samedi 12 avril dans des lieux divers de Toulouse. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Lumière sur les disquaires

Le Disquaire Day revient cette année à Toulouse et c’est au Metronum que l’événement se déroule, ce vendredi 11 avril. L’événement met en lumière les disquaires indépendants, et par extension, les vinyles, CD et autres objets musicaux rares. L’occasion de célébrer l’amour du disque sous toutes ses formes et de soutenir ces commerçants passionnés, qu’on soit puriste ou simplement curieux.

Coup d’envoi à 19 heures avec Gloria Befana, un projet solo porté par Laura Zanti, également leader du groupe punk-rock toulousain Fotomatic. Seule sur scène, armée de son clavier, de sa guitare et de son sampler, sa performance mêlera le post-punk et l’électro minimaliste. Un pari pour le moins audacieux à base de deux genres musicaux bien distincts, qui pourrait bien plaire à tous les amateurs de musique expérimentale.

À 20h30, le collectif Astéréotypie s’emparera de la scène. Composé d’artistes bien connus puisqu’ils font partie des journalistes du Papotin, une émission diffusée sur France 2, la formation interprétera son dernier album intitulé Patami. Un nouveau projet dans lequel ils mélangent punk, électro mais aussi poésie, et dont l’énergie se retrouve en live.

Le Disquaire Day est donc l’occasion de dénicher des trésors, de rencontrer des artistes locaux ou d’assister à des concerts intimistes. Une manière aussi de soutenir les magasins de musique indépendants, essentiels à la scène locale et à la diversité musicale.

Le Disquaire Day, au Métronum, 2 rond-point Madame de Mondonville à Toulouse. Ce vendredi 11 avril, à partir de 19 heures. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Les secrets de l’adultère au Théâtre de la Cité

Ce vendredi 11 avril, le Théâtre de la Cité à Toulouse programme une des pièces les plus célèbres de Georges Feydeau, L’Hôtel du Libre-Échange. Cette comédie écrite en 1894 est une œuvre incontournable du vaudeville qui nous plonge dans un tourbillon de quiproquos et de malentendus sur un fond d’adultère.

L’histoire se déroule dans un hôtel parisien où des personnages pris dans des intrigues amoureuses se retrouvent dans des situations toutes plus absurdes les unes que les autres. Le couple principal, Monsieur et Madame Pinglet, cache chacun des secrets dont les révélations auront des conséquences inattendues.

Sous la direction de Stanislas Nordey, connu pour son art de moderniser les classiques, la pièce ne perd pas son dynamisme et son panache. La mise en scène amplifie le comique de situation, notamment grâce aux portes qui claquent, aux dialogues percutants et aux personnalités bien trempées de chacun des personnages.

La représentation réunit une dizaine d’acteurs, dont Cyril Bothorel et Hélène Alexandridis dans les rôles principaux ou encore Claude Duparfait et Marie Cariès.

L’Hôtel du Libre-Échange, au Théâtre de la Cité, 1 rue Pierre Baudis à Toulouse. Ce vendredi 11 avril à 19h30. Pour plus d’informations, cliquez ici.