Que faire ce week-end des 18 et 19 janvier à Toulouse et ses environs ?

Alexander Gronsky expose au Château d’eau

Pendant que le Château d’eau, galerie municipale dédiée à la photographie, se refait une beauté, les expositions se poursuivent à quelques encablures, au 58 allées Charles de Fitte (anciennement le musée de l’affiche). Jusqu’au 23 mars, un nouvel accrochage permet au public de découvrir le talent du photographe estonien Alexander Gronsky, âgé aujourd’hui de 44 ans.

L’exposition rassemble plusieurs séries réalisées entre 2005 et 2019, en Russie et en Chine essentiellement. L’artiste, qui a longuement parcouru ces grands espaces et notamment les abords de plusieurs mégapoles, révèle des territoires abandonnés où la présence des habitants est tout juste suggérée par les infrastructures souvent délabrées. Généralement, d’immenses barres d’immeuble, au pied desquelles les corps humains et les animaux, lorsqu’ils figurent sur les photographies, sont minuscules et semblent être noyés dans l’espace.

À travers ses séries documentaires, Alexander Gronsky, passionné par les paysages, se questionne sur la place de l’Homme dans ces territoires immenses, mais aussi sur les effets de l’environnement sur les populations locales. Celui qui se qualifie de « simple spectateur » a été plusieurs fois récompensé pour ses travaux. Il a reçu le Prix Aperture Portfolio en 2009, en 2010 le prix Foam Paul Huf, et en 2012 le 3e prix dans la catégorie « Vie quotidienne » du World Press Photo.

Exposition Alexander Gronsky au 58 allées Charles de Fitte, à Toulouse jusqu’au 23 mars. Ouverture du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Krassimira Stoyanova au théâtre du Capitole

Le théâtre du Capitole accueillera le dimanche 19 janvier pour la première fois à Toulouse la chanteuse lyrique Krassimira Stoyanov. Accompagnée du pianiste Vyara Schuperlieva, la célèbre artiste interprétera notamment les poèmes de Friedrich Rückert, mis en musique par Gustav Mahler.

Âgée de 62, la soprano bulgare a fait ses débuts en 1995 dans le rôle de Micaela dans Carmen de Bizet à l’Opéra de national avant d’interpréter un large éventail de rôles. Elle est particulièrement connue pour son interprétation de La Juive dans l’opéra du même nom. Un rôle qui propulse sa carrière internationale. Depuis 1998, elle entretient des relations étroites avec l’Opéra national de Vienne mais chante aussi régulièrement au Metropolitan Opera House de New York, au Deutsche Oper Berlin, au Liceu de Barcelone, au Royal Opera House de Londres ou encore à la Scala de Milan. En 2003, elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg où elle est depuis une invitée régulière.

Ce dimanche, la cantatrice dévoilera toute l’étendue de son talent avec ces Rückert-Lieder, cinq chants pour voix et orchestre composés par Gustav Mahler en 1901 et 1902. Le programme de ce récital unique comprend également plusieurs pièces de Richard Strauss et ainsi que des poèmes de Sergueï Rachmaninov.

Krassimira Stoyanova au théâtre du Capitole, place du Capitole à Toulouse, le dimanche 19 janvier 2025 à 16 heures. Pour plus d’informations et réserver vos billets, cliquez ici.

Le quai de Ousitreham, une fresque sociale à Odyssud

En 2009, cinq ans après avoir été enlevée en Irak et retenue en otage, la journaliste grand reporter Florence Aubenas s’est employée à explorer une réalité plus ardue à saisir que la guerre : la crise. À Caen, ville qui lui est inconnue, elle loue un meublé, s’inscrit au chômage avec un bac pour seul faire-valoir et se promet de ne mettre un terme à l’expérience qu’après avoir décroché un CDI. De cette plongée de six mois dans le quotidien des précaires, naît en 2010 Le quai de Ouistreham, récit journalistique rigoureux et puissant.

En 2018, L’autrice et metteuse en scène Louise Vignaud, directrice artistique de la compagnie La Résolue, décide de porter ce récit au théâtre. Porté corps et âme par la comédienne Magali Bonat, le spectacle créé à Lyon prend alors sa pleine dimension de fresque sociale, et confronte le spectateur au réel sans posture ni pathos, mais avec humour et tendresse.

C’est cette adaptation sobre et forte que l’on pourra voir au Forum Odyssud, le vendredi 17 et samedi 18 janvier, car seize ans plus tard, alors que le travail précaire concerne plus de 3,7 millions de salariés, ce récit n’a rien perdu de son actualité.

Le quai de Ousitreham au Forum Odyssud, 4 avenue du Parc à Blagnac, le vendredi 17 et samedi 18 janvier 2025 à 20 h 30. Pour réserver vos places, cliquez ici.

Lumière sur les artistes toulousains

La deuxième édition du festival Spirale se déroule jusqu’au 1er février dans plusieurs salles de spectacle de la Ville rose. Comme l’an dernier, la manifestation met en lumière les artistes toulousains émergents. Tous les styles musicaux sont représentés : rap, jazz, rock, électro... ce qui permet à chacun de trouver son bonheur.

Ce samedi 18 janvier à 20 heures, le festival s’installe au théâtre des Mazades, dans le quartier des Minimes. Cette date est dédiée à Wawad, le parrain cette édition et membre du collectif toulousain Berywam, sacré champion du monde de beatbox en 2018. L’artiste originaire de Toulouse a carte blanche pour cette soirée et prévoit une sélection d’artistes surprise pour un show de deux heures, rythmé par différents univers musicaux et la découverte de nombreux artistes.

Trois autres dates sont programmées : le 24 février au centre culturel Ernest Renan, le 31 janvier au Chapeau Rouge et le 1er février au Metronum. L’occasion de découvrir des artistes toulousains prometteurs comme Lykuin, artiste de RnB et soul aux mélodies douces et rythmées, ou encore le rappeur Lu’K qui s’inspire de sa vie toulousaine pour ses textes.

Festival Spirale, Wawad et ses invités au théâtre des Mazades, 10, avenue des Mazades à Toulouse, le samedi 18 janvier 2025 à 20 heures. Pour plus d’informations et pour acheter vos billets, cliquez ici.