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Une exposition pour ne jamais oublier

Michael Kenna. L’oeuvre du photographe est exposée à Toulouse jusqu’au 27 mai.

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L’émotion comme outil du travail de mémoire. (Crédit : MICHAEL KENNA)

Jusqu’au 27 mai, le musée départemental de la résistance et de la déportation présente l’exposition La lumière de l’ombre, photographies des camps nazis de l’artiste Michael Kenna. Une exposition poignante, douloureuse mais nécessaire à l’heure de la disparition des derniers rescapés de la Shoah.

Par la force et la sensibilité de son travail, Michael Kenna a construit, en photographiant entre 1986 et 1999 les lieux de déportation et du système concentrationnaire nazi, un objet de mémoire d’une grande puissance.

À travers près de 7000 photographies de plus de 20 camps et centres de mise à mort, il crée un projet sobre et puissant. L’exposition présente une partie de ce fonds photographique donné notamment par l’artiste au musée de la résistance nationale.

« Près de 80 clichés seront visibles ici, explique Antoine Grande, le directeur du musée. L’approche est tout à fait particulière puisqu’il s’agit d’un travail esthétique sur les questions de la Déportation. Si on peut de prime abord être gêné par cette esthétisation, le regard de Michael Kenna permet une autre transmission de la mémoire. »

Une transmission par l’émotion… sur le site du Musée départemental de la Résistance & de la Déportation