
Ce mot est un marqueur de civilisation. Banal, il contient toutes les promesses d’une fraternité qui n’est malheureusement pas universelle. Le philosophe Emmanuel Lévinas écrivait : « Toute rencontre commence par une bénédiction, contenue dans le mot bonjour… Ce salut adressé à l’autre homme est une invocation… Elle marque l’antériorité du bien sur le mal ». Cette promesse est faite sans souci de réciprocité, elle n’est pas marchande, elle est gratuite et nous laisse entrevoir qu’au-delà de nos différences et de nos désaccords, l’humanité est un chemin toujours praticable…