Un magistrat français a cru opportun de dénoncer, dans le cadre d’une commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, une « remise en cause, permanente et dilatoire des actes accomplis, par une certaine défense qui n’est pas constructive. »
Nous ignorons ce que serait une « défense constructive ». J’imagine que cet archétype d’avocat, porteur d’une « défense constructive », trouverait facilement sa place en Chine, à Cuba… ou dans d’autres États dont la justice est particulièrement éclairée et avancée.
Dans une saine conception de l’intérêt général, l’indispensable lutte contre le pouvoir des narcotrafiquants doit se conjuguer avec les irrévocables droits de la défense.