Humeur

GES

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Agnès Bergon.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat vient de publier son 6e rapport d’évaluation et les conclusions qu’il tire de ses travaux ne sont guère encourageantes. Le rythme de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) reste insuffisant pour enrayer le réchauffement de la planète.

Comment s’en étonner puisque depuis la parution de son premier opus en 1990, si peu a été fait à l’échelle des gouvernements pour contrecarrer les effets du changement climatique.

Si peu également à l’échelle des organisations. En témoigne en France le succès très modéré de la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui a imposé aux entreprises, en fonction de leur taille, l’obligation de réaliser un bilan carbone et de le publier sur le site de l’Ademe. Une obligation qui pèse également sur les collectivités.

Force est de constater qu’elles sont fort peu nombreuses à s’acquitter de leur obligation alors même qu’elles sont si promptes à communiquer sur le verdissement de leurs activités. 43 % des grandes entreprises et 18 % seulement des collectivités ont publié un bilan GES. Petite incongruité. Une de plus.