Humeur

Hommages

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Agnès Bergon.

Hasard du calendrier, le 10 septembre, la France pleurait la disparition d’un « héros » national dont la carrière, tout autant que le charisme, ont suscité une belle envolée de superlatifs, à l’occasion d’une cérémonie aux Invalides, tandis qu’à Paris, toujours, quelques jours plus tard, était célébrée la mémoire de l’une de nos gloires du show-biz, disparue il y a quatre ans et dont le nom vient d’être donnée à l’esplanade qui borde l’Accor Arena, ex- POPB, où la star s’était produite à plus d’une centaine de reprises.

Se dresse ainsi désormais à quelques hectomètres du ministère des Finances – ironie de la géographie –, un « monument » célébrant celui qui fut l’un de nos contribuables les moins zélés. Ironie qui n’a d’ailleurs pas échappé au beau-père du défunt qui, en marge de la cérémonie, a souligné qu’un accord était en bonne voie d’être trouvé pour permettre à ses héritiers de s’acquitter de la dette fiscale colossale laissée par le chanteur en plus d’un patrimoine immobilier très conséquent. La cour administrative d’appel, imperturbable, vient de confirmer le redressement de 13 M€ qui le frappait.