Le parlement planche depuis quelques semaines sur une proposition de loi visant à encadrer plus sévèrement l’activité des influenceurs sur les réseaux sociaux. Un durcissement des sanctions est prévu en cas de nonrespect des règles relatives à la publicité. Mais le texte voté par les deux assemblées veut aller au-delà.
D’autres limites aux pratiques de ces influenceurs, au nombre de 150 000 en France, ont été ajoutées dont l’interdiction de la publicité relative aux opérations chirurgicales, y compris esthétiques, aux produits et services financiers et aux produits contrefaits.
Les parlementaires entendent également, parfois contre l’avis du gouvernement, interdire la promotion des sachets de nicotine, de l’abstention thérapeutique sans avis médical préalable ou encore des abonnements à des pronostics sportifs…
D’autres amendements visant à interdire la promotion des jeux d’argent, les boissons alcoolisées et les produits alimentaires trop gras, trop salés ou trois sucrés, n’ont, eux, pas été retenus, pour ne pas « stigmatiser les influenceurs »… Certains lobbys sont, semble-t-il, plus puissants que d’autres.