
La disparition de Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, membre de l’Académie française, qui rappelait l’agrément et le pouvoir de la littérature sur nos vies, nous invite à regarder ce phénomène extraordinaire dans l’histoire de l’humanité. Les Français, peuple littéraire, liraient de moins en moins. Les nouvelles générations, oublieraient-elles les vertus du livre ? Elles découvriront Suárez définissant le livre comme « le dernier refuge de l’homme libre », elles croiseront, de nouveau, notre fidèle ami De l’esprit des lois, Montesquieu qui écrivait : « je n’ai jamais eu de chagrin, qu’une heure de lecture n’ait dissipé. »