Humeur

Méta à l’envers

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Jennifer Legeron

Bien que l’entreprise de Mark Zuckerberg ait réussi l’exploit de s’approprier le terme Metavers en 2021, un an après, le projet numérique gigantesque de Facebook ne prend pas l’ampleur planétaire, comme l’avait pronostiqué le mégalo américain et PDG du groupe Facebook. Selon lui, l’avenir de l’internet serait sans conteste dans la 3D, un monde totalement virtuel. Une vision qui a fait grand bruit et a entraîné tout un pan de l’industrie numérique dans une course folle pour qu’aujourd’hui les projets retombent peu ou prou comme un soufflé. Un rêve qui pour l’instant est resté à l’état de fantasme.

Et si des concepts se poursuivent en coulisse et que des start-up continuent à lever des fonds – comme récemment la pépite française Metav.rs, spécialisée dans l’accompagnement des marques dans les métavers –, le mot méta commence déjà à devenir ringard. Les principaux métavers utilisant la blockchain ne trouvent, eux, pas l’audience espérée. Ainsi, peut-on se questionner sur la vacuité du virtuel ? Avons-nous vraiment besoin de nous perdre toujours plus dans ces mondes parallèles, qui bousculent nos vies et pas seulement ? Monde virtuel vs monde réel, lequel ira dans le mur en premier ? La technologie a du bon mais est-elle toujours utilisée à bon escient ?