Humeur

Or noir

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Tandis que le variant Delta poursuit sa course folle, que les appels à la prudence se multiplient tout autant qu’une colère qui gronde dans le paysage français, que le chef de l’État avance ses pions avec un discours à trois facettes basé sur la satisfaction, la sommation et l’ambition, que le vaccin n’est a priori plus une option pour protéger la population mais aussi entamer une vraie reprise économique, le monde se livre à bien d’autres batailles : l’avenir du pétrole, là aussi basé sur le principe du « quoi qu’il en coûte ». L’or noir, suspendu au crochet d’un rebond économique, n’a pas fini de faire couler de l’encre et de donner des sueurs froides aux investisseurs avec des actions qui ne cessent de jouer au yoyo. En dépit d’une demande qui augmenterait jusqu’en 2022, selon le rapport mensuel de l’Opep. Le pétrole est encore bien loin de tomber dans les abysses. La commission européenne qui s’apprête à dévoiler sa feuille de route environnementale face à une planète en péril, arrivera-t-elle vraiment à serrer la vis sur le marché des énergies fossiles ? Un dialogue de sourd semble s’être installé depuis bien longtemps… La production à outrance risque pourtant, inéluctablement, de se heurter contre un mur.