Humeur

Quatre

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Margaux Thokagevistk

Le quatre serait-il le chiffre magique pour arriver à concilier vie personnelle et vie professionnelle ? L’idée de la semaine à quatre jours fait en tout cas son chemin partout en Europe. Elle a même fait l’objet d’une expérimentation à grande échelle au Royaume-Uni en 2022.

Et les résultats sont sans appel : moins d’absentéisme, moins d’arrêt maladie et donc davantage de productivité pour l’entreprise. Sur les 61 entreprises qui l’ont mise en place, 92 % d’entre elles veulent continuer.

En France aussi, les lignes commencent à bouger, surtout depuis la crise Covid. Selon un sondage YouGov, réalisé en mai, 75 % des Français y seraient favorables à condition de garder le même salaire. Face à la pénurie de main-d’oeuvre, des dirigeants ont déjà sauté le pas, notamment dans la restauration où les quatre jours sont devenus un argument décisif pour recruter.

À compter du 1er septembre, c’est la Métropole de Lyon qui va la tester sur la base du volontariat. Alors, s’apprête-t-on à vivre un bouleversement dans le monde du travail ? Ironie de la situation, cette question intervient alors que l’on demande aux Français de travailler plus longtemps…