Humeur

Relocalisations

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Agnès Bergon - Relocalisations
Agnès Bergon

La fin de la mondialisation ? Certains en rêvent au vu des conséquences délétères que continue d’avoir sur l’économie mondiale la crise de la Covid-19. La guerre russo-ukrainienne a encore accéléré le phénomène de démondialisation et renforcé dans leurs convictions ceux qui plaident pour des relocalisations. Une bonne manière pour ceux-là, outre de réduire nos dépendances – nombreuses —, de redorer le blason de notre industrie qui ne représente plus que 12,4 % du PIB français, dont 10 % pour l’industrie manufacturière, contre 16 % en moyenne en Europe. Une relance qui sous-entend cependant d’importants efforts de formation pour occuper ces emplois industriels dont l’image n’est pas très bonne, mais aussi de libérer du foncier pour construire ces futures usines. Une gageure depuis l’introduction de l’objectif Zéro artificialisation nette introduit par la loi climat et résilience. La réponse à nos maux est peut-être ailleurs selon le FMI, pour qui les relocalisations pourraient fragiliser encore davantage nos économies. La solution ? Diversifier ses sources et repenser ses process pour les rendre plus résilients…