Humeur

Scoop

Lecture 2 min
Agnès Bergon.

Après plusieurs mois d’« agonie », les salariés de l’entreprise tarnaise Scopelec seront bientôt fixés sur leur sort. Faute d’avoir su diversifier ses marchés, l’une des plus grosses Scop de France est au tapis et court le risque d’être dépecée. Certaines activités très rentables de la coopérative aiguisent en effet l’appétit de plusieurs repreneurs. Le 8 décembre, le tribunal de commerce de Lyon aura un choix à faire parmi plusieurs offres dont une portée par le nouveau dirigeant et les salariés. Le mouvement coopératif se mobilise pour soutenir le dossier et on espère qu’il en sera de même des collectivités locales. Mais une faillite chassant l’autre, l’affaire doit raviver des souvenirs chez les salariés de la SAM, l’ancienne fonderie aveyronnaise dont l’activité s’est arrêtée il y a tout juste un an et dont une partie des stocks d’aluminium sera bientôt vendue aux enchères. Douze mois plus tard, nous apprend Le Monde, si 70 % ont retrouvé un boulot, seuls 57 des 330 fondeurs ont retrouvé un emploi stable, ce fameux CDI qui, décidément, ne protège plus de rien.