Humeur

Travail

Lecture 1 min
Agnès Bergon.

Il fallait bien changer de sujet et donner aux partenaires sociaux du grain à moudre. C’est chose faite avec l’annonce de la création de France Travail, fruit de huit mois de travail d’une mission menée par Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, auprès du ministre du Travail.

Objectif ? Tendre « vers le plein (et bon) emploi », soit ramener le taux de chômage sous la barre des 5 % contre un peu plus de 7 % actuellement (quand il est de 6,1 % dans l’Union européenne). Le moyen d’y parvenir ? Réunir sous une bannière unique : Pôle emploi, les Missions locales (qui accompagnent les jeunes) et Cap Emploi (qui reçoit les personnes en situation de handicap) et parier sur « une meilleure coopération » des acteurs.

Avec une mesure déjà phare qui ne manquera pas d’offrir un nouveau sujet de discorde à l’opinion publique : une réforme voilée du RSA dont les allocataires seraient « remobilisés » grâce à 15 à 20 heures d’activités par semaine. Et pour réussir ce fabuleux projet, une enveloppe de 2,3 à 2,7 Mds€ à trouver…