LGV. Marc Demulsant, nommé directeur de projet lignes nouvelles à grande vitesse

Placé sous l’autorité de Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, Marc Demulsant vient d’être nommé directeur de projets lignes nouvelles à grande vitesse. Il a pris ses fonctions le 4 septembre 2023.
Administrateur de l’État, ce dernier était jusqu’à présent sous-directeur de l’évaluation, de la prospective et de la dépense de l’État à la direction générale des outre-mer. Ingénieur de formation, Marc Demulsant a occupé différents postes opérationnels territoriaux au ministère de l’Équipement jusqu’en 2007.
Cette même année, il a rejoint le ministère de l’Intérieur, où il a été successivement sous-préfet d’arrondissement en Corse et dans l’Ain, puis adjoint au sous-directeur de la planification et de la gestion des crises à la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises et directeur de projet en Meuse et Haute-Marne, pour la préparation du territoire à l’arrivée du projet Cigeo de centre industriel de stockage géologique des déchets radioactifs à Bure.
En Occitanie, Marc Demulsant est désormais chargé d’assister le préfet de région dans le pilotage du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) et du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP). Cette entrée en fonction intervient alors que l’Autorité environnementale, au sein de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable, vient de rendre un nouvel avis au sujet du GPSO.
Pour mémoire, celui-ci prévoit la réalisation de lignes ferroviaires à grande vitesse nouvelles entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Il prévoit également la création de gares nouvelles ainsi que l’aménagement de lignes existantes notamment au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse.
Après avoir rendu un premier avis sur le projet global en 2014, l’Autorité environnementale a été saisie en juin 2023 d’un dossier de nouvelle demande d’autorisation environnementale pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT).
Dans son nouvel avis, rendu le 7 septembre 2023, l’Autorité environnementale constate « l’absence de mise à jour » de l’étude d’impact initiale, « alors que de nombreuses données sont obsolètes », et son « incomplétude » sur « de multiples questions de fond (artificialisation, gaz à effet de serre, milieux naturels) ». Elle précise qu’elle « ne pourra instruire ce dossier que s’il lui est de nouveau présenté avec une étude d’impact actualisée. »