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À Toulouse, le constructeur aérien ATR enregistre 1,2 Md$ de CA en 2023

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Photo du modèle d'ATR
Les deux modèles d’ATR, les ATR 42 et 72, sont les avions de moins de 90 places les plus vendus dans le monde (©ATR).

Le constructeur d’avions régionaux basé à Toulouse a enregistré 40 nouvelles commandes l’an dernier soit une progression de 53 % sur un an. ATR a accueilli 11 nouveaux clients en 2023, pour des avions neufs et d’occasion, et enregistré plus de 100 transactions sur le marché de l’occasion, attestant d’une forte demande pour ses turbopropulseurs.

Si l’Asie reste le marché le plus dynamique d’ATR, le constructeur a également enregistré des commandes de clients d’Amérique latine et d’Europe. Au total, 160 nouvelles liaisons ont été ouvertes par des ATR l’an dernier, contre 150 en 2022.

Dans le même temps, l’avionneur, co-entreprise d’Airbus et de Leonardo, a livré 36 avions en 2023, soit une augmentation de 44 % par rapport à 2022. Une belle performance sachant que l’année a encore été marquée par des perturbations persistantes de la chaîne d’approvisionnement, avec des pénuries de matières premières et de composants ralentissant la montée en cadence des chaines d’assemblage.

ATR a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de près d’1,2 Md$, soutenu par une année record pour ses activités de services, qui ont enregistré un chiffre d’affaires supérieur à 400 M$. Pour Nathalie Tarnaud Laude, PDG d’ATR, ces résultats « soulignent la valeur et la pertinence de nos produits et services, ainsi que notre capacité à nous adapter aux évolutions du marché. Et d’ajouter :

Nos turbopropulseurs constituent l’épine dorsale des flottes de nombreuses compagnies aériennes régionales, salués pour leur efficacité énergétique, leurs faibles émissions, leur rentabilité et leur polyvalence. »

Pour 2024 et les années suivantes, l’entreprise prévoit une demande croissante pour répondre aux besoins de flottes en expansion, principalement en Inde, en Indonésie, aux Philippines et au Brésil. Grâce à ses appareils qui consomment 45 % de carburant de moins et émettent 45 % de CO2 de moins que les jets régionaux, le durcissement des normes environnementales grandissantes devrait offrir à l’avionneur des belles opportunités sur le marché du renouvellement, notamment en Europe, au Japon, au Canada et aux États-Unis.