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Création de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection

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Entrée en fonction le 1er janvier 2025, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) compte 11 divisions. La région Occitanie dépend de celles de Bordeaux et Marseille. Ici la centrale de Golfech en Tarn-et-Garonne (©CC).

Issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024, est entrée en fonctionnement le 1er janvier 2025.

Autorité administrative indépendante, l’ASNR assure désormais, au nom de l’État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d’expertise, de formation et d’information des publics dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

Basée à Montrouge, l’ASNR dispose de 11 divisions lui permettant d’exercer ses missions de contrôle sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans les départements et régions d’outre-mer. La région Occitanie dépend de deux divisions : celle de Bordeaux et celle de Marseille.

La division de Bordeaux contrôle la sûreté nucléaire, la radioprotection et le transport de substances radioactives dans les 20 départements dont l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne où se situe notamment la centrale de Golfech. La division de Marseille couvre, de son côté,13 départements dont ceux de l’Aude, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.