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Selon le cabinet de conseil Altares, le nombre des défaillances d’entreprises s’établit à 14 371 au troisième trimestre 2023, en hausse de 5 % sur un an. À travers ces procédures, ce sont 52 000 emplois qui se trouvent menacés (-1,3 % par rapport au 3e trimestre 2024).

Si les microentreprises concentrent les trois quarts des défaillances, les PME sont également fortement touchées, avec une hausse de 13 % des défaillances parmi les entreprises qui emploient moins de 20 salariés.

Le secteur de la construction concentre à lui seul un quart des procédures tandis que le commerce représente une défaillance sur cinq. L’industrie est à son tour affectée par le ralentissement de l’économie : un millier d’entreprises du secteur ont fait défaut au troisième trimestre, en hausse de 10 %.

Seul signe positif dans ce concert de mauvaises nouvelles : les ouvertures de redressements judiciaires représentent désormais 30 % de l’ensemble des procédures (+11 %) contre moins d’un quart en 2021 et 2022, offrant ainsi à un plus grand nombre d’entreprise la possibilité de disposer d’un délai complémentaire, de quelques semaines à quelques mois, pour préparer leur rebond ou cession et éviter la liquidation.

Avec 1 309 défaillances enregistrées sur le trimestre, l’Occitanie contient la hausse des défauts à +4,6 % grâce à la résistance de l’Hérault (-14 %) sans laquelle la région aurait accusé une dégradation deux fois plus forte. La Haute-Garonne limite l’augmentation à +7 %.