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Guide-GNSS change de dimension

Géolocalisation. La société coopérative d’intérêt collectif entend devenir incontournable sur le marché de la certification des solutions de géolocalisation.

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Démonstration du logiciel
Illustration des performances entre des solutions conventionnelle et industrielle pour mesurer les positions à bord d’un tramway dans une rue de Bordeaux. (Crédit : GUIDE-GNSS)

Les applications de géolocalisation par satellites sont partout désormais dans notre quotidien. Des véhicules autonomes à la robotique agricole, en passant par le contrôle d’accès, les systèmes de télépéage ou d’écotaxe, la circulation et la maintenance des systèmes de transports publics, routiers ou ferroviaires…

Un vaste marché sur lequel intervient un acteur toulousain très discret. Guide-GNSS est en effet spécialisé dans l’évaluation, la validation et la certification des systèmes de positionnement en environnements réels.

Créé en 2010, à l’initiative d’un consortium d’industriels, le Toulousain est aujourd’hui le premier laboratoire d’essais en géolocalisation accrédité pour les normes européennes EN16803, le référentiel européen de géolocalisation pour certifier les solutions de mobilité.

L’entreprise a développé, grâce à la coopération entre ses 12 fondateurs, un savoir faire quasi unique en Europe basé sur une technique de métrologie instrumentale, connue sous le nom « Record & Replay », qui a permis de réduire drastiquement les coûts de certification des systèmes de géolocalisation de précision centimétrique. Une maîtrise technologique qu’il entend bien désormais faire connaître.


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Son ambition : devenir incontournable pour les industriels qui proposent des solutions de géolocalisation. « Jusqu’à présent nous avions un mode de fonctionnement très axé sur les projets de recherche notamment européens, explique Xavier Blan, le directeur de Guide-GNSS. Désormais, même si nous souhaitons bien sûr poursuivre cette activité de R & D, nous voulons valoriser ce savoir-faire unique. Nous allons ainsi met - tre toutes nos forces dans la métrologie. »

Pour l’ancienne association, devenue société coopérative d’intérêt collectif, qui emploie désormais trois salariés et réalise 300 K€ de chiffre d’affaires, le challenge est de taille.

« Il s’agit de convaincre les industriels d’établir, sur la base de cahiers des charges, des labels de performance, détaille Xavier Blan. Cela leur permettra de proposer des solutions validées aux différents opérateurs qui en ont besoin. De notre côté, cela générera de l’activité et apportera de la confiance au marché. C’est essentiel car sans confiance personne n’investit. C’est vrai pour l’agriculture de précision et la robotique agricole où nous travaillons sur des projets qui visent à préparer ces labels de performance. C’est le cas aussi pour le tramway. Nous travaillons également avec de grands industriels dans le domaine routier. »

La Scic a déjà quelques beaux contrats en portefeuille dont l’un avec Utac, un groupe spécialisé dans la certification automobile.