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L’immobilier d’entreprise retrouve une meilleure dynamique

Immobilier d’entreprise. L’Observatoire toulousain de l’immobilier d’entreprise (OTIE) a présenté à l’occasion de son forum annuel, le bilan d’activité de l’année écoulée.

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Représentation du futur siège de GA Smart Building
Parmi les importantes transactions opérées sur le marché des bureaux figure le futur siège social de GA Smart Building à Toulouse, un immeuble de 6 000 m² vendu à Groupama Gan REIM en juin 2022. (Crédit : GA SMART BUILDING)

Avec 151 900 m2 placés dans l’aire urbaine toulousaine pour 238 transactions, le marché de bureaux a enregistré une forte progression l’an dernier, soit +41% par rapport à 2021. C’est aussi près de 15% de plus que la moyenne décennale.

La surface moyenne des bureaux augmente elle aussi, passant de 438 m2 en 2021 à 638m2 l’année suivante. Selon les membres de l’Observatoire toulousain de l’immobilier d’entreprise (OTIE) qui regroupe les principaux acteurs du marché sur la place toulousaine, cette bonne dynamique de marché a été notamment soutenue par de grandes transactions opérées dans le neuf. En 2022, on dénombre en effet 26 transactions sur des bureaux de plus de 1 000 m2, les transactions de bureaux neufs totalisant 68 200m2, soit près de 45% du total.

Le centre-ville de Toulouse, ainsi que les quartiers de Compans et de l’Embouchure totalisent 57 760 m2 transactés, soit près de 38 % du total.


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Conséquence de cette belle dynamique, l’offre de bureaux immédiatement disponible se contracte dans tous les secteurs géographiques, atteignant 198 000 m2, soit un recul de 20%.

Du côté des locaux d’activité et des entrepôts, avec 199 100 m2 placés, l’activité, l’an dernier, s’est située en deçà de la moyenne décennale, le marché étant essentiellement porté par les locaux d’activité, les 137 transactions comptabilisées (contre 123 un an avant) représentant 119 500 m2 au total.

Les locaux d’activité de moyennes et grandes surfaces (supérieur à 1 000 m2) représentent 63 % de la demande placée, le neuf représentant près de la moitié du marché soit 58 500 m2. En 2022, neuf transactions ont porté sur des entrepots, conte 28 un an auparavant, représentant 79 600 m2.

Le net ralentissement du marché de la logistique s’explique, selon les observateurs de l’OTIE, par « le manque d’offre neuve », même si le marché de seconde main conserve un volume d’activité élevé (59 400 m2 au total). Le stock de locaux d’activité et d’entrepôt est au plus bas à 201 500 m2, en recul de 40 % sur cinq ans.